Intoduction

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Cher Journal,

Mon nom est Anaïs Dulauriet, et si j'écris à un bouquin, c'est surement parce que j'en ai psychiquement besoin. Tu es, avec une personne dont je citerais peut-être le nom plus tard, la seule chose à vouloir m'écouter, mais enfin, qu'est-ce que je raconte ? Je ne te demande même pas ton consentement avant de te faire part de mes chagrins ! Je suis vraiment nulle !

Mais toutefois, j'espère que cela ne te causera aucun problème, car si je ne me confie à personne, je risque de basculer du côté obscur. Mais je remercie Dieu pour avoir mis à mes côtés A.L, la seule personne et le seul être humain dont l'intention est tournée vers moi.

Le sujet dont je veux te parler fait chavirer les cœurs, un sujet de plus en plus fréquent dans ma triste vie : La solitude et ses dérivés.

L'autre jour, A.L avait dit à Y.E quelques chose que je ne compris point, et quand j'en demandait l'explication, A.L me répondit "C'est du Gaming, tu joues pas, tu pigeras rien", je sais qu'il n'a pas fait exprès, mais sa phrase m'avait profondément blessée; mais ce ne fut malheureusement pas le seul cas, puisqu'auprès des filles, c'est la même chose, elles parlent toute de choses qui me sent inconnues, comme des chansons ou des vidéos Tik Tok, des acteurs célèbres ou encore des animés; elles sont gentils, c'est vrai ! mais c'est moi qui suis différente, donc si je n'arrive pas à m'intégrer, c'est uniquement ma faute.

Je me demande tout le temps la raison pour laquelle je suis si différente, si c'était du côté des filles seulement, cela serait plus facile, il me suffirait de m'intégrer du côté des gars, sauf que quoi que je fasse, ils me considèreront toujours comme une fille, donc m'éviteront, et puis même si j'étais du sexe opposé, ça ne changerait rien, puisque je ne suis ni une fan de Gaming, ni un fun de Foot (même si j'adore y jouer).

Alors si je ne suis ni une fille ni un gars, je suis QUOI ? ce dont j'en suis sure, c'est que même les animaux ne voudront pas de moi, sous prétexte que je suis un humain (enfin, je crois). Je ne suis RIEN, je vaux un bon "0", ou alors un "-1". Je suis une banale partie, d'un banal grain de poussière de ce gigantesque monde. O si seulement j'étais une fille comme toute autre, or ça reste impossible, comment une fille peut-elle grandir sans robes, ni poupée, ni même miroirs dans sa chambre ? Quand je suis en classe, je vois devant moi des groupes de personnes qui parlent de choses de toutes sortes, discutent, rient, se marrent sans moi en gros, certaines bonnes âmes, cherchent à m'aider à m'intégrer, mais je n'y parviens pas, ma sensation est si horrible, même pire que de se retrouver seule dans un pays étranger dont on ne parle pas ne serait-ce qu'un traitre mot de la langue. Ce que je ressens se présente sous forme de frissons, de pleurs silencieux, de tremblements, de troubles de visions, de déprime, tel une flèche froide qui me transperce de part en part sans même que je vois qui me l’envois ! Mais pas besoin de le faire, je suis en mode autodestruction, je me brule la peau à petits feux, je meurs lentement, en commençant de l'intérieur.

Merci de m'avoir écouté, cher Journal, et que toute personne dont je parle ici me pardonne mais sache que je n'accuse personne mais que la faute vient de moi.

Mes plus chaudes larmes.

Anaïs.

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