Chapitre 28 : Une de plus.

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Gamine, blondasse, tarée, jurait Marry dans sa tête suite au coup bas d'Alicia. Bientôt elle sortirait et lui collerait un pain. Qu’est-ce qu’elle avait fait pour mériter ça ? Le manque de place sur ses doigts, alors qu'elle énumérait ses méfaits, lui fit secouer la tête. Elle les cacha dans sa chevelure et poussa un râle en se retournant vers sa compagne de cellule. Par-dessus tout, elle se retrouvait coincée avec "elle".

Eglantine avait prit place sur l’immense malle aux ballons. Ses pieds ne touchaient pas le sol, de peu. Ceux-ci, se balançaient frénétiquement dans le vide. Quant à ses mains : ses doigts s'entremêlaient et ses pouces dansaient ensemble. La douce n'osait lui jeter un regard, par peur que sa colère ne croît. Et Marry ressentait ce comportement, craintif, qui la mettait hors d'elle.

· Est-ce que tu sais pourquoi cette folle nous a-t-elle enfermée ? demanda la blonde, tentant de canaliser sa colère.

· Non, enfin, bégaya-t-elle.

· Enfin ? insista-t-elle.

· Eh bien, je crois que…

· Arrête d’hésiter ! Soit tu parles, soit tu te tais, mais tu choisis !

· Alors arrête de crier !

Visage crispé, corps recroquevillé, l'effort fournit par Eglantine pour se faire entendre semblait énorme. Marry déposa sa main sur sa taille, et roula sa langue contre l’intérieur de sa joue, excédé. Elle ne la supportait pas : ses mimiques, sa façon de se reprendre et les respirations qu'elle prenait avant de parler.

· Alicia pensait que je voulais avoir une discussion avec toi, expliqua-t-elle calmement.

· Et pourquoi ça ? fit Marry en levant un sourcil.

· Nous parlions du fait que… que j’ai pris ta défense dans les vestiaires, et...

· Toi ? Tu as pris ma défense ? Et je peux savoir pourquoi ?

· Tes amies disaient que tu étais à la botte de Blear, hésita-t-elle.

· Ah… ça ne m’étonne pas d’elles… Ouais, vraiment pas étonnant, murmura-t-elle.

· Est-ce que ça te blesse ?

· Quoi ? Je t’en pose des questions moi ? J’en ai rien à faire, dit-elle en croisant les bras. Ce ne sont pas vraiment mes amies, ces filles.

· Alicia m’a demandé si je voulais être ton amie, parce que j’avais pris ta défense, et je lui ai simplement dit que j’aurais aimé que toute cette histoire soi finie.

· Finie ? Amie ? Dieu que c’est drôle ! Et c'est une raison pour nous enfermé ?! Tu devrais peut-être revoir la liste de tes amis ! Et tu te trompes, c'est loin d'être fini !

· Pourtant, nous devrions profiter de cette occasion, répondit-elle sérieuse.

· Tu ferais mieux de te taire…

· Tu m’as dit de ne pas hésiter !

· Si c’est pour dire ça tu peux la fermer !

La voix de Marry se brisa. Elle attrapa sa propre gorge comme pour récupérer le son qu’elle venait d’émettre. Ses lèvres tremblaient, comme l’étreinte autour de son cou. Et quand elle la lâcha, pour amener ses doigts devant ses yeux, elle lui tourna le dos pour éviter qu’elle ne voit leur éclat.

L’air désolé d’Eglantine montrait pourtant qu’elle savait. Elle se tût, regardant Marry s’asseoir sur le tas de tapis au milieu de la pièce. Le dos qu’elle lui montrait semblait si triste. Eglantine remarqua son malaise, à la façon dont elle remit ses cheveux en arrière. Un vieux réflexe sans doute. Silencieuse, son esprit jouait un vacarme incessant : Comment pouvait-elle discuter avec elle ? Comment devait-elle s’y prendre pour éviter sa colère ? Elle ne connaissait que l’attaque par le front, comme le faisait Chuck. Mais le courage lui manquait. Et puis, elle ne cherchait pas à prendre le dessus. Elle voulait simplement s’adresser à elle en tant qu’égale.

