Rencontre, souvenirs et prédiction.

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Igfride galopait, sa chevelure rousse flambait au vent, elle ne boudait pas son plaisir. Belle, heureuse et libre sous un ciel où les nuages effarouchés passaient comme un vol d’oies sauvages. Elle avait échappé à son escorte et profité de ses instants de solitude pour faire le point sur sa vie et les taches qui l’attendaient. Elle avait décidé de couper par les bois, quittant ainsi les dalles sonores de la voie qui portait son nom et qui devait la mener en son royaume montagneux.

Les heures passaient dans cet abîme vert presque bleu.

Insidieux le temps filait sans qu’elle ne s’en aperçoive, le soleil avait disparu derrière les collines et les ombres grandissaient avec le crépuscule. Bientôt la forêt fut sous la nuit silencieuse, et les chênes fantômes noirs se dressaient dans l’ombre barrant la route à son cheval fougueux.

Elle errait à travers le hallier, les ronces et les guérets, ses yeux à la recherche de son chemin. Elle essayait de percer ces ombres mouvantes qui peut être masquaient la voie aux blanches dalles. Peu à peu une ténébreuse peur la pénétrait ; une peur superstitieuse irraisonnée l’envahissait.

Peut-être était-elle sur les terres d’Yggdrasil car les frênes étaient gigantesques dans cette partie de la forêt.

Dans cette obscurité elle ne pouvait voir les futaies de sapin escaladant les cimes. Elle passa près d’un torrent qui roulait sa solitude dans un gouffre sans fond, elle longea ce long serpent noir et glacé qui se tordait parmi les blocs de marbres aussi blancs que neige, elle s’en éloigna. Son cheval à pas lents et prudent silencieux foulait une mousse spongieuse mangeuse de sons. Le calme, le silence et la fraicheur du soir apaisèrent ses craintes. Bientôt elle fut à l’orée d’une clairière inondée de la clarté argentée d’une lune bienveillante et sereine qui écartait un nuage.

Et ce fut comme une invitation éclairée d’étoiles.

Comme un temple vide oublié des hommes et qui pourtant les attend.

Elle s’avança cernée par une armée immobile à la face livide, aux houppiers agités d’un murmure sans fin. Elle sentait l’acre senteur des bois qui montait de toutes parts. Et là-bas, au milieu, comme un iris irradiait la lumière d’un feu de camp.

  • Qui vient troubler la profondeur de ma nuit ?

Elle s’approcha la main sur le pommeau de son sabre.

Près du feu l’homme se tenait debout devant ses bêtes qui grondaient, d’un mouvement il les fit taire, les loups se couchèrent à terre.

  • Holà l’homme je suis égarée, peux-tu m’indiquer la direction de la voie ? demanda-t-elle à quinze pas du feu.
  • N’ai pas peur princesse ? Tu peux approcher mes loups ne te ferons rien.
  • Quel est ton nom ?
  • Qu’importe les noms je ne demande pas le tien, mais si tu en veux un ; tu pourrais m’appeler Yggdrasil, ou comme il fait nuit et que tu attends un secoure depuis longtemps, le Tard Venu.
  • Mon nom est… il la coupa.
  • Je ne tiens pas à le savoir. Je t’appellerai princesse si cela te convient ?

Elle hocha la tête. Il reprit :

  • Viens donc te réchauffer et partager mon repas. Ne craint rien mes loups m’obéissent, ils n’ennuieront pas ton cheval.
  • Je n’ai pas peur je suis une guerrière.
  • Je le vois bien princesse.

Elle descendit de sa monture qu’elle attacha à une souche. Mais l’odeur des loups rendaient l’animal nerveux. L’homme s’en rendit compte.

  • -. Igfride, Honorius, en patrouille ! À ses mots elle tressaillit mais se maitrisa tandis que les loups se levaient et partaient trottinant vers la forêt.

Une place l’attendait près du feu des fourrures y avaient été posé à son intention.

