Chapitre 11: Que le tournoi commence !

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D’entraînantes mélodies de flutes ce firent entendre alors qu’une foule de plusieurs centaines de personnes ce rassemblait à l’écart du campement de la tribu Tavan. Tous ces corps ce bousculaient puis s’entre choquaient afin d’avoir une bonne place et un bon point de vue autour de l’enclos à mouton, décrotté et réaménagé en arène pour l’occasion. Sous les acclamations et les encouragement de la foule, huit concurrents, au centre de cette arène improvisé, était alignés face au chaman qui tenait un petit sac en peau de bête.

Le Chamane Laitro fit un grand geste de la main afin de demander le silence au public. Au bout d’une long minute il obtint un calme relatif et ce mit à prononcer à haute voix.

-Tribu de Tavan. La mort de notre bien aimé chef, bien que naturel, fut une tragédie pour nous.

De nombreuses personnes dans l’assistance baissèrent la tête afin d’honorer la mémoire de ce chef que la tribu appréciait beaucoup, avant que le chaman ne reprenne :

-Comme vous le savez, il n’a laissé aucun fils pour lui succéder. Conformément à nos lois, son successeur, si il n’est pas un homme de son sang, doit être celui qui est capable de faire couler le sang des hommes.

Suite à ces mots la foule émit une acclamations des plus vive.

-Et celui qui fera couler le sang des hommes aura également le droit de prendre pour épouse la fille de notre ancien chef. Dans le cas présent la ravissante Lyla.

Déclara le chaman en désignant une petite estrade sur laquelle avait était placé un siège d’où la principale concernée été installée.

Aligné, avec les autres participants, à quelques centimètres devant la clôture de bois, Quaidu ne put s’empêcher d’ouvrir la bouche en voyant cette fille qui lui plaisait tant. Pour l’occasion, elle avait été coiffée de tresses qui remontaient à l’arrière de sa tête et qui formaient un chignon impeccablement entrelacés d’un couvre chef fait de pièces argentés. Son teint, volontairement blanchit, dénotait avec ses joues qui avait été maquillé en rose. Ses sourcils, eux, avaient été affinés et le contour de ses yeux noirci, mettait en valeur son regard.

L’air inquiet, elle portait son intention sur Quaidu.

Celui-ci, ébahi par la vision qu’il avait devant lui, sentit son cœur s’emballer.

« Nous serons bientôt tous les deux »

Pensa t-il avant d’être interrompue dans ses rêves par Tatra qui lui donna un léger coup sur l’épaule et lui fit discrètement.

-Concentre toi sur les combats et rien d’autre !

-C’est ce que je fait.

Répondit t-il sans lâcher Lyla du regard.

-Tu parle. T’as l’air d’un ours devant un pot de miel !

Répondit Tatra depuis l’autre côté de la clôture avant que le chamane ne déclare :

-Afin de mériter la main de cette jeune femme et le titre de chef de la tribu de Tavan, les concurrents devront respecter deux règles ! Tout d’abord, chaque combat devra être en un contre un. II leur sera interdit d’utiliser une aide extérieure. Et, ensuite, ils auront l’obligation de cesser le combat si leur adversaire exprime le désire de ce rendre. En effet, à la fin du tournoi seul celui qui sera encore en vie et qui ne ce sera pas rendu, de vive voix, pourra être nommé vainqueur.

Une nouvelle acclamation anima alors la foule, impatiente que les combats commencent. Le chaman ce rapprocha des participants et les présenta en les pointant du doigt les un après les autres.

-Voici les concurrents ! En premier, le grand Osak de la tribu de Wana.

Dit-il en désignant un homme qui dominait tous les autres concurrents de par sa taille.

-En deuxième, Orda de la tribu Kaini de l’Est.

Celui-ci croisa les mains dans son dos et ce tint droit afin de montrer son sérieux au public.

-En troisième et en quatrième, les frères Abaqa et Abaqo de la tribu Nongai du Nord. Oui, vous avez bien compris. Ce sont des jumeaux qui ont choisit de participer ensemble à ce tournoi, sachant qu’ils ont toute les chances de devoir s’affronter entre eux.

