La nouvelle esclave de Graf Garmer von Grugger.

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Parmi ses obligations il y avait les holoconférences avec les autres Administrateurs de Zones, celle d’aujourd’hui devait avoir lieu à 10h30, l’ordre du jour fixé, était la vérification de certaines données concernant les clones de combats autant males que femelles. La conférence devait finir à 12h30. C’est pourquoi il avait demandé à S82, l’esclave responsable de son réveil, de le programmer pour 8 heures, et pas plus tard. La jeune fille était précise et à 8 heures, alors que le carillon de la haute tour sonnait. Une lumière bleuté ruissela de toute part à l’intérieur de la chambre. La lumière monta crescendo, ce qui devait être des fenêtres ouvertes étaient occultées par de lourdes tentures ; un immense lit double, un canapé de cuir, deux armoires et une commode en bois précieux, une table un bureau en cristal et beaucoup d’espace complétaient cette rapide description ; Sur la droite en entrant, il y avait une porte communicante donnant sur le dressing. La salle de bain était grande, avec une douche, une baignoire ou plutôt un bassin avec des robinets en argent massif communiquait avec un sauna et un hammam.

Sous des draps de soie un colosse dormait encore.

Elle le réveilla doucement.

  • Votre café, maître, lui dit S82, en lui tendant une tasse fumante.

Le matin il prenait toujours du café noir sans sucre et très chaud pour bien se réveiller et son esclave faisait très attention à bien remplir sa tâche.

Il le buvait à petites gorgées, puis il lui rendit la tasse que S82 plaça immédiatement sur une table de service en lévitation. Son Oracle projeta dans l’espace les paramètres de la météo.

Encore un matin calme et serin pensa Graf Garmer von Grugger.

Elle s’agenouilla sur le côté du lit pour recevoir ses ordres. Elle était vêtue d’une salopette et d’un t-shirt. Son réveil à elle, était réglé pour 6h.

  • Bonjour, esclave. Tu es très belle.
  • Merci... Maitre, murmura-t-elle, soudain gêné et elle se cambra plus.
  • Quel est ton nom esclave ?
  • Maitre je suis le matricule S82. Répondit immédiatement la fille.
  • Non, je te demande ton prénom, ton vrai prénom.
  • Maitre avant je m’appelais Jade.
  • A cause de la couleur de tes yeux ?
  • Peut-être Maitre.
  • Eh bien, Jade. Lève-toi, tourne sur toi-même, lentement. Les mains derrière la tête, ordonna Graf Garmer von Grugger.

La fille était belle, ces formes étaient sensuelles mais sans excès, avec quelque chose de rebelle que Garmer aimait déjà. C’était une rousse, flamboyante, avec de grands yeux d’un vert profond, et une multitude de taches de rousseur. Ses lèvres semblaient merveilleusement pleines et ses dents étaient d'un blanc nacré. Le maintien de la fille indiquait qu’elle n’était certainement pas une paysanne, probablement une lettrée, et vu son teint pâle, elle n’avait pas passé beaucoup de temps dans les champs.

Jade était vêtue d’une salopette de jean de couleur claire et un t-shirt blanc qui révélait un soutien-gorge noir. C’étaient des vêtements qu’elle n’avait jamais portés, car jusqu’il y a peu, elle ne connaissait que ses robes de villageoises.

  • Ok, c’est bien, merci. Enlève tes vêtements, lui dit l’homme, interrompant la rotation de la fille.

L’ordre était donné d’une voix calme et sereine, comme si c’était une chose normale. Dès son plus jeune âge Garmer, avait appris à donner des ordres parfois simples, parfois complexes sans élever la voix, mais avec autorité : il s’attendait toujours à ce qu’ils soient exécutés rapidement et sans discussion. Cela faisait partie de l’éducation des Alphas.

  • Oui, Maitre, répondit Jade à voix très basse.

Elle envisageait cette épreuve, mais elle espérait que cela n’arriverait pas. Elle enleva sa salopette et son t-shirt, restant en sous-vêtements. Elle arrangea ensuite ses longs cheveux roux en un chignon plus pratique.

  • Le reste aussi, ne perdons pas de temps, lui dit Garmer, voyant que l’esclave restait immobile.
  • Même la culotte, Maitre ? Demanda Jade sur un ton de défi.
  • Même la culotte ! et approche.

Jade obéit rapidement, se mettant nue devant son maître. Comme il le pensait, elle avait des seins fermes, de longues jambes fines, des fesses parfaites, son sexe ressemblait à un abricot à peine mûr et son anus était des plus serré.

Il avait le dos appuyé au chevet du lit imposant. Il lui passa la main entre les jambes où ses poils étaient juste suggérés, puis il lui caressa les seins, pour qu’elle se sente dominée et humiliée.

L’esclave baissa la tête et ferma les yeux.

