Chapitre 19

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Tout était enfin fini. Fini. Ça génitrice sous les barreaux. Elle passerait d’ici deux mois devant le juge pour sa peine. Jill en était soulagée bien que les aveux d’Annabelle avaient raviver quelque marque du passé. Ses croyances erroné remettaient en question une partie de sa vie, de ses souffrances.

La jeune femme était persuadée que le mauvais traitement de sa mère lui avait fait subir était la conséquence des abus de son père. Sa croyance était fausse. Son père n’avait jamais toucher sa génitrice.

La colère, la rage flambait dans le ventre de la tatoueuse. Elle se rendis compte a qu’elle point cette femme avait été cruelle avec elle. Elle se rappelait tous ses jours ou elle avait accepté être la fille d’un homme violant, ou elle avait accepté ce rôle de défouloir. Elle se sentait salie, pitoyable.

- Joli cœur, tu n’es pas responsable de ça. Tu étais une enfant. Tu as fait de ton mieux pour vivre. Soit fière de toi. Murmura Fantôme.

Il la serait une nouvelle fois dans ses bras. Jill s’accrochait à lui. Elle l’aimait tellement, son soleil, sa lumière. Ses paroles tel des pansements parvenaient doucement à recouvrir les plais de son cœur.

- Jill, C’est peut -être un peu tôt mais il aimerait te parler. Est-ce que tu es d’accord ?

Jill se redressa pour regarder cet homme qu’elle avait tatouer quelque jours plus tôt. Elle l’avait vu un homme sûr de lui, un chef. A présent il ressemblait à un homme détruit par ses blessures. Son cœur se pinça. Elle se voyait dans l’image qu’il lui revoyait. Perturbant.

Elle se détacha du corps de Fantôme pour s’approcher de celui de cette homme qui avait la même caractéristique qu’elle. Il avait l’air hésitant, mal à l’aise. Son visage restait crisper.

- Vous vouliez me parlez ? Jill s’avança vers lui.

- Je… je sais que je ne suis pas en droit de te demander ça. Juste pour cette fois. J’ai besoin de te serer dans mes bras. Supplia-t-il.

Jill ressentait sa détresse. Elle acquiesça et l’homme l’enlaça doucement. L’amour, l’affection qu’il montrait alors qu’il ne la connaissait pas. Une larme solitaire ruissela sur sa joue, s’accompagnant d’une deuxième. Elle pleurait, ses peurs, ses angoisses, ses croyance erronés, tout s’évacuait dans ses larmes.

- Tu ne peux pas savoir comme je m’en veux. Mon bébé, ma petite fille. De ne pas avoir été présent ce jour-là. Je m’en veux terriblement. Jamais je ne me le pardonnerai.

- C’est pour ça que tu étais soul la dernière fois. Se rappela Jill.

- Tu m’as vu. Je ne peux pas effacer la façon dont j’ai retrouvé ma femme morte sur la terrasse. Ni ma terreur quand j’ai remarqué que ton lit cage était vide. Un si petit bébé ne pouvait pas escalader seule. Tu n’avais que 2 ans. Expliqua l’homme meurtrie.

- J’ai toujours pensé que mon géniteur était un homme horrible. Qu’il battait ma mère. Enfin, Annabelle. Je.. Ce n’est même pas ma vrai mère. S’exaspéra Jill.

- Le fait qu’elle l’ait avoué me soulage.

- Pourquoi demanda Jill.

- Je t’ai arraché quelque mèche pour faire une comparaison ADN. Mais je pense que voir les résultats seront inutile.

- C’était toi !

Cette fois-là, la jeune femme avait cru s’être accrocher les cheveux. C’était lui, son..père. Pouvait-elle vraiment l’appeler ainsi ? N’allait l’elle pas vexé son autre père, partie bien trop tôt. Elle se retrouvait à nouveau entre deux feux, l’angoisse, l’angoisse venait. Elle ne savait pas quoi faire et Maryline ? Elle ne voulait pas l’abandonner. Non.

