Pendant ce temps, le tenancier va voir le médecin du village, un homme nommé Guillaume. Il lui raconte qu'il a reçu trois étrangers qui se disent médecins et qui prétendent avoir des remèdes contre la peste. Il lui demande son avis.

Guillaume est intrigué. Il veut voir ces étrangers et leurs remèdes. Le tenancier l'accompagne jusqu'à l'auberge et il frappe à la porte de la chambre des scientifiques. Le docteur Martin leur ouvre la porte, les salue poliment et les invite à entrer.

Guillaume entre dans la chambre et regarde autour de lui. Il est stupéfait par ce qu'il voit. Il voit des appareils étranges, des tubes, des seringues, des flacons, des écrans, des fils. Il voit aussi des vêtements bizarres, des lunettes, des montres, des badges. Il ne comprend rien à ce qu'il voit.

Il se tourne vers le docteur Martin et lui demande qui il est et ce qu'il fait. Le docteur Martin lui répond qu'il est un médecin venu d'une lointaine contrée pour soigner les gens. Il lui explique qu'il a apporté avec lui des remèdes miraculeux qui peuvent guérir la peste. Il lui montre un flacon contenant un liquide jaune. Il lui dit que c'est un antibiotique qui tue le bacille de la peste.

Guillaume est sceptique. Il ne croit pas à ces remèdes miraculeux. Il croit que la peste est causée par le mauvais air et les miasmes qui corrompent le sang et les humeurs, que le seul moyen de lutter contre la peste est de purifier l'air et le corps par des saignées, des purges, des lavements, des fumigations, des prières.

Il dit au docteur Martin qu'il se trompe, qu'il ne sait pas de quoi il parle, qu'il met en danger les gens avec ses potions empoisonnées. Il dit au tenancier qu'il a eu tort de les accueillir, qu'il doit les chasser immédiatement, qu'il doit les dénoncer aux autorités.

Le docteur Martin essaie de le raisonner. Il lui dit qu'il a tort, qu'il ne sait pas de quoi il parle, qu'il ignore les progrès de la science et de la médecine. Il lui dit qu'il peut lui prouver l'efficacité de son antibiotique, lui montrer comment il fonctionne, qu'il peut lui sauver la vie. Il dit au tenancier qu'il a eu raison de les accueillir, qu'il doit les protéger, qu'il doit leur faire confiance.

Et c'est ainsi que commence la dispute entre le docteur Martin et Guillaume. Une dispute qui va opposer deux visions du monde, deux conceptions de la maladie, deux méthodes de soin. Une dispute qui va avoir des conséquences dramatiques pour eux-mêmes et pour le village.

La dispute entre le docteur Martin et Guillaume devient de plus en plus vive. Ils s'accusent mutuellement d'être des ignorants, des charlatans, des imposteurs. Ils se disputent sur la nature de la peste, sur les causes de la maladie, sur les moyens de la prévenir et de la guérir.

Le tenancier ne sait pas quoi faire. Il est partagé entre la peur et la curiosité. Il a peur de la peste, qui fait des ravages dans le village, peur des étrangers qui semblent venir d'un autre monde, peur des autorités qui pourraient les arrêter et les punir. Mais il est aussi curieux de ces étrangers qui disent être des médecins et qui ont des remèdes miraculeux, curieux de leurs appareils étranges, qui font des bruits et des lumières, curieux de leurs vêtements bizarres qui sont colorés et élégants.

Il décide de rester neutre et de les laisser se débrouiller entre eux. Il sort de la chambre et va s'occuper de ses autres clients.