Mon beau miroir
J'ai pris la plume un jour pour éclairer ton ciel
Pour te conter l'amour, la douceur de son miel
Pour te transmettre un peu de ma folle espérance
Tenter de t'extirper de ton obscure errance.
J'aurais pu te parler, sans verset, simplement
Trop de timidité, hélas, c'est mon tourment
Voilà pourquoi je crois, m'est venue cette rime
Et pourquoi j'ai lancé cette lettre anonyme.
J'ai dû creuser en moi, affrontant le réel
Jetant le superflu, gardant l'universel
Je ressentais pour toi une telle attirance
J'ai voulu te séduire en toute transparence
Et sur ce chemin j'ai compris, bizarrement
Que c'était toi en fait, le doux médicament
Qu'en explorant ainsi le fond de mon intime
Je sortais peu à peu, moi aussi, de l'abîme
Tu fus mon beau miroir et mon inattendu
Tu fis renaitre gloire et désir éperdu
La poésie, l'espoir et ma belle maxime.
©MhPoèmes
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