Lundi 23 mars 2020

Une minute de lecture

 Aujourd'hui, mon école a mis en place une classe virtuelle. Je n'ai pas encore eu de rendez-vous, mais les professeurs ont prévu une visio-conférence demain matin. Je vais devoir me lever plus tôt que d'habitude. En cette période exeptionnelle, je me lève le plus souvent vers midi, et je travaille l'après-midi. Certains professeurs ont planifié des appels pendant d'autres jours de la semaine, j'ai préparé un réveil. Le système de classe virtuelle est bien pensé, cela nous permet de travailler tout en restant confiné. La seule chose qui me déplaît est le fait qu'ils ont prévu des évalutations. Sur l'appel, ils vont mettre un sujet et nous laisser un temps imparti pour remplir notre copie.

 Le confinement me procure un sentiment d'isolement. Pendant la journée, je travaille de plus en plus et discute avec mes amis de moins en moins. Je prends toujours des nouvelles d'eux, mais moins qu'avant, ou du moins pas assez. Les autres jours je pouvais ressentir le paradoxe entre l'isolement physique et le rapprochement social. J'ai compris aujourd'hui que ce "rapprochement" comblait juste le vide laissé par l'isolement physique. Le manque de contacts et de personnes non-virtuelles provoque un raccrochement social, un besoin de parler. J'ai besoin de contact.

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