Quand le soir, je rentre à la maison,

Je n’ai même pas envie de parler.

Tu me regardes de cette façon,

Comme si j’étais en train de pleurer.

Je sais bien que ce n’est pas la vie,

La vie rêvée, comme je t’ai promis.

J’préférerais savoir que tu pleures,

Que tu m'reproches d't’avoir déçue.

Et ne plus te voir pleine de douceur,

Que d’entendre mes mots que t’as bu.

Le fait d'penser à toi m'désespère,

Moi, qui n’sais nous rendre plus prospère.

Mais, tu verras que, ça changera,

Ça n'est peut-être pas pour demain,

Oui, mais un beau jour, ça changera.

Puis, je n’suis pas fini, tu sais bien.

Je n’sais pas quand viendra ce destin,

Mais, je sais qu’un jour, ça changera.

©Dorian Bilquart

30/08/2025

(Libre adaptation de " Vedrai Vedrai " - 1959 - de Luigi Tenco)