  • Comment savais-tu que je viendrai et que je serai seule ?
  • Je ne suis pas devin, tout juste un fabriquant d’arcs, qui cherche le meilleurs bois pour ses armes ; mais je t’ai entendu de loin, alors j’ai eu le temps de te préparer une petite place princesse.
  • -Ha bon et ton cheval ?
  • Mes mules sont au repos là-bas dans la pénombre.
  • Ah oui. Dit-elle, mais elle ne voyait rien.
  • Mange donc j’ai pris deux marcassins qui dorent sur la broche, tu sens comme cela sent bon ?
  • Oui et je te remercie de ton hospitalité.

Ils mangèrent et burent en silence, la viande était bonne, le vin capiteux propice aux confidences.

  • Alors jeune femme es-tu satisfaite de ta vie ?
  • Qu’est-ce à dire ?
  • T’a ton dit je t’aime ? Ou as-tu dit je t’aime ?
  • Oui je crois.
  • Comment ça tu croies ?
  • Oui on me l’a dit mais je n’étais prête à l’entendre.
  • L’as-tu dit ?
  • Oui tout bas il ne l’a pas entendu.
  • Est-ce le même homme ?
  • Oui.
  • Quel gâchis, la vie est courte trop courte, et il n’y a pas place pour un bête orgueil.
  • Je sais mais je ne peux plus revenir en arrière, et j’exerce des responsabilités.
  • Les nécropoles sont pleines de personnes indispensables. Mais sache que ton cœur est la proie du refus d’aimer, prend garde ! Car s’il s’assèche, tu gouteras à l’austère joie, au sombre plaisir de la solitude. Je pourrai te dire que les héros, les saints sont morts à eux même, noyés dans leur sublime isolement. Ils espéraient peut-être vivre sans limites en la mémoire des hommes. Mais ce n’est qu’orgueil et égoïsme, pari stupide sur un futur imaginaire. Ouvre-toi à la volupté profonde, qui pure de tous sentiments égoïstes et bas, te fera entendre le cœur du monde. Je ne sais quel effroi t’oppresse. Pourquoi ce refus aux caresses de celui que tu aimes comme si tu ressentais quelque vague remords, penses-tu pécher par amour penses-tu payer une dette imaginaire à un auguste mort. Je vais te confier un secret, tel que tu es, tu n’as qu’une vie. Penses-y. Te souviens-tu du soir de ta première rencontre avec celui que tu as quitté ? Non ne répond pas.
  • Es-tu sage ou devin ? En plus que d’être manufacturier ?
  • Qui sait ? Se connaît-on seulement ? Maintenant princesse il est temps de dormir. Ton lit est prêt je te l’ai préparé sur un tapis de fougères. Demain quand tu t’éveilleras tu n’auras qu’à suivre les flèches pour retrouver ton chemin. Une dernière chose souviens toi de tes rêves.

Il se leva, prit son grand arc, une poignée de flèches qu’il tira à la volée. Les traits volaient, la corde tendue claquait comme un fouet.

Au matin elle se réveilla seule ; l’homme avait disparu, aucune trace de sa présence, pas même de ses mules, hormis une simple phrase sur sa selle « c’est une fille. » Sur le feu un pot de lait chaud, à côté, du miel, des olives, du fromage et un pain chaud, seul manquait les traces de son étrange hôte. Perplexe elle se restaura et reprit sa route à cheval et c’est vrai les flèches lui indiquaient le chemin toutes étaient plantées à auteur d’épaule, une tous les cinquante pas et quand elle devait tourner, les flèches donnaient la bonne direction comme si le tireur s’était déplacé. Après la sixième flèche elle commença à se poser des questions sur ce prodige. Elle ne doutait pas de sa rencontre, les traits en étaient la preuve ainsi que l’arc et le carquois qui pendaient à son coté. À la vingt et une nième flèches, elle était à nouveau sur la route à la vue de son escorte affolée de l’avoir ainsi perdue un jour durant.

Elle ne raconta pas sa rencontre.

Une chose était certaine dès qu’elle serait dans sa capitale elle enverrait une invitation à Honorius lui demandant de lui faire une cour officielle.

Nul doute, qu’il serait surpris. Nul doute qu’elle lui rendrait la monnaie de sa pièce. Elle avait eu toute la nuit pour réfléchir. Et c’est vrai, elle se souvenait de sa première rencontre avec Honorius après sa défaite du plateau de la lune.