Tout le monde regarda alors ces deux frères aux visages et aux expressions facials identiques. À savoir, une moue particulièrement antipathique.

En cinquième, sixième et septième, Batu, Tolul et le jeune Quaidu de la Tribu de Tavan.

Une vague d’applaudissements eu lieu lors de la présentation de ces trois participants, car si l’un d’eux venait à gagner, cela garantirait l’indépendance de la tribu.

-Et enfin en huitième, le général Baatar de la horde des Huns.

« Ouais ! » , « écrasez les ! », « Allez y général ! ». Firent quelques personnes dans l’assistance, visiblement convaincu par son discours de la veille.

-A présent, nous allons déterminer la répartition des combats. Tengri prendra soins de choisir qui combattra qui et dans quelle ordre.

Le chaman Laitro s’approcha alors de Baatar et ce plaça face à lui en ouvrant son petit sac en peau de bête.

-Dans ce sac ce trouve quatre paires de caillou sur lesquels des symboles ont été dessinés. Chaque caillou appartenant à la même paires aurons des signes identiques. Vous allez tous en piocher un. Votre adversaire sera celui qui aura le même symbole que vous. Et à la fin de la première session de combat nous réitèreront ce tirage entre les quatre vainqueurs pour connaître l’organisation des demies finales. Général Baatar, je vous en prie. Prenez un caillou.

Celui-ci plongea sa main pour en sortir un galet où était dessiné un cercle.

Batu, qui fut le second à piocher, tira un carré.

Le suivant à piocher fut Osak qui plongea son énorme main dans le sac pour en sortir une pierre qui y paraissait minuscule. Un cercle y était dessiné.

- Deux combattants ont tiré le cercle. Le premier combat sera donc entre le général Baatar de la horde des huns et le grand Osak de la tribu Wana.

Le chamane fit ensuite piocher aux jumeaux Abaqa et Abaqo qui tirèrent respectivement un triangle, et une croix.

Tolul tira à son tour une pierre et tomba sur un carré.

-Le second combat sera donc entre deux membres de la tribu de Tavan, Batu et Tolul.

Déclara le chamane avant de poursuivre sa distribution de minéraux ver Orda qui tira un triangle.

-Le troisième combat sera entre Orda de la tribu Kaini de l’Est et Abaqa de la tribu Nongai du Nord .

Puis ce fut au tour de Quaidu qui, par élimination avait déjà deviné qu’il devrait affronter le jumeaux restant, Abaqo.

-La croix ! Le dernier combat sera donc entre Abaqo de la tribu Nongai du nord et Quaidu de la Tribu de Tavan.

Quaidu lança encore un regard à Lyla avant de passer de l’autre côté de la barrière en bois, avec six des autres concurrents afin de laisser Baatar et Osak livrer le premier combat.

Malgré le brouhaha causé par la foule, les deux hommes ce placèrent l’un en face de l’autre, à quelque mètres de distance, par une démarche droite et discipliné.

De son côté, Quaidu ce plaça à côté de Tatra et de Zaya puis déclara :

-On va voir ce qu’il vaut cet « homme le plus fort du monde ».

-J’avoue être curieux de voir ça moi aussi.

Fit Orda en ce joignant à Quaidu.

-Son adversaire, ce Osak, risque de lui poser problème. Je crois ne jamais avoir vue quelqu’un d’aussi grand.

Dit Tatra en montrant d’un signe de la tête le colosses qui soulevait une énorme massue pleine de pics métallique.

-Il à l’air fort, mais à voir le positionnement de ses jambes, je ne crois pas qu’il utilisera des techniques de combat très élaboré.

Répondit Orda en fixant les jambes d’Osak, écartées et trahissant une charge en préparation.

Baatar, lui, resta droit , les bras ballants le long du corps et les yeux toisant son adversaire.

Malgré l’envie que ressentais Quaidu que les combats commencent il ne pus s’empêcher de remarquer que les Jumeaux Abaqa et Abaqo, placé à l’opposé de l’arène les regardaient d’un air maussade.

-Hey ! Orda, qu’es ce qu’ils ont les jumeaux à nous fixer avec des têtes d’enterrement ?

