Dimanche 18 septembre
7h12
Bastien : Putain, c'est space.
Cléa : Quoi ?
Bastien : Le restaurant de l’hôtel est quasi vide. Il n’y a que moi, ainsi que quelques lèves tôt, mais ils étaient tous arrivés avec nous. J’ai pas encore vu des autres.
Cléa : C’est ce que disait Axel. Ils doivent être en train de faire du sport, ou autre chose. Toujours pas d’idée d’où il peut bien être ?
Bastien : Non. J’ai été faire une tour ce matin avant de venir. J’ai rien trouvé. Il a peut-être réellement disparu. Je vais me renseigner sur sa chambre.
Cléa : OK.
12h11
Bastien : Bon j’ai trouvé sa chambre, mais il y a personne. Pire, tout est nettoyé, pas un vêtement, comme s’il avait quitté l’hôtel. La chambre est vide.
Cléa : Et la chambre de ses parents ?
Bastien : Fermer à clé. Il serait parti pour finir.
Cléa : Sans tel ? Non, pas en si peu de temps. Par contre, je pense qu’il le retienne prisonnier.
Bastien : Mais où ?
Cléa (1): Dans le bois ? Dans l’hôtel ? J’en sais rien. Cherche.
Bastien : Facile à dire.
15h30
Bastien : J’ai retrouvé ses parents. Ils étaient au bar.
Cléa : Et pas Axel ?
Bastien : Non. Mais pire que cela. Ils ne voyaient pas de qui je parlais.
Cléa : C’est une blague ?
Bastien : Non. Mes parents étaient à côté. Ils buvaient avec eux, et même eux trouvaient cela bizarre. À la fin ils ont pensé que c’était une blague et m’ont demandé d’aller me faire des amis ailleurs, après m’avoir offert un verre.
Cléa : Tu l’as pas bu j’espère.
Bastien (1): Non, t'inquiètes. Par contre. Ça devient flippant. OK, c’est pas une blague, mais je croyais qu’il aurait disparu, pas que même ses parents l’auraient oublié.
Cléa : Et tes parents t’oublieront aussi s’ils continuent à boire. Faut que tu le trouves le plus rapidement possible.
Bastien : C’est facile à dire.
16h40
Bastien : J’ai été voir l’entrée du bois. C’est pas terrible. Je suis un peu rentré dedans, mais clairement. Ça donnait pas envie. On a l’impression d’être observé.
Cléa : Pk ?
Bastien : Il commençait à faire sombre. Puis j’ai vu un chat au loin.
Cléa : Pfff. Faut que tu y ailles.
Bastien : Pas sans arme.
Cléa : Où tu comptes trouver des armes ? C’est un hôtel.
Bastien : Dans la cuisine. Un couteau.
Cléa : T’as peut-être à faire à des sorcières, qu’est ce dont le couteau va t’aider.
Bastien (1): Ça me rassure. Bon je te laisse, je dois aller à la soirée de groupe.
22h00
Bastien : Cléa t’es là.
Cléa : Oui pourquoi.
Bastien : J’ai peur.
Cléa : ??
Bastien : Ils sont en train de sacrifier des gens. Je te jure. Un groupe de 10 personnes ont été choisies (homme femme et enfant), ils les ont emballés vivant dans du drap blanc. Ils attendent emballés sur des planches en bois.
Cléa : Ou cela ? Devant le bois ?
Bastien : Oui. Il y a des tambours, il y a des bruits. Et surtout, tout le monde danse et chante. (je fais semblant), mais… Je suis pas rassuré.
Cléa : Ils sont vivants ?
Bastien (1): Oui. La bouche n’est pas recouverte.
Cléa : Tu vois Axel.
Bastien : Non. Atta, il se passe quelque chose.
Cléa :…
Bastien : Putain… Ça bouge dans les bois. Il y a un bruit grave qui sort ainsi que des ombres qui bougent…
Bastien (1): Mais qu’est ce qu ? Il y a une mer de rats et de chats qui sort.
Cléa : Quoi ?
Bastien : Les rats viennent chercher les gens sous le regard des chats. Mes parents ainsi que les autres clients applaudissent. Qu’est-ce que… Putain, ils les emmènent dans le bois !
Cléa : Faut que t’ailles voir.
Bastien (1): Quoi ? t’es ouf. Pas maintenant. Là je m’assure de ne pas être repéré. D’ailleurs y a un type bizarre qui me regarde. On se parle demain.
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