Chapitre Dix-huit : Un combat mémorable… écrit par ThomasRollini

5 minutes de lecture

Chapitre Dix-huit : Un combat mémorable… écrit par ThomasRollini

Malgré la chaleur humide et suffocante de cette forêt tropicale, Noémie frissonnait, glacée par ce qu’elle venait de vivre. Papyon, voyant sa tristesse, s’approcha d’un arbre aux feuilles bleues et couvert de fruits à l’aspect et aux couleurs étranges. Il s’empara d’un fruit rose qui avait la forme d’un quart de lune, puis il l’ouvrit en deux.

— Mange, ça te fera du bien.

Noémie n’avait pas faim, la gorge serrée, elle se tourna vers Papyon, elle ne pouvait plus retenir ses larmes…

Elle n’avait jamais demandé à vivre tout ça. Bien qu’il ne semblât n’y avoir aucun danger dans l’endroit où ils se trouvaient, elle sentait encore l’emprise du dictateur sur elle. Elle avait perçu sa noirceur tentée de s’insinuer en elle, mais elle l’avait repoussé avec force.

Elle n’avait pas envie de parler en pensant au sacrifice de Noémonde et de Papymonde, mais que pouvait-elle faire contre un tel dieu ? Noémonde était la plus puissante et elle avait été vaincue en quelques secondes… Que pouvait-elle faire toute seule même avec l’astrolabe ?

— Noémie,

— Laisse-moi dans mes pensées Papyon…

— Je voudrais bien te laisser te complaindre, mais là ça devient sérieux ! Devant le ton paniqué de Papyon, Noémie s’agaça et lui répondit sèchement en songeant qu’elle n’avait jamais de moment de tranquillité.

— Qu’est-ce qu’il y a encore ?

Elle regarda vers la direction pointée par Papyon. Un nuage noir auréolé d’éclair gris semblait se diriger droit sur eux d’un air menaçant.

— De quoi tu as peur ? Railla Noémie, ce n’est qu’un stupide orage…

— Tu as déjà vu un nuage avec une tête de mort toi ? là coupa Papyon.

Oui faillit répondre Noémie en pensant à une célèbre saga… Mais la tête de ce nuage n’avait rien à voir, c’était une espèce de crâne démoniaque avec des cornes qui s’avançait vers eux la gueule béante.

— Il faudrait peut-être fuir… Proposa Papion en brassant frénétiquement l’air de ses ailes.

— Pour aller où ? Quoi que l’on fasse, il va nous poursuivre ! Autant laisser tomber, j’en ai marre…

Il nous faudrait une arme ! annonça une voix dans la tête de Noémie.

— Ou veux-tu qu’on trouve ça ! cria Noémie à Papyon

— Mais je n’ai rien dit !

Noémie allait insister lorsqu’elle se rendit compte que la voix qu’elle avait entendue se trouvait dans sa tête et celle-ci ne lui était pas inconnue.

— Noémonde c’est toi ?

Bien sûr qui veux-tu que ce soit ? lui répéta l’intéressé dans sa tête.

— Mais… tu es morte ?

Ha les mortels ! Vous vous attacher trop souvent à de simple détail, c’est juste une de mes enveloppes qui a disparu, j’avais besoin d’un réceptacle en attendant que j’en créer un de nouveau et puis je te l’ai dit je suis liée à toi, tant qu’une Noémie vivra je vivrais !

— Et donc, tu veux me piquer mon corps ? S’offusqua Noémie.

Ha non, pas de parano, je veux un corps parfait ! le tien est bourré de produit chimique. Je constate que tu n’as pas mangé sain durant des années ! Regarde-moi ça, tu as du mal à te tenir dans ton pantalon !

— Je n’ai pas réussi à faire un repas correct depuis des jours. Tenta de se justifier Noémie.

Papyon qui était capable de discerner l’âme orpheline de Noémonde assistait incongru à cette discussion improbable.

— Je ne voudrais pas vous presser, mais je crois que nous devrions fuir…

Le nuage les avait déjà rejoints et Noémonde prononça :

C’est déjà trop tard, il va falloir l’affronter, Noémie tu dois faire appel à l’arme ultime !

— Quoi, quelle arme ?

Le chevalier de Lumière !

— Le quoi ?

