Le docteur Max est dans la forêt, près de sa machine à voyager dans le temps. Il est sur le point de partir et d'abandonner ses collègues, quand il se met à tousser. Il se sent mal, il a de la fièvre, des frissons. Son bras a une grosse bubon noirâtre. Il réalise qu'il a attrapé la peste. Il panique car il sait qu'il n'a plus beaucoup de temps à vivre, qu'il n'a pas de remède sous la main, et qu'il doit agir vite.

Il se souvient que le docteur Martin avait emporté avec lui un flacon contenant un antibiotique qui pouvait guérir la peste. Il se dit qu'il doit retrouver le docteur Martin et lui demander son aide. Il se dirige vers le village, en espérant que le docteur Martin soit encore en vie et qu'il ait encore son flacon.

Mais il n'arrive pas jusqu'au village. Il s'écroule en chemin, épuisé par la maladie. Il perd connaissance, allongé sur le sol. Il rêve de ses collègues, de sa famille, de son époque. Il regrette de ne pouvoir les revoir ni leur dire au revoir. Il regrette d'avoir voulu changer l'Histoire et d'avoir mis en danger sa vie et celle des autres. Il regrette d'avoir été égoïste et lâche.

Il se réveille un peu plus tard, dans une charrette conduite par un docteur de la peste avec un masque u agrand bec, une robe noire, un chapeau à large bord, et une canne. Il voit aussi deux cadavres qui sont entassés dans la charrette, avec des bubons noirs sur tout le corps. Il comprend qu'il est pris pour mort lui aussi, et qu'il est emmené vers un lieu où on brûle les victimes de la peste. Il comprend qu'il n'a plus aucune chance de s'en sortir.

Il essaie de parler, de bouger, de se faire remarquer. Mais il n'y parvient pas. Il est trop faible, trop malade, trop proche de la mort. Il ferme les yeux et attend la fin.

Pendant ce temps, dans le village, le docteur Martin et le docteur Léa sont capturés par les soldats du docteur de la peste. Ils sont ligotés, traînés, insultés. Ils sont conduits devant deux échafauds où sont dressés deux bûchers.

Le docteur de la peste les accuse d'être des sorciers ou des hérétiques, qui utilisent des instruments diaboliques pour tromper les gens et propager la peste. Il dit aux habitants du village qu'ils doivent les brûler vifs pour purifier le village et apaiser Dieu.

Le docteur Martin et le docteur Léa protestent. Ils disent qu'ils sont des médecins venus d'une lointaine contrée pour soigner les gens, qu'ils ont des remèdes miraculeux qui peuvent guérir la peste, qu'ils sont innocents et qu'ils veulent aider.

Mais personne ne les écoute. Les habitants du village sont aveuglés par la peur et la haine. Ils croient aux paroles du docteur de la peste, et crient qu'ils doivent mourir.

Les soldats du docteur de la peste les poussent vers les bûchers. Ils leur arrachent leurs vêtements et leurs remèdes. Ils les attachent aux poteaux. Ils mettent le feu aux bûchers.

Le docteur Martin et le docteur Léa se retrouvent entourés de flammes. Ils sentent la chaleur et la douleur. Ils crient et pleurent.

Ils pensent à leur mission, à leur rêve, à leur collègue. Ils pensent qu'ils ont échoué, qu'ils vont mourir, qu'ils vont être oubliés.