« Avec tes restes de colère » Eddy de Pretto.

Une minute de lecture

Prévert a dit (ou écrit) un jour « être artiste, c’est prendre un bout du monde malade en réparation chez soi ». Mais si l’artiste est lui-même malade, est-il en capacité de prendre soin de quoi de ce soit ? Cela irait contre toute logique. Un médecin ne soigne pas mieux son patient si lui-même ne se sent pas bien. Au contraire, la situation serait propice à ce qu’il rate ses analyses et donc qu’il fasse un mauvais examen. Pourtant, avec l’artiste, il y a un paradoxe : plus il est malade, de cette maladie qu’on appelle la vie, plus il crée des choses incroyables. Peut-être que Prévert a raison, mais que la maladie du monde ne peut être guérie, elle peut seulement passer d’un hôte à un autre. Cela serait injuste pour les artistes. Ils soignent le monde, mais doivent en même temps continuer à se battre pour le faire. Car la société, française du moins, ne les aide pas particulièrement. Remarque, cela en va de même avec les hôpitaux.

Finalement, peut-être qu’on ne donne juste pas assez de moyens à ceux qui nous gardent en vie.

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