Chapitre 1

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Nous rentrions d’une de nos soirées arrosée habituelles à Saint-Tropez avec un de nos amis et Michaël nous proposa d’aller nous reposer tous les trois dans notre lit. Il me dit de m’allonger entre eux deux. J'étais tournée vers lui, et quand je croisais son regard, il me fit un signe des yeux en direction de son ami. Je le regardai d’un œil interrogateur.

— Vas-y, il ne dort pas, me dit-il.

Je lui répondis à voix basse qu’il dormait et me fit signe de la tête du contraire. Lassée, et sachant très bien qu'il n'en démordrait pas, il ne s’endormirait pas tant qu'il n'avait pas eu ce qu'il voulait, je cédais et commençais à caresser Jonathan. Celui-ci fut surpris, m’embrassa puis s’arrêta précipitamment en me traitant de folle. Pendant ce temps, Michaël s’était tourné face au mur et faisait semblant de dormir. Je m’excusai quelques jours plus tard avec Jonathan. Après une autre de nos virées nocturnes, tous éméchés, Michaël monta dans la chambre pour nous laisser tous les deux. Nous le regrettâmes aussitôt Jonathan et moi. Le jour suivant, il me dit avoir voulu en parler à mon mari car ce n'était pas normal ce que nous avions fait. Il tenta à plusieurs reprises d'avoir une discussion avec Michaël mais celui-ci esquivait à chaque fois. Un autre soir, alors que son ami avait refusé qu’on fasse quoi que ce soit tous les trois, mon mari s’emporta contre moi en arguant que cela ne servait à rien, le but étant d’avoir une tierce personne dans notre lit. Une nuit où son ami s'était endormi sur le canapé. Michaël me chuchota après êtres montés nous coucher :

— Descends, amuse-toi !

Je rétorquais :

— Oh non Michaël, pas lui !

Comme vous devez bien vous en douter, je consentis tout de même à sa requête. Pour que son ami accepte, nous buvions beaucoup. Michaël nous épiait de l'étage, ou bien faisait semblant de s'endormir avec un clin d’œil pour pouvoir nous observer. Je devais faire croire à Jonathan que ces idées venaient de moi, et que mon mari n'en savait rien. Je ne supportai pas qu'il regarde, j'avoue que le laissai boire pour qu'enfin il s'endorme. Il me disait le lendemain être dégoûté de ne pas avoir assisté à la scène. J'en avais assez, je voulais que Jonathan soit le dernier homme à partager notre lit, mais ce n’était évidemment pas le cas du côté de mon mari.

Nos sortions de moins en moins en boîte de nuit, mais un soir, au moment de quitter la boîte, Michaël me dit de convaincre Thomas de rentrer avec nous. Il fit en sorte que nous soyons tous les deux assis à l’arrière de la voiture, et décida que son ami dormirait à la maison. Il lui dit que nous le ramènerions le lendemain matin, ce dernier accepta.

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