Le chevalier lumière ! t’es bouché ou quoi ?

— C’est quoi ?

C’est l’arme la plus puissante que l’on peut invoquer avec l’astrolabe ! Pense à lui de toutes tes forces Noémie. Toi seul peux le convoquer, mais attention il est redoutable et très dangereux.

— Pourquoi tu ne m’en as pas parlé avant.

Tu ne me l’as pas demandé…dépêche-toi…

— Ais-je vraiment le choix ?

Non

Noémie ferma les yeux et se concentra de toutes ses forces. Elle chercha l’astrolabe dans son corps et murmura en son for intérieur. Vient à nous Chevalier, il y eut des éclairs et Noémie fut entourée d’une auréole de toutes les couleurs. Puis le phénomène cessa.

Constatant qu’il n’était que tout les deux dans la clairière, Papyon déclara.

— Il n’y a rien, ce n’est pas gagné ton truc…

— Ça n’a pas marché… S’attrista Noémie.

— Si je suis là ! murmura une très faible voix.

— Tu l’as fait apparaitre dans ta tête ? s’inquiéta Papyon.

— Mais non abruti aux grandes ailles, je suis en bas. Baise ta tête d’idiot et tu me verras ! insista la voix, visiblement très agacée.

Noémie observa incongru un petit humanoïde à la tête de Lyon pas plus haut que trois pommes. Il possédait une queue qui fouettait nerveusement l’air. Il était tout en armure et se trouvait au niveau du sol.

— C’est ça le champion de lumière ? pouffa, Noémie.

— On est mort… Se démoralisa Papyon qui voyait ses espoirs s’effondrer.

— Je ne nous permets pas de vous moquer de moi ! S’agaça le chevalier. Son armure était faite d’une multitude de couleurs et elle irradiait de toutes ses forces.

— Qu’est-ce qu’un truc aussi minus peut bien faire contre un dieu !

— Je suis Naelteriens Luminous ! Grand combattant de la lumière et l’arme ultime du de l’astrolabe de lumière !

— Donc en gros tu es capable de tuer ce dieu là-bas ?

Naelteriens observa le nuage sombre,

— Ce n’est pas un dieu, ce n’est que l’une de ses créatures.

Il m’a quand même tué… maugréa Noémonde dans la tête de Noémie.

— Je n’en ai que pour quelque minute et je reviens. Affirma le chevalier, sûr de lui, en dégainant son épée. Il siffla entre ses dents et un minuscule cheval aux ailes blanches apparut.

Sans demander son reste, le chevalier enfourcha sa monture et s’éloigna à une vitesse incroyable, il était si rapide qu’il laissait derrière lui un halo de lumière en forme d’arc-en-ciel.

— Et bien, s’il cause autant qu’il sait se battre on a peut-être une chance ! railla Papillon

Avec Noémie, il observa le combat dantesque et improbable entre un chevalier aussi grand que le Ken d’une célèbre marque de poupée et un monstrueux nuage qui ressemblait à une créature débarquer d’une saga connue dans le monde entier.

Le nuage à la tête de mort sembla se tordre de rire en observant la petite créature qui fonçait sur lui. Le chevalier hurla son cri de guerre, mais ni Noémie ni Papymonde ne l’entendirent.

Alors que le chevalier s’approchait, le nuage rapide ouvrit la bouche. Il goba le chevalier avec une grande aisance… Et le chevalier disparu dans les ténèbres.

— Super on fait quoi maintenant ? soupira Papion.

Noémie n’eut pas le temps de répondre, car la créature nuageuse semblait se tordre de douleur. On observait des explosions de couleur dans la brume sombre qui le composait. Les répercussions d’un combat titanesque envahirent l’air. Dans un tourbillon de lumière, le nuage s’évapora. Tel un vainqueur, le chevalier revint avec sa monture.

— Hey bien ! Bravo s’exclama Papyon en observant le chevalier s’avancer vers eux.

Noémie sentit une nouvelle force l’envahir, elle venait de comprendre qu’elle n’était qu’au début de son voyage, mais désormais elle pourrait rendre coup pour coup.

— Qu’est-ce qu’on fait ? demanda Papyon.

— Il nous faut continuer d’avancer et trouver le moyen de vaincre ce dieu dictateur !

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Florian Pierrel Officiel ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0