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Pierrot
Elle est maline , tout de même, ma Louloutre, elle veut bien qu'on parle, mais seulement aprés...
J'aime bien faire ça dans la nature, ça sent la mousse, il y des oiseaux qui chantent. Ah ce coups ci c'est moi qui suis contre l'arbre. Autant le contact avec le sol moussu ça ne me dérange pas que la rugosité de l'écorce des arbres c'est moins agréable. Hop, on change de position, c'est elle maintenant qui est adossée au chêne, elle m'attire contre elle, m'embrassant goulument.
Hop! Elle se retourne à nouveau, me tournant le dos, oh j'adore ses hanches souples douces acceuillantes.Finalement ça ne lui convient plus, souvent femme varie... Elle me destabilise, me la joue -elle Clarisse Agbégnenou ?
Un Upon, suivi d'un Tai Otoshi me jette à terre où elle prend le controle de l'action, elle adore ça, être aux commandes ( pour ne pas dire tenir la manette). Comme aux échecs, elle à les noirs, c'est elle qui à la main. La reine prend d'abord la tour. Aprés trois mouvement je suis obligé d'annoncer ma défaite,échec et mat. Elle jubile, mais n'a pas vu venir sa victoire qu'elle ne voulait pas aussi fulgurante.
Elle veut qu'on joue la revanche, elle reprend les noirs bien entendu, elle veut toujours avoir un coup d'avance. Elle prend bien son temps pour changer de case, elle me laisse prendre son fou, sa tour, ses pions. sa reine que j'enveloppe, caresse, se dérobe, s'echappe... oh non, c'est quoi ce subterfuge pour faire durer la partie, non, non , ce coup est interdit, alors que... la bouchée à la reine allait prendre ma tour, elle s'échappe à nouveau... Oh elle ne va pas bien loin, la partie se termine enfin. Elle s'étale sur le damier. haletante et me jette dans l'oreille
- je crois que tu me dois la belle !
- Non, je t'en fais cadeau, je n'ai plus la force de jouer une troisiéme partie... tu a gagnée par abandon de l'adversaire !
Elle me sussure alors, à nouveau :
- Petit joueur ! Ici, on est chez moi, c'est moi qui édicte les régles, l'abandon de l'adversaire est interdit.
Alors que j'allais répondre elle posa sa douce main sur ma bouche, sa famille était partie à notre recherche, ils quadrillaient la zone, comme une équipe d'enquéteur, Fort heureusement, les fourrés biens épais nous cachaient à leurs vue... et ils faisaient trop de bruits,ils ne pouvaient pas nous entendre, surtout si nous céssions de respirer une minute ou deux.
- Chut, s'ils nous trouvent, c'est la fin de la partie, me sussura t'elle ! Si nous restons bien a couvert dans les fougéres, ils ne nous verrons pas, avec un peu de chance ils partirons bien tranquillement de leur coté sans nous.
sa bouche sucrée remplacat rapidement ses doigts sur mes lêvres, je ne pouvais répondre, alerter les sauveteurs, ses mains me titillaient déjà dans des endroits bien précis. J'étais cuit, comme le poulet dans le four, le dimanche midi .
Pendant que ses parents patrouillaient, elle eut ce qu’elle voulait, une troisiéme manche.Qu' elle conduisit tambour battant, Jeu set et match.
Et un cri, perçat la futaie, les sous bois, un cri de guerre que seul un indien sur le sentier de la guerre pouvait pousser !
Benoitement, je pensais qu’on en avait fini, qu'elle allait me permettre de sortir de notre cachette ! C’était loin d’être le cas !
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