En ce jour d’aujourd’hui, il est absolument nécessaire et essentiel de parler des pléonasmes redondants qui polluent et encombrent notre belle langue française. Ces répétitions répétées, bien qu’elles soient parfois fréquentes, alourdissent lourdement nos phrases simples et concises.

Prenez par exemple cette merveille inutile : « monter en haut ». Pourquoi ajouter un haut qui vient compléter un monter déjà complet et suffisant par lui-même tout seul ? Et que dire de « descendre en bas », une expression tellement répétitive qu’elle pourrait presque faire pleurer de rire nos ancêtres passés.

Mais il y a pire, mes amis ! Le très célèbre « en ce jour d’aujourd’hui » est l’apothéose suprême du pléonasme. Aujourd’hui suffit amplement pour désigner le jour présent du moment actuel, mais certains ressentent quand même le besoin de préciser avec insistance qu’il s’agit bien du jour d’aujourd’hui, et pas d’un autre jour éventuel. Une prouesse linguistique remarquable et impressionnante, n’est-ce pas ?

Continuons avec les incontournables « prévoir à l’avance » ou « avancer en avant ». À quel moment précis pensons-nous qu’il serait possible d’avancer en arrière ou de prévoir en retard ? Ces phrases absurdes et grotesques défient toute logique rationnelle et sensée.

Et les « petites miniatures », ah ! Comme si une miniature pouvait être de taille gigantesque ! Ou encore les « grands géants », des êtres manifestement énormes, mais pour lesquels on insiste tout de même sur leur gigantisme déjà évident et visible à l’œil nu.

Bref, pour conclure et terminer, il faut impérativement et obligatoirement lutter ensemble et collectivement contre cette invasion répétitive et redondante. Car oui, notre langue riche et variée mérite mieux que ces accumulations amassées de mots inutiles et superflus. Et c’est en ce moment présent, ici et maintenant, que je vous invite à agir ensemble dans une union commune pour un langage pur, clair, et sans pléonasmes inutiles ni redondances exagérées.