-Il doivent être déçu de devoir ce battre contre vous. Sans vouloir vous vexer vous n’êtes pas aussi impressionnant que les deux guerriers déjà présents dans l’arène.

Dit Tatra.

-Ce n’est pas ça, c’est seulement qu’il sont naturellement désagréable . Après tout ce sont des Nongai.

Affirma Orda.

Pendant ce temps les deux concurrents ce tenaient prêt et attendaient que le chaman lance le combat. La foule autour d’eux s’agitait d’impatience dans un boucan de plus en plus discordant.

À un tel point que les combattants durent garder un œil sur le chaman afin de s’assurer de ne pas rater son signal.

Lyla, quant à elle, restait assise sur son estrade. L’impatience la gagna comme le reste des personnes présentes, à la différence que la sienne était due à sa volonté que ces affrontement, censé lui rendre honneur, ce termine au plus vite.

Elle posa son regard sur Quaidu, en espérant qu’il aura le bon sens de ce rendre avant d’être blessé.

Tout à coup, la foule, déjà bouillante, devint euphorique lorsque le chaman Laitro tendit son poing devant lui et l’ouvrit comme si il venait de jeter quelque chose, signe que le combat pouvait commencer.

Comme ses jambes le laissait présager, Osak ce mit à foncer sur son adversaire tout en positionnent sa massue au dessus de sa tête et en poussant un hurlements.

Nullement impressionné par ses mouvements et par se cris, Baatar, en gardant ses bras le long du corps avança calmement d’un pas. Une fois arrivé à porté, Osak fit s’abattre sa massue sur son adversaire qui, par un deuxième pas, sur le côté cette fois, évita facilement le coup. Tandis que la lourde massue alla frapper le sol, Baatar, ayant toujours son épée dans son fourreau, serra les poings. Et c’est alors que ces abdominaux firent tourner le haut de sont corps, qui entraîna son épaule, qui entraîna son bras qui, lui, ce déploya pour que son poing donne un coup dans le menton d’Osak. Ce puissant uppercut propulsa le menton d’Orda si violemment ver le haut que certaines de ses vertèbres ce brisèrent dans un ignoble craquement que tout le monde entendit.

Mort sur le coup, Le grand Osak s’effondra lourdement sur le sol face à Baatar dans un silence presque surnaturelle. La foule, en ébullition l’instant d’avant marqua un blanc, choquée de la rapidité et la puissance de la scène à laquelle elle venait d’assister.

Quelques chuchotements, puis discussions ce firent entendre dans le public avant que le Chamane Laitro, désorienté par ce bref combat déclare :

-Le général Baatar gagne le premier duel. Le Grand Osak est battu.

« Ouais ! »

« Il est invincible ! »

Crièrent quelques personnes dans la foule.

-Whoua … Je veux dire, je savais qu’il était fort mais la… Il n’a même pas dégainé son épée.

Dit Tatra la bouche béante avant que Zaya ne lui donne un coup de coude dans les côtes.

-Tu ne vas pas le soutenir quand même ? Cette brute vient de tuer un homme sans lui laisser une chance rester en vie.

-Votre femme à raison. Sur un champ de bataille ce genre de mouvement peut ce justifier, mais lors d’un tournoi, tuer sans laisser à son adversaire le temps de comprendre qu’il ne fait pas le poids et de lui permettre d’abandonner, c’est du sadisme.

Dit Tatra en croisant les bras.

Quaidu, les mains sur la clôture de bois resta stoïque. Étonné par cette absence de réaction, Orda lui demanda :

-Et toi Quaidu, qu’es que tu en penses ?

-Je pense que tu as raison, il n’aurait pas du le tuer, en tout cas pas aussi vite. Ce type est dangereux !

Surpris que par le sérieux et la maturité des mots de Quaidu, Tatra lui dit plein d’espoir.

-Oui complètement. Content de voir que tu reviens à la raison. Maintenant vas voir le chaman et dit lui que tu à compris que ce tournoi n’est pas pour toi.

-Tu es fou où quoi ? Maintenant que j’ai vue ça , plus rien ne me fera abandonner.

