L'achat.

7 minutes de lecture

Ce n’est pas souvent qu’un mari vous paye pour dresser sa femme et là c’était le cas.
Le rendez-vous avait eu lieu sur une aire d’autoroute.
Nos deux voitures s’étaient garées côte à côte.
Il faisait presque nuit et nous étions au début de l’été.
Je sortis et l’homme dans l’autre voiture en fit autant.

C'était un grand et bel homme en costume de baveux, il tenait un attaché-case à la main. Mais qui peut porter encore un tel truc, tellement has been de nos jours ?

Sa requête était à son image, des plus insolite.
Bonjour, ou plutôt bonsoir.
Bonsoir Major. car c'est ainsi qu'on vous nome ? Elle est dans la voiture, dois-je la faire descendre maintenant ?
Non nous avons le temps, alors dites-moi, pourquoi moi ? je ne suis plus dans le circuit depuis plusieurs années.
C’est elle qui vous voulait, il semble qu’elle vous connaisse un peu. Et moi je suis plutôt novice dans ce milieu. C’est elle qui veut devenir une vraie soumise, mais j’y ai pris goût et je voudrais qu’elle le soit davantage, et elle aussi je crois, mais nous n’arrivons pas à franchir le cap. Sur les forums, il y a de tout. Comment faire la part des choses ?
Vous avez pensé aux Clubs libertins ?
— Oui, mais ma profession ne me le permet pas.
— Donc vous voulez un dressage ?
— Oui, c’est cela.
— Vous avez ce que je vous ai demandé ?
— Oui.
— Alors la transaction peut commencer.
— Tu viens chérie, tu peux sortir de la voiture.

Une jeune femme ouvrit la portière et vint se blottir dans les bras de son mari.
Vous pouvez encore changer d’idée, vous savez ?
— Non, non c’est notre choix commun.
— Chère madame, vous allez souffrir. D’autant plus que je ne suis ni votre mari ni votre amant.
— Mais je n’ai pas d’amant !
s’offusqua-t-elle.
vous savez tous les deux, qu’il y aura des rapports sexuels entre vous, madame et moi ? Des rapports fréquents et que je vous ferai des choses que votre mari ne vous a peut-être jamais faites ?

Je ne suis pas une oie blanche.
— Alors commençons.

L’homme ouvrit la mallette et me la présenta.

  • Voilà, sa carte d’identité, son passeport, son carnet de punitions, son livret d’entretien et les 10 € que vous avez demandés. Mais pourquoi 10 € ?
  • C’est, ce que serait sa valeur de mise à prix à une vente aux enchères dans un club… et ce n’est pas à vous de me les donner mais à moi. Gardez votre argent et prenez mon billet. J’aime que l’on respecte mes règles… Eh bien je crois qu’il est temps de nous quitter… un dernier mot à votre épouse peut être.
  • Chérie, je t’aime.
  • Et vous madame ?
  • Je fais ça pour nous, chéri.

L’homme la regarde une dernière fois et reprend sa voiture qui repart en trombe.
Un coup de vent violent passe sur l’aire d’autoroute. Elle porte une jolie robe légère, sûrement de la marque. Je sais qu’elle endure des pinces métalliques qui lui tirent ses tétons, mais elles sont à peines visibles.
L’air s’est rafraichi et je suis certain que l'angoisse la rattrape.
A deux cents mètres, les néons de la station-service crachent leur lumière crue.
Je lui tends la main.
Elle me la prend comme pour me dire bonsoir.

Si je te tends la main ce n’est pas pour que tu la serres, mais pour que tu l’embrasse. C’est comme cela qu’on dit bonjour à son maitre. Et tu dois te mettre à genoux… Alors j’attends ?

  • Oui maitre… tout de suite.

Elle s’exécute, elle est désormais à genoux devant moi.

  • Soulève ta robe, caresse-toi.
    Ici maitre ?
    — Oui !
    — On risque de nous voir il ne fait pas encore nuit.
    — Et alors ? Ferme les yeux et ouvre la bouche.

    Je lui crache dedans, sur la langue. Je vois qu’elle est dégoûtée.
    Et bien, ce n’est pas bien ? Tu n’aimes pas ?
    — C’est dégoûtant maitre.

Pas plus que d’avaler du foutre… il faut que tu apprennes à aimer les choses que tu n’aimes pas… Tu en as envie ? oui ou non ?
— Oui, maitre.
— Tu te sens pute dans l’âme ?
— Oui, maitre.
— Soumise ?
— Oui maitre.
— On va voir ce que tu vaux ? Montre-moi comment tu te branles ?
— Oui, maitre.

En disant cela, sa main se glissa sous la robe, en releva les pans et effleura une jolie chatte bien épilée en rond.
C’est mou et ça manque de conviction. Mais tu es obéissante c’est bien.
Je lui propose d’aller prendre un verre, la route pouvait attendre.
Je savais pertinemment qu’au fur et à mesure que nous nous dirigerions vers la cafétéria elle serait de plus en plus mal à l’aise.
Nous entrons, elle regarde les quelques personnes assises au bar, à une des tables... Il y a un vieux un peu comme moi, il lit un livre, lève les yeux pour nous regarder.
Je suis ton maitre maintenant. Ton mari m'a chargé de venir te prendre. Je t’ai achetée 10€ mais tu le sais. Tu veux boire et manger quelque chose ?
— Oui, je veux bien un café maitre.
— Non tu prendras ce que je te commanderai.
— Bien maitre.
— Je sais que tu portes les pinces à seins.
— Oui maitre, comme vous l’avez demandé.