Mais le silence persistait. Alors qu'elles avaient encore tant de choses à dire, aucune n’osaient reprendre la parole. La fuite s'avérait plus simple.

Mais le silence persistait. Alors qu'elles avaient encore tant de choses à dire, aucune n’osaient reprendre la parole. La fuite s’avérait plus simple. On entendait plus que leurs respirations dans la salle, provoquant un malaise de plus. Eglantine osait à peine ravaler sa salive, craintive qu’elle l’entende déglutir. L’aura meurtrière qui se dessinait autour d’elle ne la rassurait pas. La douce s’irrita : cet énième souffle n’était-il pas un signe de sa part ?

· Tu es devenu plus proche de Blear ? Je me posais la question, car...

· Je t’ai dit que si tu voulais parler…

· Est-ce qu’elle est aussi froide que tout le monde le pense ? s'empressa-t-elle de demander, les autres ne sont pas du tout comme je l'imaginais.

· Ça ne te regarde pas, je préfère garder ça pour moi de toute façon.

· Tu t’es attachée à elle, conclut-elle.

· Et c’est si étonnant ? lui fit-elle soudainement face, tu t'es bien attachée aux autres Richess, au point de sortir avec Michael ? Quelle bêtise d’ailleurs !

· Ce n’est pas une bêtise, se fâcha-t-elle. Et c’est ce que tu prétends, mais finalement tu n’as rien tenté contre nous…

· Tu peux dire merci à ton très cher ami, Chuck Ibiss, marmonna-t-elle.

· La Marry Stein que je connais ne se soumets pas, et encore moins à Chuck !

· Tu ne sais rien de moi !

Marry se leva violemment. L'autre décida de lui faire face, l’occasion trop précieuse, pour être perdue.

· Je sais qu’au fond tu n’es pas si méchante ! Je sais que tout ce que tu as fais, c’est parce que… tu étais triste. Si tu avais voulu continuer, Chuck ou pas, tu l’aurais fait !

· Tu ne sais rien…

· Tu m’as aidée l'autre jour et...

· Je ne t’ai pas aidé et je n’ai aucun compte à te rendre !

· Il faudra bien qu’on en parle un jour, Marry !

· Et parler de quoi, hein ?

· Shad…

· Je ne veux pas entendre son nom…

· Tu dois faire ton deuil ! Il est temps que nous en parlions, j’ai tellement de choses à te dire… Je voudrais m’excuser et…

· T’excuser de quoi ? D’avoir tué mon petit ami ?!

Ces mots furent comme une gifle pour Eglantine. Instantanément deux larmes glissèrent de part et d’autre de ses joues. L’expression de Marry changea également, des crocs visibles, aux zygomatiques se tirant vers le bas.

· Pardon, je, balbutia Marry.

· Tu… ne le pense pas ?

· Ce n’est pas ce que je voulais dire, je...

· Tu vois ! Si tu étais mauvaise, tu le penserais ! S’il te plait, parlons-en, arrangeons cette situation, je n’en peux plus de devoir…

· Et qu’est-ce que tu veux qu’on se dise ?! Que l’homme qui devait faire partie de ma vie ne pensait qu’à ton petit cul, et qu’il a préféré sauter devant la voiture pour te sauver la vie plutôt que de me rejoindre ?! Est-ce que tu sais ce que ça fait ! Non, tu ne sais pas… Tu ne sauras jamais… Aaah… Si seulement j’avais été à la hauteur, convia-t-elle en se mordant la lèvre.

· Marry, ce n’était pas ta faute, fit-elle en voulant attraper sa main.

· Ne me touche pas !

La gifle s'envola sans peine sur sa joue déjà meurtrie par les larmes, et qui suivit le mouvement de sa main. Eglantine ramena la sienne sur sa mâchoire, et se pinça les coins de sa bouche, dont les lèvres se ramenaient en cœur. Elle releva brusquement le visage, montrant une expression que Marry ne lui connaissait pas. La rage. Un nouveau claquement se fendit dans l'air, bien plus violent que le précédent. Marry se rattrapa aux tapis derrière elle.

· Ah ! Mais qu’est-ce que ça fait du bien ! s’exclama Eglantine pourvu d'un sourire soulagé. Aller arrêtons ça, dit-elle d’une voix douce en voyant la mine affreuse de Marry.

