L'enfer

2 minutes de lecture

L'enfer... Lequel ? Les Chrétiens le voient comme l'endroit où les pécheurs se rendent à la fin de leurs vies pour expier leurs crimes, un endroit de flammes et de tortures. Les Bouddhistes en ont une vision similaire, les mauvais tirent de lourds chariots au cœur d'une étendue de flamme. Les flammes, c'est un motif récurrent dans la perception que les Hommes ont de l'enfer. Pourquoi les flammes ? À nouveau, je plaide coupable. Mon influence dans le monde humain remonte à... Longtemps, disons. À l'époque où vos religions sont née, j'étais présent, je les ai observées alors qu'elles voyaient le jour, que vos dieux, sortaient de terre pour rejoindre les cieux et vous offrir le salut. Mais il y a toujours un retour de bâton, si certains doivent être félicité pour leurs actions, d'autres, doivent être réprimandé.

Mais alors pourquoi les flammes comme torture ? Pour la douleur qu'elles causent ? Non, ce serait trop simple. Pourquoi vos péchés capitaux sont ce qu'ils sont ? Et pourquoi le plus dangereux d'entre eux est il l'Orgueil ? Vous l'êtes, vous déjà demander ? Tous ces concepts, ont, ils étaient choisis aléatoirement ? Où sont ils réfléchis ?

Comme vous le savez, sur la Terre, je possède de nombreux noms, certains de vos ancêtres me nommaient Chronos, d'autre Tsukuyiomi, d'autres encore Heh. Les Chrétiens, me surnommèrent Lucifer, le favoris de Dieu, le premier des pécheurs, celui dont l'Orgueil l'a fait bannir du firmament... Ils n'ont pas eu complètement tort. L'enfer, votre enfer, je suis celui qui lui a donné la vie. Je suis la flamme. Mais dans ce cas, pourquoi la flamme ? La douleur d'une mort causée par l'immolation est horrible évidemment, mais elle n'est pas le pire destin qu'on pourrait réserver à quelqu'un, être enterré vivant serait par exemple d'après mon humble avis, un destin bien pire que l'immolation. Mais alors, pourquoi ? Que représentent les flammes ?

La passion. La flamme, ce n'est rien d'autre que la passion. Celle qui rend un homme fou. Celle qui lui fait commettre des actes atroces. Celle qui le plonge dans le désespoir le plus profond, c'est ça, les flammes. Et j'en suis le coupable, celui que vous nommez Lucifer. Mon orgueil, mon appétance pour la luxure, je suis l'origine de vos maux les plus sombres, et des plus grandes souffrance dont je fus la cible. L'enfer c'est l'absence d'engagement, la liberté ultime, mais l'absence de but, l'enfer c'est le vide laissé après que la passion se soit éteint, ou la réalisation qu'on aurait autre chose de cette passion. L'enfer c'est le moment ou vous réalisez que vous auriez dû vous confessé à cette fille au lieu de ne faire que flirté, qu'au lieu de vous amusez, vous auriez pu avoir quelque chose de plus. L'enfer, c'est la peur d'être heureux, la peur de changé, la peur de s'engager. C'est ça, l'enfer.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Le Professeur ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0