Amante de la Mort
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Amante de la mort à foudroyer les pentes
Je ne descends jamais que de ton ciel de fiente.
Du haut du houppier de ton corps qui se dévisse
Ton âme met en joue l'antre de mes cuisses.
Tu as épousseté l'odeur de nos cavités glénoïdes
De nos cerveaux nos pensées livides.
Ton antériorité n'est ni vérifiable ni vulgaire !
J'étais emmêlée dans les horreurs de ton amour infâme.
Tôt le matin, les pies riront des fougères,
Lattée par le glas des pluies à demi-stables,
Quand un soupir de poussière truffera ta bouche de diable.
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