C’était le soir il l’avait soustraite manu militari à la tente de Salamac elle avait comparu devant lui presque nue désarmée enchainée et blessée.

  • Qu’elle peine mérites-tu ? Toi qui as combattu mes légions. Toi qui as ignoré nos frontières, toi qui t’es alliée à notre pire ennemi et qui voulais nous exterminer ?
  • Ne prends pas la peine de m’accuser, je ne suis pas ici devant un édile*. Tu m’as vaincu ! Traite-moi comme je t’aurais traité si j’eusse été victorieuse.
  • Les longues guerres finissent par tremper le cœur des nations dans un acier des plus durs qu’on appelle la haine.

Alors il s’était avancé. Il s’était enquit de la gravité de ses blessures, puis ôtant son paludamentum, il en revêtit sa nudité frissonnante de prisonnière outragée. Avant de continuer de lui parler les yeux dans les yeux.

  • Il est bon de rester chevaleresque même envers l’ennemi. Cette guerre je ne la laisserai pas glisser sur la pente des représailles. Elle fut sans pitié et je sais qu’on va loin une fois engagée sur cette voie. Je veux que tout cela cesse.
  • Beau discours dans la bouche du vainqueur d’un jour. Tu oublies l’armée de Subarnipal. Moi vivante jamais je ne ferais la paix avec Domina l’orgueilleuse.
  • Tu omets deux choses, chère Reine : la première c’est qu’il n’y aura aucun combat contre l’armée de Subarnipal, la deuxième c’est que ta nation est sans défense, car bien sot est le prince qui quitte son royaume à la tête de ses armées sans être sûr de vaincre.
  • C’est vrai que ma nation est maintenant affaiblie mais elle en a vu d’autres et nous savons encore nous battre et mourir. Mais par qu’elle prodige penses-tu éviter la prochaine bataille ?
  • N’y voit aucun prodige, cela s’appelle la politique et l’intelligence deux concepts qui te sont apparemment inconnus.
  • Soit ! Tu as vaincu, tu as tous les droits, même de m’insulter. Mais j’aimerai vivre assez longtemps pour voir ce phénomène qui épargnerait ton armée.
  • Il ne tient qu’à toi de vivre bien plus longtemps.

En attendant tu seras traitée avec tous les égards dus à une reine.

  • Je ne veux aucun traitement de faveur.
  • Cette volonté t’honore et je veux bien te l’accorder à la condition que tu te gardes saine et sauve. Votre parole Madame.
  • Tu l’as jusqu’à la prochaine bataille.
  • Soit, je saurai m’en contenter. Garde conduisez la parmi ce qui reste des siens, mais avant faite la voir par mon médecin.

Elle se souvenait qu’elle avait été bien soignée avant d’être conduite dans l’une des profondes fosses qui servaient de prison aux débris de son armée. Au matin ils en avaient sorti les femmes, les avaient ferrées afin qu’elles aillent nettoyer le champ de bataille.

Les hommes eux avaient été enchainés par le cou les uns derrière les autres avant d’être redescendus dans les excavations qu’on avait encore approfondies.

Les enfants avaient été rassemblés en un seul endroit, un enclos entouré d’un fossé et par de nombreux soldats.

Igfride bien que Reine et selon sa volonté avait participé aux corvées, mais elle était gardée et souvent aidée par deux légionnaires.

Une bonne semaine s’était ainsi passée sans que rien ne change hormis le bruit que faisaient les charpentiers à construire des machines qu’ils appelaient des scorpions. Le bois d’une petite forêt y passa.

Enfin les auxiliaires Xiong* éclaireurs de la garde personnelle de Ser arrivèrent avec des nouvelles de l’armée de Subarnipal ; ils la situaient à un jour de marche à l’Est.