Elle se dirigea vers elle, les bras grands ouverts et la saisit ensuite par les épaules pour l'inclure dans cette étreinte. Elle serra son ennemie, toujours en état de choc, de toutes ses forces. Il fallait lui convier ses sentiments. Son envie de faire la paix. Marry n'arriva pas à contenir ses larmes. Les vannes ouvertes et la honte disparue. Ses pleurs, tels ceux d'un enfant, grondait dans ses poumons. Eglantine devait maintenir son corps, pris de convulsions, qu'elle laissait entre ses mains. Les siennes agrippait son dos, enfonçant ses ongles dans le tissu de sa robe. Elle perdit l'équilibre et se rattrapa à son visage, lui chuchotant des mots doux. Une tentative vaine, qui n'apaisait pas sa peine. Elle hurlait. Évacuait , tout ce qui n'avait jamais voulu sortir. Tous les sentiments qu'elle se refusait depuis qu'il était parti, et ce dans les bras de celle qu'elle avait tant haïe. Les crocs dans la peau de ses lèvres, en intimité, pour ce moment qu'elle ne s'était jamais accordée. Eglantine essuya le sang sur celles-ci, et la retint tandis qu’elle se laissait glisser contre les tapis. Elles tombèrent ensemble. Jamais elle ne la lâcherait, elle devait la soutenir. Calmer cette douleur pour laquelle ses griffes s'enfonçait dans son crâne.

***

Les cris arrêtèrent Michael était prêt à bondir sur la porte. Nos regards fuirent ceux des autres en les entendant. “Agonie”, pensais-je. Cette détresse déchirait mes entrailles. Personne n’osa entrer.

Chuck se mit à faire les cent pas, glissant ses doigts tremblants de part et d’autre de son crâne pour plaquer ses cheveux en arrière. J’agrippai son bras, il semblât reprendre ses esprits. Katerina, adossée à la porte d’entrée du gymnase, détournait son regard du nôtre. Elliot, et Michael attendaient sur un banc, côte à côte. Ils se tenaient fermement la main.

Seule Alicia, restait calme. Elle faisait face à la porte de la réserve qu’elle avait fermé quelque temps plus tôt. Elle déposa sa main dessus, et s’accroupit en la glissant tout du long. Elle s’installa en indien au sol, et je décidai de la rejoindre, attendant que l’orage passe.

· Tu vas te faire mal, souffla Eglantine à Marry qui se frottait le visage frénétiquement dans une tentative veine de sécher ses larmes.

· Je déteste ça, répondit celle-ci. Tu dois me prendre pour une folle, je crie, puis je pleure… et toi, tu…

· Tu n’es pas folle, simplement triste et pleurer fait partie de la guérison.

· Pourquoi ? Pourquoi tu es comme ça ?! sanglota-t-elle, à prendre soin de moi, alors que j’ai été si, s'arrêta-t-elle pour reprendre sa respiration. J’ai été horrible avec toi, et toi tu… tu es là à me consoler…

· Parce que je suis la seule qui puisse partager ta peine, lui sourit-elle. J’étais présente, et m’en souvenir est douloureux, mais ça ne le sera jamais autant que toi… Et puis, c’est un peu de ma fau…

· Ce n’était pas ta faute !

· Et ce n’était pas de la tienne non plus, murmura-t-elle.

· Si, je n’ai pas été à la hauteur…

· Tu l’as été, tu es restée forte et…

· Non, je ne l’ai pas été ! Je n’ai jamais été à la hauteur, si seulement j’avais fait plus d’efforts pour qu’il soit comblé… Si seulement j’avais été un peu plus comme toi… Plus intelligente, plus studieuse, plus calme… Et plus jolie… Si j’avais su me montrer à ta hauteur, rien de tout ça ne serait arrivé !

· C’est faux ! Je refuse que tu dises ça ! Est-ce que tu te rends compte de ce que tu dis ? Il ne s’est tout simplement par rendu compte du joyau qu’il avait sous les yeux, c’est le seul fautif !

· Jo…yau ? Tu exagères, tu es si…

· Tu es belle Marry !