Rétorqua Quaidu avec vigueur. Voyant l’incompréhension sur le visage de son cousin il décida de lui expliquer les conclusions qu’il venait de tirer du premier combat.

-Baatar n’est pas motivé par l’envie de ce battre, ni même par celle de gagner, puisqu’il pense que c’est déjà dans la poche. Ce qu’il veux c’est tuer. Et il est hors de question que je laisse un malade de ce genre toucher à Lyla !

-Combattants suivants ! Veuillez prendre place.

Déclara le chaman de vive voix alors que trois hommes déplaçaient, non sans difficultés, le corps du géant qui venait d’être terrassé.

Tolul et Batu rentrèrent dans la zone de combat et prirent place l’un en face de l’autre en ce souriant.

-Leurs positionnements est déjà nettement plus intéressant que celui de Osak.

Fit Orda en les scrutant avec attention.

-Ce sont, tous deux des amis d’enfances, je ne pense pas que l’issue du combat sera aussi expéditive que le précédent.

Expliqua Tatra qui avait remarqué leurs sourires.

Le chaman Laitro lança le signal et les deux combattants s’approchèrent lentement l’un de l’autre. Chacun calcula méticuleusement ses déplacements jusqu’à ce que Batu donne le premier coup d’épée. Celui-ci fut esquivé par Tolul qui contre attaqua en donnant un coup qui effleura le tissu placer sur le torse de son adversaire.

Batu ria de ce coup qui, bien qu’ intelligent fut un raté.

Les deux hommes échangèrent encore quelques coups qui furent tous esquivés ou parés avec amusement par chacun. Jusqu’à ce que Tolul donne un coup ver le bas qui entailla la cuisse de Batu. Surpris par la douleur, il perdit l’équilibre et tomba sur son fessier. Il posa son épée, leva les mains et cria.

-Je me rend !

- Tolul gagne le deuxième duel ! Batu à été vaincu !

Tolul rengaina alors son épée et tendit la main à Batu pour l’aider à ce relever sous les applaudissements de la foule satisfaite du fair-play de ce combat.

-C’était moins impressionnant mais nettement plus honorable que le combat entre Baatar et Osak.

Dit Orda.

-Concurrent suivant, veuillez gagner vos places.

Orda rejoignit le centre de l’enclos et fit face à Abaqa, l’un des jumeaux. Tout deux dégainèrent leurs épées et les maintenir en hauteur prêt à frapper ver le bas.

Le chaman Laitro lança le signal et les combattants commencèrent par ce tourner autour prudemment, tout en gardant leurs lames au dessus de leurs têtes.

Orda feintât une attaque en avançant rapidement. En réaction Abaqa recula, automatiquement d’un pas.

-Orda est en train mesurer le niveau de son adversaire en mettant à l’épreuve ses déplacements. Et visiblement Abaqa doit être bon, il sait gérer les distances de combat.

Expliqua Tatra à Quaidu qui fixait chaque mouvements des deux combattants.

Malgré cela, Abaqa donna un coup ver le bas qui fut bloqué par Orda. Celui-ci entraîna la lame de Abaqa sur le sol grâce à la sienne. Puis, dans un enchaînement de gestes, bien exécuté, il attrapa le jumeaux par le col, le tira à lui et le fit chuter sur le ventre grâce à un simple croche pied. Abaqa mit quelques secondes pour comprendre ce qui venait de lui arriver puis tenta de se relever, mais il sentit tout à coup la froideur d’une lame à l’arrière de sa nuque.

-Dit les mots !

Ordonna Orda, placé au dessus de son adversaire et prêt à appuyer de tout son poids sur le pommeau de son épée, don le bout était sur le point de transpercer Abaqa.

Les yeux rivé sur le sol Abaqa lança quelques injures puis déclara à haute voix :

-Je me rend !

-Orda est le vainqueur de ce duel !

Fit le chamane alors que la foule applaudit cette victoire avec moins d’entrain que la précédente. La raison étant que le vainqueur n’était pas un membre de la tribu Tavan.

-Tu est prêt ?

Demanda Zaya à Quaidu.

