Ce 13 novembre.

Je ne suis pas parisienne. Je rentre d’une soirée. Je n’ai pas envie de dormir. J’allume la télévision. Je découvre l’horreur, à peine remise des Charlie.

Je ne dors pas de la nuit. Incapable. Abasourdie par l’horreur de ces connards qui réfutent la joie de vivre, qui réfutent la vie tout simplement.

Le lundi suivant ce 13 novembre. Je suis dans un métro parisien. Il est 7h30. Il est quasiment vide. Chaque personne croisée a le regard vide, la tristesse, le désarroi au fond de soi avec l’inquiétude mêlée à l’envie du retour à la quiétude … et peut-être aussi le deuil récent ou imminent.

Cette photo du métro vide est classée parmi mes favorites pour ne pas oublier que Paris a changé aussi ce lundi matin-là. Le 16 novembre 2015.

jFA