Le président passa sa main derrière son dos. Il s’inquiétait pour sa fille. Sa détresse se voyait, elle était perdue dans cette situation.

- Doucement Jill. Ça va aller. Je ne te demande pas d’être proche de moi et encore moins de m’appeler Papa. Je te vois cogiter. Je ne vais pas te cacher que cela me fera plaisir mais tu n’es forcé a rien. Fait comme tu le sens. Te savoir en vie, me soulage et te voir me rend heureux.

- Mary…

- Mary est et sera toujours la bienvenu. Tu ne t’éloigneras pas d’elle. Personne ne vous séparera. Tout va bien se passer.

Cette homme qui ne la connaissait que depuis peu la soutenait, la rassurait, chassant ses doutes les plus douloureux par de simple mot. Il l’acceptait alors que c’était un inconnue. C’est ça d’avoir un père ? Cette sensation d’être redevenu un bébé, elle voulait rester là. Il l’apaisait. Elle n’oubliait jamais son beau-père, dans son cœur il resterait son père d’autant qui l’avait aimé comme sa propre fille. Elle avait tout de même envie de d’découvrir l’homme à ses côtés, son géniteur qui faisait preuve d’une compassion refermant certaines de ses blessure d’enfants.

- Merci murmura Jill.

- Ah non lâche moi ! cria une voix. Jill !

Jill se retourna vers Maryline.

- Dis-leur que je vais bien. Tous mes examens sont bon. Cette veille bique m’a juste assommé. Ah non, ne me fait pas ses yeux là. Je te signale que c’est moi qu’y me suit retrouver enfermé par cette psychopathe.

- Et après tu te demandes pourquoi tout le monde te force à rester tranquille.

- Je ne veux pas voir de psy merde. Je suis pas traumatiser ! et je vais bien. Les bleue c’est super-ficelle. Assura Mary. Dit leurs de me lâcher la grappe. J’ai l’impression d’être un bébé incapable. S’apitoya Mary.

- Mary, c’est normal que les gens s’inquiètent.

- C’est plus inquiet ça. Ils pensent que je vais me briser par le simple vent. Pice est constamment dans mes jambes et ne parlons même pas de Coll. Je préférais encore la phase où il me détestait. Le surnom de « la mouche » stupide, me laissait vivre.

Jill sourit faiblement. Sa sœur la faisait rire avec ses dires. C’était vrai que depuis son réveille. Pice et Coll la suivaient comme son ombre. Jill savait que Pice « tait proche de Mary, il était dans la même classe. En revanche pour coll, elle trouvait sa étonnant. Il posait sur elle le regard d’un grand frère. C’était amusant. Elle expira profondément.

- D’accord, on rentre. Jill pris doucement la main de sa sœur.

Elle regarda sa sœur sauter de joie avant de se faire assoir dans un fauteuil roulant. Celle-ci pesta sur Pice. En marmonnant qu’ils ne devaient pas recommencer. Les deux jeunes parti rejoindre Coll dans leur 4X4.

Elle jeta un regard sur son père, pour le déviller sur son soleil qui entrelace leurs doigts. Jill sentait qu’un nouveau fragment de sa vie allait s’ouvrir. Elle avait retrouvé cette espoir, cette sécurité, une famille. SA famille. Le sourire accrocher sur ses lèvres qu’elle sortit de l’hôpital.

- Fantôme ?

- Oui, joli cœur.

- On peut retrouver au chalet ?

Fantôme s’arrêta pour lui embrasser le fond avant de lui répondre.

- Bien sûr joli cœur. Si c’est ce dont tu as besoin.

- Oui, j’ai envie que ce soit toi et moi. Ce soir.

- Madame est pressée ?

- Arrête de dire n’importe quoi !

Fantôme rigola de la grimace de la jeune femme. Il n’aurait jamais pensée tomber amoureux et encore moins de cette guerrière aux yeux bicolore.

The end

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