-Ça fait longtemps que je suis prêt !

Répondit-il en resserrent la ceinture à laquelle son épée est accroché.

Il bondit par-dessus la clôture de bois pour ce mettre en place sans remarquer l’aire, toujours plus inquiet, de Tatra qui le regardait s’avancer. Zaya, quant à elle, alla attraper son mari par la taille pour le rassurer et lui dire à l’oreille :

-Détend toi. Il est moins bête qu’on ne le pense.

-Mmm…Je sais qu’il n’est pas si bête, il ce comporte exactement comme sa mère. Buté comme c’est pas permis, mais foutrement attachante. Quand elle m’a demandée de l’élever… Avant que la maladie ne l’emporte, je n’ai pas hésité une seconde. Et je lui ais juré de m’occuper de lui, comme elle c’était occupé de moi. Aujourd’hui j’ai l’impression de lui avoir menti.

Dit-il en serrant sa femme contre lui.

Pendant ce temps ,Quaidu, croisa Orda qui allait pour rejoindre Tatra et Zaya.

-Bien joué Orda. Tu lui à mis la pâtée.

-Merci Quaidu, je te souhaite bonne chance. Et méfie toi, si les deux frères ce battes de la même façon, ton adversaire sera ce positionner pour t’obliger à te mettre en danger. Laisse le plutôt attaquer en premier.

Répondit Orda avant de s’éloigner.

-D’accord, merci du conseil.

Alors qu’il ce positionna, Quaidu vit les jumeaux parler entre eux avec hargne et il discerna une phrase malgré le brouhaha de la foule.

« On ne peut plus ce permettre de perdre, massacre le, ce gamin ! »

Amusé, un rictus apparut sur le visage de Quaidu. Il ce tourna alors ver Lyla qui, le visage caressée par le soleil, lui sembla plus radieuse que jamais.

« Vous rêvez les grincheux, c’est moi qui vais gagner »

Pensa-t-il, gonflé par la vision de Lyla qu’il venait d’avoir. Il ce concentra maintenant sur son adversaire et dégaina son épée.

Il garda le bout de son arme au niveau de ses pieds, contrairement à son adversaire qui lui la plaça au dessus de sa tête.

-Mais qu’es ce qu’il fait ? Je lui ai pourtant appris qu’il fallait toujours garder son épée en hauteur pour parer plus efficacement n’importe quel coup.

S’exclama Tatra, surpris par la position de Quaidu.

-Il cherche peut-être à mettre en confiance son adversaire, pour le pousser à attaquer sans réfléchir.

Répondit Orda en s’appuyant à la clôture.

C’est alors que le chamane ce prépara à lancer le combat sous le tumulte de la foule, qui explosa, lorsqu’il fit le geste annonçant le début de l’affrontement.

Profitant de l’ouverture que représentait l’épée baissé de Quaidu, Abaqo s’avança rapidement et donna un coup en diagonale.

L’adolescent l’esquiva de justesse en reculant d’un pas. Il tenta alors de désarmer de son adversaire en bloquant son arme, maintenant dirigé ver le bas, mais Abaqo réitéra son coup en sens inverse et blessa Quaidu au dessus de son œil gauche.

L’arcade sourcilière tranché, il recula rapidement et plaça sa mains gauche sur sa plais en jurant.

Dans le public, Zaya, toujours enlacés avec son mari, sentit les bras de ce dernier ce resserrer de plus en plus fort sur elle.

Le cerveau altéré par la douleur Quaidu fonça sans réfléchir sur son opposant et tenta de lui asséné un coup décisif. Abaqo l’esquiva sans effort puis, profitant le la proximité offerte par son adversaire, il donna un puissant coup de pommeau dans la poitrine de Quaidu qui, Le souffle coupé recula.

Le thorax endolorie, Quaidu décida de finalement lever son épée au dessus de sa tête afin de décourager son adversaire de revenir à la charge. Le sang qui coulait de son sourcil irritait son œil, l’obligeant à garder sa main sur sa blessure. Il maintenait donc son épée, de plusieurs livres, au dessus de sa tête avec un seul bras, qui commençais déjà à fatigué.