  • Je n’ai pas encore décidé si tu seras mon animal domestique. Mais en attendant, tous les matins, tu te changeras à l’entrée de mes appartements, il y a un casier pour mettre tes vêtements, tu seras nue à l’exception d’une paire de bas qui te seront fournis. Ensuite, tu chercheras à l’office mon major d’homme, le seigneur Von Trooper. Tu t’agenouilleras devant lui, attendant ses ordres ; S’il n’est pas là, tu trouveras les instructions sur la table. À la fin de la journée, ton travail sera évalué et tu seras fouettée en conséquence. Est-ce que tout est clair, esclave ? lui dit-il avec beaucoup d’autorité.
  • Oui, Maitre, répondit-elle sans lever les yeux.
  • Quand tu devras servir le petit déjeuner, le déjeuner ou le dîner, je m’attends à ce que vous le fassiez nue et avec des bas. Je n’aurai pas à le répéter ; Avant et après avoir fini de servir, tu te vous laveras et mettras du parfum et tu viendras me rejoindre.
  • Oui, seigneur.
  • Pour aujourd’hui, je passe l’éponge car c’est ton premier jour. Et que tu remplaces l’esclave, qui est partie avec mon ex-femme. Toutefois tu mérites une petite punition. Jade, dans le premier tiroir de la commode, il y a des pinces à seins reliées par une chaine en or. Apporte-les-moi ! esclave. Commanda l’Administrateurs de Zones.
  • Oui, Maitre.

Jade, très obéissante mais effrayée, marcha vite vers le meuble, tira le tiroir, à l’intérieur, il n’y avait pas que les pinces demandées, mais tout un tas d’autres objets qui lui firent froid dans le dos.

  • Viens ici, vite ! Donne-moi tes seins.

Elle retourna vite vers son Maitre, qui lui pinça les tétons pour les réveiller. Puis il mit les deux clips dessus.

  • Aaaah ! se sanglota la fille de douleur.
  • Ça fait mal, esclave ? demanda l’homme.
  • Oui, Maitre. Oui, dit-elle en pleurant.
  • Je sais... Je sais, mais avec le temps tu aimeras. De toute façon, il faudra que tu t’y fasses. Dis-moi ! Tu n’es pas une esclave d’élevage, tu viens d’où ?
  • Maitre, j’habitais dans le district de Saad-Ohm. J’étais une femme libre.
  • Je pense que tu veux me tuer. Mais pas que pour cela. Pas pour les pinces… Pas vrai ! J’ai demandé qu’on n’efface pas ta mémoire. Je n’aime pas les esclaves d’élevage, je préfère dresser les esclaves qui ne sont pas conditionnées. Je veux que tu te souviennes de ce que j’ai pu te faire, à toi, à ta famille, à ton village...
  • Non, Maitre !! cria-t-elle. Je vous jure que non.
  • Ne m’interromps pas, esclave ! Et ne me mens pas ! C’est juste, et c’est juste que tu veuilles ma mort. C’est humain, quoique je me demande… si une esclave est encore humaine ? Mais c’est un des paradigmes de ta nouvelle condition. Tu dois faire des choses que tu ne voulais pas faire, comme me servir de la plus servile des façons. Tu devras aussi faire des choses qui t’humilieront, qui te feront souffrir. Quand je t’ai donnée un ordre, tu l’as bien vite exécuté, même si tu savais ce que je voulais faire à tes seins. Tu es une fille très soumise, obéissante, je suis sûr que tu auras un bel avenir en étant mon jouet, mais... Arrête de penser à ton passé. Ici tu ne retrouveras pas la liberté. Tu as quel âge esclave ?
  • 17 ans maitre.
  • Sais tu qu’ici, par ma seule volonté, tu auras 17 ans pour les cent prochaines années ?
  • Non, Maitre, mais si le Maitre le veut, il peut bien me donner l’âge qu’il veut.

Garmer partit d’un grand rire avant de reprendre, de quel village viens-tu ?

  • De Rélahya, Maitre. dit Jade faisant une grimace de douleur. Elle était bâtie à l’extrémité des Marches des terres de l’Ouest.
  • Rélahya ? Ah oui, ce n’était pas vraiment un village, mais plutôt une petite ville. Ils ont payé un prix élevé… beaucoup de morts et je pense 8 000 esclaves. Mais maintenant personne ne mourra plus à Rélahya, il n’en reste rien. Pas même deux pierres l’une sur l’autre. Tu dois être fiers du sacrifice de vos hommes, ils étaient vaillants. dit l’Administrateurs de Zones en observant Jade en larmes.
  • Oui Maitre,
  • Malheureusement pour vous, votre ville était trop près des terres sombres. Nous ne pouvions plus vous laisser explorer notre territoire. Vous saviez pourtant qu’il était néfaste pour votre santé, qu’il était même mortel pour ceux qui y restaient trop longtemps.
  • Maitre, je pense qu’il est dans la nature de l’homme de vouloir explorer les terres inconnues.
  • Votre clergé c’est montré bien peu efficace pour ce qui est de vous empêcher d’aller sur des terres sacrilèges... Aussi, vous en avez payé le prix. Heureusement que votre ville était à deux semaines de marche de Saad-Ohm, sinon nous aurions dû aussi nous résoudre à raser cette ville. Sais-tu seulement où tu es ?
  • Non maitre, c’est la première fois que je sors des cages.
  • C’est vrai, à ma demande tu n’as subi qu’un conditionnement mineur. Quelles sont tes derniers souvenirs ?

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