Interlude
Les boîtes à musique 
 sont des mécaniques
 un peu fantastiques
 magiques et mystiques
 tantôt poétiques
 tantôt sarcastiques
 avec un rien d’ingénu
Elles ont des musiques
 Caractéristiques
 Des airs ironiques
 Aristocratiques
 Qui vous communiquent
 L’émoi romantique
 Parfum des temps révolus
 Ah, dansez marquise
 Ah, marquis dansez
 La gavotte exquise
 Du temps passé
 
D’abord la danse
 Puis la romance
 Et l’insouciance
 La défaillance
Voici que s’ouvrent les bras de faïence
 Sur des dentelles d’Italie
 
Les boucles blondes
 Les tailles rondes
 Qui se confondent
 Sous les rotondes
 On se retrouve dans un autre monde
 Parmi les brumes de l’oubli
Rubans et cravates
Aux tons écarlates
 Charmants diplomates
 Bretteurs et pirates
 Dames délicates 
 Beautés que l’on flatte 
 Dans les bosquets de Marly 
 Mais ces acrobates
 Ces aristocrates 
 N’ont pas d’omoplates
 De cœur ni de rate
 Car les automates
 Ne sont que des boîtes
 Des roues des fils des poulies
 
 
 
 
Frêle mécanique
 Qu’il faut remonter
 La boîte à musique
 Va s’arrêter
Les boîtes à mu…sique
 Sont des méca..niques
 Un peu fanta…stiques
 Magiques et my…stiques
 Mais les auto…mates
 Ne sont que des boî…tes
 Des roues… des fils… des…
Les boîtes à musique, Les frères Jacques (1956)
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