Ailes
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Les plumes des oiseaux rappellent tes caresses
A mon cœur façonné de toute ta tendresse,
Et je lève les yeux vers la branche où leur nid
Tend ses brins enlacés au grand ciel infini.
Et l'ombre de leur aile adoucit mes matins,
En repoussant la brume ingénue du chagrin,
Dans les recoins des jours comme une poudre grise
Qui monte de la terre et que chasse la brise.
Le cerisier tout blanc neige sur mon épaule
Les pétales légers de ton haleine chaude,
Lorsque tu me rejoins, en froissement de feuille,
Au silencieux jardin printanier de mon deuil.
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