Honorius envoya une ambassade pour convenir d’une rencontre avec le général ennemi. Il fut convenu d’un lieu neutre au milieu de la plaine en contrebas du Plateau de la Lune ainsi Subarnipal pouvait contempler toute l’armée d’Honorius déployée. Et le spectacle fut pour lui sujet de forte préoccupation tant la multitude était impressionnante. Honorius avait fait placer tous les prisonniers en arrière garde de fait de loin on les confondait avec leurs vainqueurs. Sur de son fait il l’avait convié avec son état-major sous sa tente la veille au soir pour lui exposer son plan.

  • Frère, le champ de manœuvre est grand, élargissons nos rangs que l’ennemi ne nous enclave ni ne nous déborde, avait proposé Ser.

Elle debout, à cotée d’Honorius pouvait constater le sérieux et la lucidité de ce jeune général qui tout en approuvant son demi-frère lui expliquait les mouvements futurs de son armée et pourquoi il n’y aurait pas de bataille.

  • Je suis d’accord avec toi et nous allons placer nos alliés sur nos ailes ils formeront des hérissons. Tous les archers et l’artillerie sera placée en première ligne à vingt-cinq pas en avant des manipules. Caltus* sur mon ordre tu tireras une slave de scorpion tire en cloche s’il te plait.
  • Imperator commande.
  • Poursuivons toute la cavalerie lourde derrière les manipules. Devant trente Squadra* de cavalerie légère, les prisonniers femmes et enfants compris, l’ennemi de loin les prendra pour des réserves. Et pour finir, sur leurs ailes les roojas* en réserve seront sur le même front que les captifs qui devront tous être à la double chaine, je ne veux pas de mauvaise surprise.

Le lendemain elle rejoignait son escorte elle conduisait un quadrige, elle avait donné sa parole sur la vie des prisonniers de ne rien dire et de ne pas s’évader. Tous remarquèrent qu’elle avait laissé ses habits de veuve. Elle s’était richement parée comme une reine.

Aussi la souveraine que le général victorieux auprès de lui appelait était revêtue de riches atours. Elle vint se présenter auprès de lui ceinte de grâce, en ses vêtement soyeux.

Honorius ébloui la voyant s’avancer ne put s’empêcher de s’exclamer :

  • Jamais victoire n’offrit, à nul général de couronne plus belle ! Votre jeunesse n’a d’égale que votre beauté !
  • Et de votre bouche ne sortent que des discours plaisants… comme l’ambre qui emprisonne l’insecte. Répondit-elle.
  • En voilà une réponse cinglante, pour un compliment ! Je ne voulais pas vous blesser en laissant supposer que vous étiez l’offrande due au vainqueur.

Déjà se profilait sur le flanc de la colline la troupe de Subarnipal, le pas des chevaux accéléra.

Comme il était de coutume entre ces deux grands empires, cette entrevue était organisée avant ce qui pourrait-être une grande bataille.

  • Salut à toi grand général nous t’attendions. Il semblerait que tes alliés et ton frère ne soient point à ton rendez-vous. La terre les a englouties.
  • Il semblerait que Domina ait enfin un général digne de ce nom. Digne de m’affronter.
  • Tu me flattes mais je pense qu’il serait sage que nous en restions là.
  • Et pourquoi donc ?
  • N’as-tu pas d’autres frères ? et ton père, en a-t-il encore pour longtemps ?
  • Pourquoi dis-tu cela ?
  • Ici tu n’as que de coups à prendre. J’ai mangé les armées de ton frère et de ses alliés. J’en ai même digéré les noyaux. Ici, tes éléphants ne te seront d’aucune utilité. Ta cavalerie lourde n’est pas à la hauteur de mes chevaliers, ni de mes roojas. J’ai des Hors-Loi et de l’artillerie dans mes rangs, d’ailleurs regarde ! il fit un geste, les trompes sonnèrent et dans un bruit assourdissant une salve des scorpions traversa le ciel. Des milliers de traits s’enfoncèrent dans l’herbe. Tu vois ! Poursuivit-il, mes artilleurs ont déjà rechargé. Tes assauts de cavalerie sont voués à l’échec. Songe à l’armée de ton frère. Et même si tu arrives à me vaincre, tu n'auras plus assez d’hommes pour être une menace pour tous les prétendants à la succession prochaine de ton père.

