Un goût amer...

2 minutes de lecture

Je viens de m'en aller et les larmes encore étreignent ma voix...

Il n'est même pas dix-neuf heures que tu me manques déjà.

Pourquoi le temps passe-t-il si vite à tes côtés et à la fois si lentement ? Pourquoi même tes yeux, même ton coeur, même notre bonheur ne ralentissent pas les aiguilles de l'horloge ni les secondes de ce temps meurtrier qui ronge, détruit, brise... ? Sans doute parce que tout doit se terminer, un jour. Mais si je (et tu, j'espère) ne veux pas que cela s'interrompe, ces heures où bat à mes tempes le tambour de l'amour, pourquoi doit-il s'interrompre ? Pourquoi dois-je te quitter alors que je n'en ai pas envie ? Pourquoi dois-je pleurer ? Pourquoi dois-tu pleurer ?

Le manque... C'est quand tu te réveilles en pleine nuit, à te demander ce que tu fais ici, ce que je fais ici, sans être auprès de toi. C'est fondre en larmes quand on entend les paroles d'une musique sur laquelle sont imprégnés de beaux souvenirs. C'est ce coeur qui bat quand je pense à toi, qui bat horriblement parce que le souvenir de ton visage, ta voix ou tes paroles lui donnent l'impression que tu es à mes côtés.

Il y a deux jours, j'ai pensé que tout serait fini... Que je ne pourrais plus te serrer dans mes bras, sentir ton corps si près du mien, te parler, te regarder de la même manière, ce regard "de psychopathe". L'amour est-il un psychopathe ? Je ne sais pas...

Seulement, je veux  que tu saches que je crois en tes mots, ceux que tu as prononcés, ceux que tu prônes encore et ceux que, j'espère, tu écriras toujours. Malgré les doutes que tu peux avoir connus, les erreurs que tu as commises (tout comme moi), les occasions dont tu ne t'es pas saisies, certains mots que tu as prononcés, je te crois et t'attends.

Si je ne te croyais pas, je m'interdirais ce manque qui irradie mes poumons, m'empêche parfois de respirer et souvent de vivre en paix. Cependant, même si le temps défile, même si tout passe si vite, même si les instants passés avec toi sont éphémères, je ne veux pas pleurer encore. Je supporterai le manque, quitte à écrire sur des dizaines, des centaines, des milliers de pages ce que je ressens dans ces moments où tu n'es pas là. Il n'y a plus que quelques jours à attendre, attendre le plus grand des bonheurs, celui que seule toi peux m'apporter. J'attendrai en comptant les jours qui nous séparent, sur mes doigts, sur des feuilles et sur la pluie qui tombe.

Tout est éphémère, certes... Mais je n'oublierai jamais la seconde d'éternité où je t'ai embrassée.

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