Je m’assieds, je lui indique sa place, face au vieux. Je commande et je paie tout de suite les consommations.
Tu as une jolie robe sexy.
— Merci maitre, c’est Danube une robe de chez Iro.
— Elle est courte et ton décolleté plongeant laisse deviner la chaine. Et elle est courte aussi.
— Je sais maitre, cette robe noire est une des préférées de mon mari.
— Tu vas commencer par un exercice simple. Je vais t’apprendre à te pencher. Tu vois quand une femme porte un haut ample et un tant soit peu décolleté comme le tien, elle a tendance à mettre la main pour l’empêcher de bailler et à utiliser un soutien-gorge opaque, au cas où… Il te faudra perdre cette habitude de mettre la main. Il faut que lorsque tu te penches en avant, on puisse voir ta lingerie, ou tes seins. C'est pourquoi tu vas te pencher vers moi de façon que le monsieur en face puisse se rincer l’œil. Je veux que la chaine de tes pinces à seins soit totalement visible.

  • Bien maitre.
  • Attends, je n’ai pas fini… tu dois apprendre à bien te tenir, tu portes une robe courte… Tu ne dois plus passer ton temps à t'en préoccuper, à faire en sorte qu'on n’aperçoive pas ta culotte. L'exercice va consister à ne plus toucher ta robe, tu vas croiser et décroiser les jambes naturellement, et à bien écarter les cuisses pour que le monsieur puisse non pas deviner, mais voir que tu n’as pas de dessous.
    — Bien maitre, mais je ne suis pas à vendre.

    C, tu n’es peut être pas à vendre, mais je t’ai achetée pour le même prix que ce que je t’ai commandé, un sandwich, une portion de frites et une boisson. 10 €. C’est ce que tu vaux.
    — Maitre vous n’êtes pas gentil.
    — Il te faudra peu de temps pour que tu t’habitues à servir et à devenir la soumise parfaite que j’ai cru voir. Tu ne dois avoir pour seule pensée "vais-je satisfaire suffisamment mon maitre ?"
    Comme je le lui avais ordonné, les joues empourprées pas cette manœuvre qui lui faisait honte, elle se pencha en avant, laissant apparaitre sa petite poitrine et ses aréoles rose sombre. Dans le même temps, en détournant le regard, elle ouvrit largement les cuisses, écartant sa fente à la vue de tous. Du coin de l’œil, je vois l’homme déglutir, puis rougir, c’est sûr il n’a pas perdu une miette du spectacle.

C tu dois aussi apprendre à sourire. Mais je suis fier de toi. Tu as fini de manger ?
— Non maitre, mais…
— Prends ton temps, tu fais le bonheur d’un admirateur, mais j’ai une question, pourquoi faire appel à moi ?
— Maitre, il y a quelques temps, vous m’avez conseillé sur un forum et vos remarques étaient judicieuses.
— C’était quoi ton pseudo ?
Ouvertetatou, maitre.
— Oui je me souviens… alors le jus d’ananas ?
— Oui maitre cela donne meilleur gout.
— Et juste pour cela ?

Non maitre, j’ai lu aussi ce que vous écrivez. Je vous ai même envoyé des photos.
— C’est vrai, je m'en rappelle, mais avec cette manie de cacher ton visage… Alors tu sais ce qui t’attend ?
— Oui maitre. Mais vous n’avez pas reconnu mon corps ?
— Tu m'avais demandé de tout effacer.
— Et vous l’avez fait ? j’aurais cru…
— Des culs j’en ai vu beaucoup, alors pourquoi garder le tien ? Je ne suis pas un fétichiste des photos. De toi je n’en ai gardé qu’une et je te l’ai dit.
— C’est vrai maitre, nous pouvons y aller j’ai fini.
— Ok, alors fais un dernier plaisir à ton admirateur, montre-lui bien ton con et mets-y un doigt.

C quitte sa chaise et relève sa robe pour que l’homme voit une dernière fois son sexe presque glabre hormis une petite touffe sur son mont de vénus. Je lui souris, je sais qu’elle me détaille. Et que voit-elle ? Un autre vieux barbu en blouson de cuir.
Pourquoi lui, s'était-elle demandée, à l'époque de leur rencontre virtuelle ? Pour son tempérament dominateur et son expérience, qui l'avaient immédiatement fascinée, nonobstant son apparence et son âge... Les récits qu'il lui avait faits l'avaient alors excitée au-delà de toute mesure.


Nous quittons la station. Je me dirige vers la Volvo.

Elle marche devant moi, elle est bien mignonne dans sa petite robe noire légère dont la taille est marquée d'une ceinture à œillets, j’ai pu aussi admirer son décolleté plongeant. Sa paire de sandales dorées lui donne assurément un look raffiné. Mais je pense qu’elle doit avoir le complexe des grandes car sa démarche n’a rien de chaloupée. Oui, j’aurai du travail. Je lui ouvre la porte.
C s'installe sur le siège. Je referme la portière, fait le tour de la voiture et m'assois derrière le volant.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 6 versions.

Vous aimez lire sergent ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0