07h05
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Mizuki est toujours accoudée à sa fenêtre. Depuis son ouïe, les cris stridents des vulturis qui proviennent des montagnes au nord me sont audibles. Brusquement, une nuée passe dans le ciel, faisant au passage bouger les cheveux de Mizuki d’une bourrasque.
Cette nuée était assez petite. Je n’en ai compté que soixante-sept.
Mizuki observe les champs labourés, puis les bâtiments en pierre de taille, dotés de toits en tuiles.
Ce magnifique paysage change chaque jour et je ne m’en lasse jamais ! Mais parfois, je me demande qui sont mes parents biologiques.
Avec cette dernière pensée, me voilà de nouveau à vivre les sensations de Thomas. Il est relativement calme, mais je remarque qu'Éline n'est plus avec lui.
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