Chapitre 9

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  Le commissaire partit en courant trouver le capitaine d'armes Jeff Logan afin de lui demander de lui remettre une arme et lui demanda de prévenir le commandant des faits. Celui-ci attrapa le maître d'équipage Eddie Sato pour lui prêter main-forte.

  À la suite de l'ordre du commandant les locataires du navire se dirigeaient vers les embarcations et la commis maître d'équipage Melody Jay Seaton distribuait des gilets de sauvetage à tous ceux qui n'en n'avaient pas.

  La notaire Kimberly Johnston se plaignait et demandait à la commis maître d'équipage de faire venir le commandant immédiatement pour dire exactement ce qui se passait. Les passagers étaient mécontents de laisser leur bien dans les cabines, mais ils n'avaient pas le choix, tous avaient pris sur eux leur sac à main et portefeuille en pensant qu'à sauver leur vie.

  Le commissaire quant à lui avait retrouver la trace des terroristes dans le théâtre où un groupe de danseuses essayaient de s'enfuir, mais ceux-là étaient armés et menaçait de tués les filles, Carson au côté de Sato pris une inspiration et mis une balle entre les deux yeux du serveur ; le plongeur alors posa son arme à terre puis avec du fil en nylon utilisé pour le spectacle le maître d'équipage l'attacha par des nœuds marins solides pendant que le commissaire le tenait encore en joue. Ensuite, Lynn, Anita, Kerry, Jenny, Meredith et Gillian chacune leur tour lui donna des coups de pieds avant de partir avec le reste du personnel fuyant sur le pont des canots.

  Sur le pont d'embarcation, le matelot qualifié Antonio Moretti attendait les ordres avec ses collègues ainsi que les stewards.

  Le quatrième officier Sam Fleming à droite, le deuxième officier Gabriel Brady à gauche étaient présent, chaque membre de l'équipage était à son poste suivant la liste.

  Après que les canots soient prêts, ils commencèrent à faire monter les passagers avec le capitaine en second qui supervisait et le commandant donnant ses ordres sur la passerelle. Le premier officier Stewart Pearce était parti chercher la médecin assistante Michelle Reed qui soignait les techniciens blessés à l'arrière du navire.

  Les officiers hurlaient aux passagers et aux employés libres de monter plus vite dans les canots sans bousculade, ils avaient eu des nouvelles du capitaine Andrews que le bateau se noyait de plus en plus vite. En même temps qu'il faisait le tour de gauche à droite (tribord, bâbord) de droite à gauche, il regardait si sa sœur et sa nièce étaient bien prêtes à embarquer.

  Dans chaque canot rempli un matelot devait en prendre la tête et les officiers devaient monter dans les derniers.

  Le commandant rejoignit les hommes radio et ceux-ci lui confirma que le paquebot USS JFK naviguait à 120 milles de l'Americana City et qu'il arrivait puis retourna sur la passerelle où le quartier-maître Marshall l'attendait avec des fusées prêtes à être utiliser.

  À 15h40, la terreur pouvait se lire sur chaque visage, passager et équipage ; chacun d'eux espérait sauver sa propre peau, la panique avait pris le dessus.

  Les officiers possédaient chacun une arme que le capitaine d'armes Logan leur avait fournie après la visite du commissaire de bord et les utilisaient en tirant des coups en l'air pour presser tout le monde.

  À ce moment-là le commandant c'était absenté dans sa cabine pour transcrire dans le journal de bord les événements, ensuivant, le complice des terroristes travaillant dans la salle des machines fit irruption dans le bureau et tira plusieurs fois lui faisant passer de vie à trépas sans avoir eu le temps d'utiliser son arme.

  Le capitaine en second alla voir les officiers un à un et leur demanda de garder leur sang-froid et d'arrêter les tirs. Presque tous les canots étaient à présent à la mer et le paquebot penchant faisait tomber les gens qui s'agrippaient comme ils pouvaient.