· Ça, je le sais, avoua-t-elle en baissant les yeux.

· Mais tu n’es pas seulement belle, tu es magnifique ! Tu dis que je suis parfaite, mais est-ce que tu sais à quel point j’aurais voulu être comme toi ? Tu es incroyable…

· Arrête, ça ne sert à rien de me flatter…

· Je le pense ! Dès que tu as mis un pied dans cette école, tous les regards se sont posés sur toi, et ce n’est pas étonnant, parce qu’en plus d’être belle, tu es intelligente et tu réussis tout ce que tu entreprends. Et avec le sourire ! Alors oui, moi aussi, mais je ne le fais pas toujours avec plaisir. Tu as tellement de classe, tu es forte, et cette force de caractère, je rêve de l’avoir…

· Tu en as…

· Non, je suis timide, introvertie… Je suis la fille « fragile », alors que personne n’ose s’opposé à toi. Tu es brave et tu rayonnes… Moi, personne ne me remarque, pas comme toi… Je suis celle qui ne « s’exprime pas bien », « qui n’arrives pas à parler » …

· C’est ma faute si tu penses ça et aux filles… Si nous n’avions pas été si méchantes...

· Bien sûr que si ! C’est comme ça que je suis, c’est ma personnalité… Et même si tu m’as fait souffrir, au point que je me cache dans les toilettes pour pleurer, et au point que je fasse tout pour ne pas te croiser, toi et ton groupe, comme quitter le réfectoire plus tôt…

· Je suis vraiment horrible, s'horrifia-t-elle.

· Laisse-moi finir. Tu m’as fait souffrir, oui, mais j’étais déjà timide avant ça… Et je veux que tu le saches, je...

· Je suis… tellement désolé… Comment est-ce que tu arrives à ne serait-ce que me regarder dans les yeux ? Ne me console pas, je n’en ai pas besoin...

· Je te pardonne Marry.

· Non…

· Marry, je te pardonne, répéta-t-elle en lui attrapant les mains.

· Non, non, non ! Tu ne peux pas ! Je ne me suis même pas excusé correctement...

· Je sais que tu es désolé, tu n’as pas besoin de me le dire !

· Non, laisse-moi m’excusez… Eglantine, j’ai été horrible avec toi… Je t’ai fait tant subir… Vraiment… Je suis tellement désolé, fondit-elle en larmes.

· Moi aussi, je m’excuse, d’avoir été là où je n’aurais pas dû… En un sens, moi aussi je t’ai mené la vie dur… Alors excuse-moi…

· Non, tu n’as pas besoin de t’excuser…

Eglantine esquissa un sourire, aussi tendre que sa personne et l’enlaça à nouveau. Marry refusait d’abord son étreinte, et puis se laissa cajoler par la petite. Elles se regardaient à nouveau et se sourirent réciproquement.

De l’autre côté de la porte, Alicia lança un regard rieur à ses amis, amplement satisfaite. Elliot mit une tape dans le dos de Michael, qui soupirait en se rendant compte que cette querelle touchait à sa fin. Katerina hocha de la tête plusieurs fois vers la blonde et rit en voyant la mine soulagée de Chuck.

· Eh bien, il est temps d’ouvrir… Les filles !!!

Alicia tambourinait la porte plusieurs fois, marquant sa présence à Eglantine et Marry. Elles sursautèrent, et se relevèrent en vitesse.

· Vous avez fini ?? s'écria-t-elle.

· Oui, Alicia…

· Non ! s’exclama Marry.

· Il est temps que nous sortions...

· Mais tu m’as vue ? Je ne peux pas sortir comme ça, elle va voir que j’ai pleuré et…

· Ne t’inquiète pas, elle ne juge pas.

· Oui mais… Les autres sont là ? Je les entends, je… Si Chuck me voit comme ça, je…

· Ah, je ne peux pas te promettre qu’il ne fera pas une remarque, rit-elle.

· Tu vois, et puis qu’est-ce que je vais leur dire ? A leurs yeux… je suis un monstre qui…

La porte s’ouvrit sur les deux filles, Marry courbée en train d’expliquer avec ses mains et murmurant qu’elle ne peut pas leur faire face, alors qu’Eglantine la regardait pleine d’interrogations. Elles se retournèrent et plissèrent les yeux, aveuglées par la lumière entrant dans la réserve.