Un nain tira sur la robe de Subarnipal. Et chose étrange, celui-ci ne s’en offusqua pas.

  • Un instant Imperator, mon bouffon est toujours prompt à me divertir. J’aime à lui prêter une oreille, parfois il me fait tant rire que même devant un homme tel que vous, je préfère écouter ses bêtises. Subarnipal s’éloigna de quelques pas.

Chose encore plus étrange, ni Honorius, ni Ser, ne relevèrent cette quasi insulte.

  • Mais faites donc. Moi-même j’ai maintenant une prisonnière, une reine à ce qu’il parait. Je pense qu’elle est un plus beau joyau que votre nain. Alors pendant que votre gnome vous fait rire, ne m’en veuillez pas si je demande à ma prisonnière de me servir un rafraichissement.

Il y eut un flottement le temps passa. Puis les négociations reprirent.

  • Votre nain vous a-t-il amusé ?
  • Si fait il était fort drôle. Et votre rafraichissement ?
  • Ma foi, plutôt glacial, la belle m’en veut encore d’avoir occis toute son armée.
  • Pour ma part venger un demi-frère… qui a été assez sot pour ne point m’attendre ?
  • Si ce n’est que cela, son tombeau n’est pas loin d’ici et je pense qu’il y a encore de la place.
  • Savez-vous que vous êtes aussi drôle que mon drôle.
  • Disons qu’il n’est point temps encore que nous nous jouions le destin de nos empires à venir.
  • Tiens donc?
  • Oui vous avez besoin de votre armée intacte pour assoir votre position et évincer votre fratrie un peu trop nombreuse à ce qu’il parait. Et moi de la mienne pour déposer un pleutre Empereur. Donc que proposez-vous pour qu’aucun de nous ne perde la face ?
  • Vous êtes plus malin qu’il n’y parait Imperator.
  • Pour ma part je peux faire un geste. Je m’engage à libérer tous les prisonniers de l’armée de votre frère encore vivants, ils vous seront utiles, je pense.
  • Et ils sont nombreux ?
  • Ma foi plusieurs dizaines de milliers, assez pour faire chuter le cours du marché des esclaves à Domina.
  • En échange de quoi ?
  • Juste votre départ, quittez les terres de mon futur Empire.
  • Vous êtes bien sûr de vous.
  • Sans être présomptueux, je serai Empereur avant vous. Votre défaite ne serait qu’une feuille de laurier de plus à ma couronne.
  • De ma vie je n’ai vu général plus satisfait de sa petite personne.
  • Oui il est vrai que je suis surement le plus chétif de tous les généraux qui ont foulé cette terre. Mais ne vous y fiez pas, il est des insectes dont la piqure est plus dangereuse que la morsure d’un molosse. Votre frère en a fait les frais.
  • La cause est entendue, mais il nous faut trouver une bonne excuse pour que nos armées se tournent le dos sans combattre.
  • Si ce n’est que cela il nous suffit d’acheter quelques Oracles avec quelques prédictions bien senties et l’affaire sera dans le sac.

Igfride présente n’en pouvant plus intervint.

  • Et c’est tout ! Subarnipal ! Vous partez sans combattre ? Vous ne vengez pas votre frère et vos alliés ?
  • Qu’ai à faire de ce crétin ? et de vous-même ? un ramassis d’incapables vos armées étaient plus nombreuse qu’un nuage de sauterelle et à ce que je vois il n’en reste rien.

Ser intervint rapidement :

  • Soldats saisissez-vous de cette drôlesse et séance tenante raccompagnez la sous sa tente. Ici elle ne pourrait que divaguer et se répandre en injures, malédictions et autres billevesées propre à son sexe.

Et c’est ainsi que sans gloire elle avait dû se retirer. Elle eut juste le temps d'entendre une dernière fois Subarnipal dire :

  • Pour mon frère il est bien là où il est. Il ne manquera àpersonne et surtout pas à moi.

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édile* : (nom masculin (latin aedilis, de aedes, maison) Magistrat municipal d’une grande ville. Dans Domina, magistrat chargé de la police, de l’inspection des édifices, des jeux publics et de l’approvisionnement.

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