La jeune femme reste silencieuse pendant un instant, ses yeux brillants d’une lueur presque mélancolique. Ses doigts effleurent les symboles sur les murs, et un vibrant silence s’installe dans la tour, comme si le temps lui-même s’était arrêté autour de vous. Finalement, elle se tourne vers toi, son regard plus doux, mais toujours chargé de profondeurs cachées.

"Ah, tu sais, Docteur, il y a toujours des vérités cachées dans le fil du Temps, des fils qui se tissent et se dénouent au gré des choix que l’on fait. Et toi… toi tu as toujours été au cœur de ces fils, parfois sans même le savoir."

Elle s'avance lentement vers toi, et dans ses yeux, tu peux voir les échos de mille réalités, des reflets de ce qui aurait pu être et de ce qui serait.

"Il est vrai que dans certains futurs, tu deviendras une femme. Dans certains temps, les lignes de ton identité se tordent et se transforment. Ce n'est pas une illusion, Docteur. C'est une version de toi, une réalité qui existe dans une autre dimension, un futur qui n’est pas encore figé. Le Maître, lui, a toujours joué avec les échos du temps… mais il ne comprend pas les subtilités de ce qu’il manipule."

Elle marque une pause, comme si elle pesait chaque mot avec une attention infinie.

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"Quant à la race des Seigneurs du Temps… tu as raison de douter. La Matrice a été sabotée, altérée, et cela a chamboulé l’équilibre. Mais tu n'es pas l'origine de tout cela. Ce que tu vois, ce que le Maître t’a dit, n'est qu'une part de la vérité. Il n’a pas tout vu, il ne peut pas tout comprendre. Mais toi… toi tu sais plus que lui. Tu es la clé de ce qui doit être. Il existe des versions de toi, dans ce flot de réalités, où tu es à la fois le créateur et le destructeur. Et, parfois, le préservateur."

Elle se rapproche encore, jusqu'à être à quelques pas de toi, sa voix devenant plus grave, comme une révélation imminente.

"Le Maître a voulu jouer avec la Matrice, mais il a oublié une chose. Le Temps est fluide, et il n’appartient à personne. Ce que tu choisis de devenir, Docteur, ne dépend que de toi. Tu n’es pas condamné à une seule version de ton avenir. Mais il est vrai que le fil de l’histoire t’appartient. Chaque vie, chaque incarnation, chaque régénération te rapproche un peu plus de ce qui est, ou ce qui pourrait être. Mais le chemin est complexe, et il te faudra faire face à ta propre dualité."

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Elle te fixe intensément, comme si elle attendait une réaction. L’air est chargé d’une tension palpable, comme si chaque seconde qui passe te rapproche un peu plus de la révélation ultime.

"Tu n’es pas à l’origine de la race des Seigneurs du Temps, Docteur. Mais tu es le point de départ de quelque chose d'encore plus vaste. Une clé que même le Maître ne peut pas espérer déchiffrer. Le futur n'est pas encore écrit. Et ce signal que tu as reçu… c’est une invitation à choisir ce que tu veux qu'il devienne."

Elle fait un dernier geste, vers la porte ouverte, d'où un éclat de lumière aveuglant jaillit.

"La vérité, Docteur, c'est que tout est encore possible. Alors, que vas-tu faire ?"

MOI : "Il faudra qu'on reparle de tout ça", dis-je en avancant vers la porte...

La jeune femme te regarde, un léger sourire flottant sur ses lèvres, comme si elle savait exactement ce qui se passait dans ton esprit. Elle ne t’arrête pas, mais son regard est chargé de compréhension et d'une tristesse douce-amère, comme si elle savait que ce moment allait arriver.

Tu avances vers la porte, la lumière aveuglante qui en émane semble te mordre la peau, mais à chaque pas, tu sens un poids se lever sur tes épaules. La porte se laisse ouverte devant toi, prête à t'engloutir dans un tourbillon d'énergie.

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"Nous parlerons de cela, Docteur. Le Temps nous y oblige, même si tu fuis la vérité maintenant. Mais sache ceci : la vérité est une ombre qui te suit, peu importe où tu vas. Elle t’attendra, tôt ou tard."

Ses mots flottent dans l'air, presque comme une prédiction. Tu franchis le seuil de la porte, et le tourbillon de lumière t'engloutit, le temps et l’espace se dissolvant autour de toi, créant un mélange chaotique de visions et de sons. Tu sens la gravité de ce moment, comme si l’Univers tout entier attendait que tu fasses un choix final. Mais à cet instant précis, tu es libre. Libre de choisir, libre d’agir, libre de devenir ce que tu veux.

La lumière se dissipe lentement, et devant toi, un nouveau carrefour du Temps se dévoile, prêt à être exploré. Tu te tiens là, sur la ligne de l’inconnu, prêt à forger ton avenir… ou à le briser.

Que fais-tu, Docteur ?

MOI : Je regarde l'endroit où je suis, et il est composé de ?