4.4 Seconde Tentative *

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Attention, Ce chapitre contient des passages à caractère sexuels assez softs. Ils seront indiqués par des ***** en début et en fin.

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On a été courir aujourd'hui. Nous aimons tous les deux ce sport, surtout quand nous pouvons le pratiquer dans un espace naturel tel une forêt, la campagne ou à défaut le parc botanique de la ville. Respirer du bon air frais et pur qui remplit nos poumons tandis que nos foulées nous délient muscles et tensions. Cette sensation de transpiration qui coule, prodiguant une saine fatigue, est un vrai régal. Sur ce point, Solène et moi sommes similaires, le footing, c'est agréable.

Ma jolie amie a tendance à ralentir au fur et à mesure que les kilomètres s'enchaînent. Pour que Solène tienne le rythme aujourd'hui, je me suis placé derrière elle, la poursuivant pour de faux. Dès qu'elle ralentit, je lui vole un bisou ou bien essaye de la plaquer contre moi. Elle s'enfuit et repart. Ça la beaucoup fait rire. Nous ressemblons à deux gamins espiègles qui jouent à chat.

Nous papotons joyeusement des futurs travaux d'aménagement de la maison et des autres lieux où Solène voudrait m'emmener courir. C'est difficile de parler, en tenant le rythme de la course et en s'embrassant par moment. Quelquefois, l'un de nous est obligé de cesser de causer, le temps de reprendre son souffle. Heureusement, nous sommes sportifs tous les deux et les quelques blancs sont de très courte durée.

Le parc est en train d'être rénové. Notre chemin habituel est fermé pour cause de travaux. Nous empruntons un autre sentier et nous perdons un peu dans le dédale de fleurs et de routes devant nous. D'autant plus que nous ne sommes pas concentrés sur notre parcours, nous chamaillant gentiment. Sans faire attention, nous prenons les chemins qui descendent vers le fleuve.

Quand nous arrivons au cours d'eau, nous réalisons combien nous nous sommes éloignés de notre maison et l'étendue du parcours inverse à effectuer, en montée, qui plus est. Solène ronchonne un peu, je la taquine pour l'empêcher de prendre un taxi, lui évoquant les deux éclairs au chocolat qu'elle voulait éliminer, raison de notre footing de ce jour.

Solène fait mine de vouloir se rafraîchir et recueille de l'eau dans sa main. Je pense qu'elle va s'asperger le cou. Elle glisse et je me précipite pour la retenir. C'était une ruse et elle me jette dans l'eau fraîche en riant comme une enfant. Mes chaussures sont pleines d'eau et de boue. Je suis hilare moi aussi de l'espièglerie de ma jolie blonde.

Courageusement, Solène fait demi-tour et débute le retour, poursuivie par un sale gosse aux mains et lèvres baladeuses. Je continue mon petit jeu tout le long du parcours, ayant autant de mal qu'elle à courir avec la pente. Je m'amuse énormément malgré le flop flop de mes baskets.

On revient en nage. Solène se dirige vers la douche. Je lui demande le droit de venir, promettant d'être sage. Elle accepte si on reste en sous-vêtements et règle la température de l'eau. Je la regarde déambuler en petite tenue pendant qu'elle prépare ce qu'elle a besoin. Je ne peux pas lui cacher l'impact qu'elle a sur moi. Je suis déjà au garde à vous, rien que de la voir en sous vêtements. Elle rougit et fait mine de n'avoir rien vu. Je me déshabille rapidement, jetant nos fringues trempées de sueur directement dans la machine avec mes baskets boueuses.

L'eau est chaude, agréable pour détendre nos muscles endoloris par l'effort plus intense que d'habitude. Nous la laissons glisser sur nous quelques minutes, épuisés, le temps de nous détendre un peu. Je prends l'éponge. J'ai envie de laver Solène aux yeux toujours clos pour me faire pardonner le rythme d'enfer que je lui ai fait tenir.

**************** Début*************************

Prenant un peu de gel douche à la violette, que j'applique sur mon éponge, je lui nettoie le dos. Je fais des ronds doux, frottant délicatement sa peau rose. Je la masse un peu avec l'éponge, beaucoup avec mes mains et lui savonne les épaules. Mes doigts débordant de l'éponge frottent le bas de son dos et remontent le long de sa colonne, glissant grâce au savon et détendant ses muscles lentement.

Un courant électrique me parcourt, renforçant la solidité de mon entrejambe, dû aux quelques contacts dermiques entre nous deux. Je fais plusieurs allers retours délicats. Écartant ses cheveux, je lui fais des petits bisous dans le cou tendrement. Solène se laisse aller à ce petit massage délicat.

Je me place derrière elle et perdant l'éponge dans un faux mouvement, je lui shampouine les cheveux, frottant doucement son cuir chevelu. Elle accepte mes mains en contact direct avec ses cheveux et sa nuque ainsi que sur la naissance des épaules. Lorsqu'elle se rince, je frotte son dos de la pointe haute aux courbures basses du bout des doigts. Elle frissonne à mon contact. Je recommence mon massage sans éponge cette fois. Je vois Solène qui attrape la chair de poule. Si je me concentre sur ma tâche, laver Solène, je devrais arriver à rester à peu près calme.

