Le joli mois de mai

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Le joli mois de mai riait à la fenêtre

En pépiements d'oiseaux, en froissements de feuilles ;

Le joli mois de mai ne savait pas, peut-être,

Que de ses mains tiédies, il essuierait mon deuil.

Les chaises en fer blanc ne l'ont pas vue s'asseoir

Au bord de la ruelle entre les frondaisons ;

En la rose en bouton refleurirait trop tard,

Au parterre orphelin reverdi sans raison.

Les clochettes d'argent du bouquet de muguet,

Se tenaient bien tranquilles, au bord du petit vase :

On eût dit que c'était pour ne pas l'éveiller

De son ultime songe au si lointain sillage.

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