la solitudes des proches
Ne t’es-tu
jamais senti, toi, ce
va-nu-pieds que
tu es,
enveveli
sous un petit sentiment
profond et persistant que l’on
appelle la solitude des proches ?
De sincère à
touchante,
elle recouvre ta face
brune
et s’étire
sans en déployer
tous ses contours monstres qui
t’étreignent,
s’étendent de mal en pis
et t’anesthésient
sous son charme de
tes aises.
Véritablement
tu en
ressors
malade
toi,
l’homme
de mystère
derrière ton visage en
fin de vie.
On ne
reconnait
que
les travers
perfides et des habitudes
prises
au détour d’un désespoir
acharné
de ses coups.
Des petites manies
qui, derrière les autres, s’accumulant
te durcissent
dans l’errance des journées
sans fin
et
durent ainsi un temps d’échelle d’homme
insondable.
Oui, Mesdames,
la solitude détruit
celui qui le porte.
Votre conjoint, peut-être ?
Encore plus dans les tourments,
les viles maladies
viennent en usurper
sa place,
tes jours de
trépas
se rapprochant
pour raviver
de néant à néant
de béta à idiot
un dégout pour soi.
La solitude te tuera
si tu ne cueilles
dès aujourd’hui
les fleurs du matin
et son bouquet
si sympathiques
quand ils sont ainsi réunis
et parsemés dans un
jardin
qui ne se fane pas.

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