Je me rapproche et me colle à elle par-derrière, l'enlaçant pour lui laver le ventre, la tête sur son épaule. Mes gestes sont doux et lents. Je remonte mes mains vers sa poitrine. Je fais couler le savon entre les deux collines couleur pêche et fait mousser le tissu qui recouvre les monts merveilleux avec le gel douche à l'odeur fleuri. J'embrasse doucement ma douce amie dans le cou. Solène est couleur coquelicot, toutefois, elle ne se débat pas et apprécie mes gestes affectueux. Je ferme les yeux pour cesser de voir monter et descendre les fruits défendus au gré du souffle de mon amie, ce qui est en train de me faire perdre le contrôle.

Mes mains font des petits cercles sur son ventre sans jamais s'approcher du bout de tissu couvrant le périmètre basal interdit. Je caresse du bout des doigts sa poitrine, effleurant le bombé délicatement. Je glisse un doigt sous le tissu du soutien gorge pour titiller l'extrémité du joli fruit, faisant visiblement pointer son sein gauche à travers la dentelle qui l'emprisonne. Solène a envie de moi, j'en suis certain et ça fait mal.

Je la retourne doucement pour qu'elle soit en face de moi. Je plaque ses hanches contre les miennes, gardant une main sur le bas de son dos pour qu'elle reste collée. Je lui donne un baiser langoureux , provoquant de nouveau une vague de frissons sur nos deux corps. Je dois me calmer sinon je vais partir trop tôt.

De l'autre main, je prends la sienne et la guide pour me laver le cou et sous les bras. Je la fais rire en me tortillant sous la chatouille. Elle veut récupérer l'éponge, que je repousse loin du pied, saisissant ses mains pour l'obliger à me savonner le torse et les bras directement en peau à peau. Doucement, je guide sa main vers mon ventre. Sa peau sur moi me rend fou. Je vois aux frissons qui parcourent Solène que cette réaction électrique est réciproque. Son contact provoque des sensations si intenses que cela en est douloureux. J'ai tellement envie qu'elle comprenne l'effet qu'elle me fait.

Solène ne peut plus nier mon entrejambe bombé menaçant le tissu du boxer de rupture, collé contre sa fine culotte. Sans cesser de la regarder pour avoir son accord, je retire avec lenteur mon dernier vêtement, sous son regard inquiet. Sans la forcer, je pose sa main sur ma peau tendue. Solène frôle du bout des doigts mon appendice, osant à peine le toucher. Cela le fait se redresser illico. Elle est mal à l'aise et éloigne sa main , préférant la poser sur mes fesses. Je n'insiste pas, voulant faire de ce moment quelque chose de tendre sans pression.

Je repose son autre main sur mon torse. Je reste près d'elle. Solène m'embrasse du bout des lèvres. Elle a besoin de temps et je lui accorde. Je me colle à elle, la serrant fort pour la plaquer contre moi grâce à ma main sur sa chute de reins, lui caressant le dos avec la seconde. Peu à peu, Solène se détend et laisse son corps s'enflammer légèrement. Ses mains se font plus tactiles et osent enfin me toucher fermement.

Mon corps réclame encore plus de peau. Je demande à Solène le droit de lui enlever le rempart du haut de son corps, jurant d'y aller doucement. Je veux juste la caresser et embrasser sa merveilleuse poitrine ferme et ronde. Solène accepte en hochant la tête, incapable de parler, ses yeux plongés dans les miens. Je la sens si tendue que je vais le plus lentement possible, sans rompre le contact de nos regard, dégrafant les attaches puis enlevant les bretelles une à une en les faisant glisser sur ses épaules, puis reposant ses mains là où elles étaient. Solène doit m'aider pour les attaches qui refusent de m'obéir, je suis si nerveux que mes doigts ne me répondent plus.

J'approche mes mains des divines collines et caresse du bout des doigts le corps de l'objet de mon désir. Ses seins sont ronds et fermes. Leurs extrémités, ressemblant à deux délicates noisettes, pointent sous mon pouce qui les titille. Je lui fais de l'effet. Je dois juste y aller lentement et calmer mon corps qui s'emballe. J'entends sa respiration s'accélérer aussi vite que la mienne. Elle tremble et est fébrile tout comme moi. Voir d'aussi près les deux merveilles m'a fait perdre le contrôle de mon corps et couler prématurément le liquide salé, ce qui étrangement me permet maintenant d'être un peu plus calme.

Je la caresse doucement sur tout le corps, en ne cessant de l'embrasser. Mes mains glissent de ses collines thoraciques vers ses montagnes dorsales, la collant encore plus à moi. Elle passe ses bras autour de mon cou. Je remonte mes mains dans son dos et sur ses épaules. On est si bien sous l'eau chaude, s'embrassant langoureusement. On ne voit pas le temps passer. L'eau et l'absence de vêtements calmant la douleur de mon entrejambe, qui malheureusement pour moi, revient peu à peu.