· C’est qui le monstre ?! Et vous savez qu’on entend tout d’ici ? Parce que c’est le cas hein ! S’exclama Alicia.

· Tout ? frissonna Marry.

· Oh, c’est un peu gênant, gloussa Eglantine.

· Mais c’est pas drôle ! s’énerva la blonde.

· Déjà en train de crier ? Je suis étonné que tu aies encore de la voix, dit ironiquement Chuck.

· Quoi… rougit-elle.

· La ferme Chuck ! rétorqua Alicia.

· Je pensais que Mademoiselle Stein avait plus de répartie que ça, ajouta Katerina en se rapprochant d’elle.

· Je… Je ne suis pas souvent prise au dépourvu, mais…

· Mais là, tu es totalement coincé, pouffa de rire Elliot.

· Alors qu’est-ce qu’on va faire d’elle ? demanda Chuck en lui lançant un sourire malicieux.

· Je me le demande bien, ris-je à mon tour.

Ils encerclaient Marry, seul Michael restait à l’écart. Lorsqu’il décida de s'avancer, ce fût pour la dévisager. Il la fixait sévèrement, et puis frotta ses mains ensemble, mal à l’aise.

· J’espère que ça n’arrivera plus… Tout ça, avec Eglantine… Tu l’as vraiment fait souffrir.

· Michael, on a fait la paix, dit-elle en le rejoignant.

· Qu’importe, je veux l’entendre me le dire, répondit-il sérieux.

· Eh oh, tu plombes l’ambiance ! S’exclama Alicia.

· Non… Il a raison… Ah… Je me sens comme une enfant… Rougit-elle. Je promets que ça n’arrivera plus… Et je m’excuse, également, pour toutes les répercussions que ça a pu avoir sur vous, je suis sincèrement désolé, finit-elle fièrement.

· Très bien…

· Alors, tu nous rejoins chérie ? Proposa Chuck en lui lançant un sourire malicieux.

· Ché… Toi, je te jure que… Et puis, peu importe ! Vous rejoindre ? Ce n’est pas un peu trop ?

· Mais au fond de toi, tu le veux n’est-ce pas ? La nargua-t-il.

· Mmm c’est vrai, est-ce qu'on t’accepte ou est-ce qu'on ne t’accepte pas ? Ajoutais-je en plaisantant.

· Ahahah, si même Dossan s’y met, c’est qu’on est sur une question fâcheuse ! S’exclama Elliot.

· Je vote pour, vaut mieux l’avoir à nos côtés de toute façon, sourit mesquinement Katerina.

· Mais je…

· Je suis tout à fait d’accord, rit Eglantine.

· Oh yes ! Une en plus ! Ah… Mick ? s’inquiéta soudainement Alicia.

· Tant qu’elle se tient bien… Hum, mais je sais que ce n’est pas possible, plaisanta-t-il.

· Alors adjugé ? Conclus-je.

· … Et qui vous dit que je veux rentrer dans votre petite secte ? Répondit-elle fiérement.

· Oh allez, c’est certains que tu le veux ! S’exclama Eglantine toute souriante.

Marry s'arrêta deux secondes sur chacun de nos visages, et s'empara d'un grand sourire à son tour. A ce moment précis, nous sentions tous un poids s'envoler, éblouis par son visage ensoleillé.

- Si je n'ai pas le choix, plaisanta-t-elle. Ah mais... Qu'est-ce que je vais faire ?

- Mmm de quoi tu parles ? Se pencha Alicia.

- Blear... Qu'est-ce que je vais lui dire ? S'inquiéta-t-elle.

- Tu penses qu'elle voudrait se joindre à nous ? Demanda Eglantine.

- Arrête, c'est impossible... Dis-je affirmatif.

- Il s'agit de la reine des glaces après tout, ajouta Chuck.

- Elle n'est pas si froide, honnêtement elle est même plutôt...

- Glacial ? Intervint Alicia. Je vous le dit tout de suite les gars, vous faites-ce que vous voulez, mais celle-là, je la supportes pas.

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