mi-mars un an après
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Les jonquilles bientôt feront de gais soleil
Sur la pelouse humide, au matin, de rosée ;
On verra revenir bientôt les hirondelles,
Qui près du nid ancien se viendront reposer.
Les jours seront plus longs, l'air plus doux, les rameaux
Se vêtiront du vert des feuilles déplissées ;
Les haies se peupleront d'insectes et d'oiseaux
Et les flancs des talus de fleurs bien colorées.
Mais qui repeuplera le vide où tu me laisses
Et qui pour me parler saurait avoir tes mots ?
Tes mots de tous les jours au parfum de caresse
Sans qui le printemps même aujourd'hui sonne faux ?
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