J'approche ma main de sa douce poitrine de nouveau. Je frôle du bout des phalanges chaque délicate pêche, les saisissant avec précaution et douceur. Je romps le contact de nos lèvres pour descendre peu à peu vers sa poitrine dressée en picorant mon joli rouge gorge de baisers délicats. Solène penche la tête en arrière, me laissant un libre accès à son cou et son torse. Elle semble apprécier ce que je fais, ma lenteur et ma douceur. Je l'entends pousser un petit soupir d'aise.

Je poursuis ma descente, sillonnant ses côtes des mains et des lèvres, pour terminer ma chute au niveau de son nombril. Descendant de plus en plus, je me mets à genoux et pose mes lèvres sur le petit nœud ornant son dernier rempart, les mains sur le coté dorsal du bout de tissu. Je veux lui retirer le morceau de coton blanc. Je la rassure en lui promettant de ne faire que poser mes lèvres. Solène a peur. Je n'insiste pas.

J'embrasse les rebords, dessinant les contours du carré de coton avec mes lèvres, puis je picore de doux effleurements buccaux l'intérieur de la peau délicate et velouté de ses cuisses fuselées, lentement. J'entends Solène qui étouffe des petits cris. Je descends mes mains le long de ses courbes dorsales délicieuses et l'emprisonnant contre moi, je passe mes mains sous l'arrière du rempart de tissu, faisant descendre le bout de coton légèrement et couvrant chaque centimètre qui se découvre de doux baisers.

Solène accepte enfin le retrait de sa dernière protection. Doucement, je lui retire l'objet de mes assauts qui glisse le long de ses jambes de déesse. Je repose mes mains dans son dos et approche mon visage de la petite forêt de boucles blondes qui se présente sous mes yeux, la picorant de bisous. Solène se tortille un peu sous la légère chatouille. Je me rapproche pour que mes genoux soient sous elle, l'incitant à écarter un peu les jambes, ouvrant un passage vers le trésor. Mes mains lui malaxent tendrement le dos et la divine chute de reins. Mes baisers se font de plus en plus intimes.

Ma langue s'immisce progressivement dans mes caresses buccales, effleurant délicatement la délicieuse fleur. Je pousse Solène contre la paroi de la douche et soulève sa jambe droite. Elle glisse un peu et je la rattrape in extremis. Son genou repose sur mon épaule, ses mains me tiennent les cheveux. J'ai librement accès à son intimité. Ma langue s'agite et titille le bouton merveilleux. Solène bouge ses hanches inconsciemment et gémit faiblement. Parfois, quand je suis trop brute, je l'entends faire un petit "aie" en me tirant les cheveux, cela me calme immédiatement et je reprends mon ouvrage tendrement.

Je commence à l'effleurer du bout des doigts. Ma langue s'aventure au bord de sa porte des plaisirs. Mes doigts caressent son intimité en même temps que ma langue. Mes phalanges font des va-et-vient doux à l'extérieur. Mon pouce et ma langue chatouillent son délicat bouton. Ma jolie blonde a le visage qui rougit. Sa respiration se fait plus saccadée et surtout, l'humidité de son entrejambe m'indique qu'elle aussi en meurt d'envie.

Je fais pénétrer mon index sur le début de l'entrée de la caverne des délices. Je masse de l'intérieur. Solène gémit plus fort. Sa tendre grotte est lubrifiée, prêt à être fécondée comme j'ai appris en cours. Je continue plusieurs minutes. Je veux que ce soit agréable pour elle afin qu'elle ait envie de recommencer souvent. Mon désir est de plus en plus fort et je pourrais faire cela des heures si une atroce douleur ventrale ne diminuait pas ma joie. Peu importe. Le plaisir de Solène est le plus important.

Je me relève. J'agrippe les hanches de Solène, la soulève pour la mettre à hauteur. Je plaque son dos contre le mur. Instinctivement, elle enroule ses jambes autour des miennes et pose ses bras sur mes épaules. Je m'approche doucement. Je me frotte contre elle. Je n'ai pas besoin de vérifier, je sais que je ne peux pas être plus dur que maintenant. L'appendice de mon entrejambe cherche l'ouverture de la caverne des délices. Solène gémit de plus en plus et se cambre. On va y arriver. ENFIN.

***************** Fin , douche très sensuelle. Ils s'apprêtent à faire enfin l'amour, ils sont à quelques secondes de la pénétration.*************

Le téléphone sonne. Nous continuons à nous frotter l'un contre l'autre, en nous embrassant. Le répondeur se met en marche et une voix nasillarde résonne.

— Allô Solène chérie? Tu es là ? C'est Maman ! C'est juste pour te dire que je passerais manger après-demain. Je t'embrasse.

C'est mort. Solène et moi venons de prendre une douche froide.

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