  Dans l'un des derniers canots, les médecins, menuisier, charpentier, et autres membres d'équipages étaient montés, ainsi que l'officier Fleming prenant la barre du canot ; il en restait plus qu'un et le navire s'engouffrait dans l'eau de mer à un point mortel.

  Le capitaine en second qui revenait à moitié mouillé de la cabine du commandant qu'il était allé chercher, voyant celui-ci mort, il avait récupérer le livre de bord qu'il essayé de protéger au mieux, ordonna aux derniers officiers et au reste de l'équipage de monter à bord du canot de sauvetage et leur signalant que le commandant était mort aussi, qu'il sauterait du navire à la toute dernière minute. Ainsi, ceux-ci n'attendirent pas deux fois qu'il leur répète l'ordre. Andrews était malheureux de n'avoir pu voir ni sa sœur ni Iriséa monter à bord d'un canot, mais priait en silence que cela soit le cas.

  L'eau va bientôt entrer dans sa cabine et elle a de plus en plus froid et sommeil, mais l'adolescente ne veux pas s'endormir parce qu'elle a peur que ce soit la dernière fois qu'elle a les yeux ouverts et peu de temps après Iriséa s'écroula.

  À cinq heures de l'après-midi, ce samedi, l'Americana City était dans le monde des poissons.

  Dimanche 3 janvier 2016

  À l'aube, la jeune fille se réveilla et entendit des voix. Des hommes nageaient au-dessus d'elle sans masques ni bouteilles d'oxygène et disaient qu'elle devait se faire soigner au plus vite par les « guérisseurs » et d'autres dans le fond, un peu plus loin, demandaient si elle était morte.

  Comme ils étaient dans l'élément humide, ils ne pouvaient communiquer que par télépathie, tout comme quand ils le faisaient pour correspondre avec les dauphins ; et elle pouvait les entendre, ainsi que leur parler comme si Iriséa l'avait toujours fait. Mais sa plus grande surprise fut de voir une queue de poisson qui remplaçait ses jambes ; et qu'elle ne s'était pas noyée.

  — En attendant, je vais lui mettre des bandages avec des algues, cela devrait la soulager, le temps qu'on arrive. En arrivant sur l'île, elle devrait pouvoir marcher.

  — Ça va, tu peux nager ? lui demanda l'un des hommes.

  — Oui, répondit-elle encore sous le choc et ce croyant en plein rêve.

  — C'est bon alors, on y va. En route, dit un autre.

  Ils étaient quatre.

  — À propos, mon nom est lord Ephinès, et lui – en montrant du doigt celui qui était sur sa droite –, c'est lord Diorès. Ces deux-là sont les jumeaux : Aphrosios et Hypérion, lui informe celui qui à l'air de décider pour tous le monde.

  — Assurer nos arrières ! Leur dit le second.

  Iriséa avait encore la vue un peu floue. La jeune fille les suivit en se tenant à l'un d'entre eux, très faible et silencieuse. Elle ne les connaissaient pas, mais elle se dit qu'elle avait peut-être une chance de survivre.

  Lundi 4 janvier 2016

  Le naufrage du paquebot l'Americana City eu de nombreux articles dans les journaux quotidiens et fit la une des journaux télévisés.

  Les survivants furent récupérés par le paquebot USS JFK qui naviguait à 120 milles de l'Americana City au moment du naufrage.

  Tous les rescapés durent donner leur nom à un officier chargé de les recenser.

  Un seul d'entre eux se fit passer pour un autre, encore un autre nom d'emprunt pour mener ses missions terroristes à bien ; sauf que celle-ci était une revanche personnelle et qu'il n'avait pas l'intention de mourir avec ses victimes, quant à ses complices, ils ne pourront plus jamais parler.   D'après la journaliste de CBS Harlie Myers, il y avait beaucoup de morts et peu de rescapés en passagers comme en équipage.

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