Ils pleurèrent longtemps la mère du Renard, et Sam s’en alla, en faisant signe au Renard de l’attendre.

Sam revint, quelque chose à la main. Il le présenta au renard : c’était un petit collier de cuir qui irait parfaitement au Renard, mais à la place de se laisser faire, Le Renard se détourna, et Sam comprit pourquoi il faisait ce geste. Le Renard était un animal sauvage, pas domestique, il ne pourrait jamais vivre complètement heureux, quoi que Sam aurait pu faire, Le Renard demeurerait toujours sauvage, au fond de lui.

Alors, Sam rangea le collier dans sa poche, et Le Renard lui lécha le nez, puis lui tourna le dos, retournant dans sa chère forêt, à la rencontre de son avenir. Mais il n’oublierait jamais Sam. Jamais. Ce sera à jamais son ami, quoiqu’il puisse arriver.

Et c’est sur cette pensée qu’il s’enfonça dans les épaisses fougères, sans se retourner, et des larmes coulaient sur son joli museau, mais il les chassa, et il repéra une souris égarée, qu’il prit aussitôt en chasse, son instinct de chasseur prenant le dessus sur la tristesse.

Le Renard finira sa vie en étant heureux, avec toujours le souvenir de Sam gravé au fond de lui, et Sam non plus, ne l’oubliera jamais. Ces deux personnes liées par l’amitié mais pourtant si différentes resteront à jamais proches l’une de l’autre. Voici la fin de mon histoire.