Il garda cette position face à Abaqo qui ce rapprochait lentement et qui attendait maintenant que le bras de Quaidu ce courbe sous le poids de son arme.

Un œil brouillé par le sang , un bras indisponible, un autre prêt à plier sous le poids de l’épée et un adversaire sur le point de ce jeter sur lui…Le jeune homme inspira avant d’expirer profondément.

- Et puis zut !

Fit calmement Quaidu avant de jeter son épée sur Abaqo. Ne s’attendant pas à une manœuvre aussi osé ,l’homme dévia le projectile avec son arme mais regarda, par reflex, où l’épée de son adversaire avait atterrit.

Pour parer ce lancer, il avait du baisser le bout de son arme ver le sol. Quaidu, profita alors de l’ouverture dans la défense de son adversaire, pour ce jeter sur lui.

Il empoigna le poigné d’Abaqo, plaça une jambe derrière celle de son opposant et poussa de tout son poids pour le faire trébucher. Tout deux tombèrent au sol. Mais le jeune homme ce retrouva par-dessus Abaqo, en position de force.

Devant ce revirement de situation la foule, en effervescence, ce mit à scander le nom de Quaidu.

Abaqo ce débâtit et tenta de dégager son poignée, toujours agrippé par le jeune homme , afin de lui donner un coup d’épée.

Quaidu garda fermement la main droite de son adversaire sur le sol et alla coincé la main gauche de celui-ci sous son genou. Sa propre main gauche libéré et son adversaire immobilisé, il la plaça sur la gorge d’Abaqo et resserra ses doigts aussi fort qu’il put.

Sa paupière, précédemment tranché, continua de saigner et de lui irriter l’œil. Pour mettre un terme a cette gêne il ferma les yeux, il n’avait plus besoin de voir. La victoire était a lui. Les cris du public ce mirent à résonner dans sa tête. Un profond sentiment de puissance l’envahit alors. Au point qu’il lâcha un râle de plaisir.

Toutefois, son bien-être fut perturbé par ses doigts. Ceux-ci sentirent que le cou d’Abaqo émettait des vibrations différentes de celle sentit jusqu’à maintenant. Quaidu rouvrit les yeux pour découvrir un visage déformé par la strangulation.

Abaqo bougeait ses lèvres, maintenant violacées. Ses yeux, injectés de sang, semblaient supplier.

Face à une telle vision, Quaidu resta méfiant mais relâcha légèrement la pression de ses doigts.

Cette afflux d’air dans les bronches fit tousser Abaqo, qui s’empressa de dire d’une voix faible et cassé:

-Je me rend !

-Dit le plus fort !

Lui cria Quaidu alors que la foule ce calmait afin d’entendre la fameuse formule.

-Je me rend !

-Le jeune Quaidu gagne le combat !

Cria joyeusement le chamane qui sortit un instant de son rôle, normalement impartial.

-Oui !

Lança Tatra en gardant les dents serré au milieu de la foule qui criaient. Certaines personnes chantonnèrent même. Deux membre de la tribu de Tavan avaient tout de même atteint les demies finales.

Quaidu ce releva pour trouver le regard de Lyla, et la vit debout en train de l’applaudir. Il regarda ensuite son adversaire, encore au sol, qui tentait de reprendre son souffle. Satisfait il ce pencha au dessus de lui pour lui dire :

-Alors, pas mal pour un morveux, hein !

S’attendent à avoir le droit à un regard noir Quaidu fut des plus surpris de voir des larmes couler des yeux de son adversaire.

Abaqa rejoignit son frère au sol et lui demanda :

-Tu vas bien ?

-Je suis désolé, j’ai échoué ! Tout est perdu par ma faute !

Lui répondit Abaqo en continuant de pleurer. Son frère le prit dans ses bras avant de lui dire :

-Ne t’en fait pas.On va trouver une autre solution ! Il le faut !

Quaidu ne sut qu’elle émotion ressentir face la conversation à laquelle il venait d’assister. Il fut malgré tout sorti de sa réflexion par un groupe de personne qui l’entouraient pour le féliciter de sa victoire.

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