Insomnie des pensées

4 minutes de lecture

Je sens mon corps lourd, mes mouvements sont lents. La fatigue est là. Je décide d'éteindre la télévision pour monter dans ma chambre. Mon lit vient d'être fait et l'odeur de lavande qui séchape des draps m'apaise. Je soulève délicatement la couverture pour me glisser dessous.

Je tends une dernière fois mon bras et appuie sur l'interrupteur. Le noir vient flouter ma vision. Le vide me fait face, les abysses m'appellent. Je décide de fermer les yeux. Mon corps s'enfonce dans mon matelas. Doux. Chaud. La sensation qui me parcour le corps est agréable. Elle me fait penser aux dires de ma voisine de palier. Elle avait apprécié le sauna qu'elle a fait avec son mari. Moi aussi j'aimerais aller me détendre dans un tel endroit. Il faudra que je pense à réserver.

Je dois aussi rappeler la dame pour fixer un rendez-vous pour son entretien. Ma liste, est-ce que je l'ai ajouté dedans ? Je ne sais plus. Je crois bien que oui. Enfin, j'espère.

Et la voiture, demain, je dois passer au garage faire changer les roues. Mon corps se tend en réfléchissant au prix que le garagiste va sûrement m'annoncer. Je me retourne dans mon lit en pestant.

Je repense à Marjorie, ma meilleure amie. Je ne lui ai pas demandé comment allait son fils. La pauvre avait eu la frayeur de sa vie quand l'école lui avait appelé pour l'avertir que son petit garçon était tombé des escaliers.

Le petit casse cou avait trouver que jouer à qui sauterai le plus loin dans l'excalier serait une bonne idée. Je leva les yeux au ciel en imaginant la scène. Fort heureusement, il s'en était sortie avace une jambe casser et une grosse bosse sur la tête.

Sentent une gêne, je me retrouna une nouvelle fois et réajusta ma position. Recouvrant mes épaules avec la couverture. Que vais-je mangé demain? Je ne sais pas. Qu'est-ce qui me reste dans le frigo. Un reste de pate bolognaise mais pas assez pour un repas complet. Je vais devoir aller faire les courses.

Il ne faut pas que j'oublie ! Note à moi-même, faire les courses et les rajouter demain matin dans ma liste de choses à faire. Mes pensées tourbillonnent. J'ai chaud, beaucoup trop chaud. Les couvertures sont lourdes.

Je les soulève d'un seul coup pour dégager mon corps.

Quelle heure est-il ? 23h.

Je me lève à 6 heures. Il me reste 7h de sommeil. J'ai encore le temps pour bien dormir.

Mon corps tremble. J'ai froid. Je me lève légèrement pour prendre la couverture et la remettre.

Je me recroqueville pour récupérer ma chaleur et faire partir au plus vite ce froid sur mes épaules. Une gêne apparaît dans mon épaule. Je ne bougeai pas pour autant. La gêne se changea en douleur. Je me redressai pour masser mon épaule. J'en profitai pour récupérer mon téléphone et regrder une nouvelle fois l'heure. 23h 32.

Le temps me parait long, lent. Une idée émergea de mon esprit. J'ouvit l'application de musique tapota les mot " musique relaxante pour dormir". Mon doigts glissa sur l'écran. Entre les comptines pour enfant et les musiques de pluie me donnant envie d'aller au toilette. Je ne trouva pas mon trésor.

Je me levai pour me diriger vers les toilettes. La lumière m'aveugla. Je dû cligner plusieurs fois des yeux pour m'habituer.

Je retournai dans mon lit aussi vite. Je constatai avec horreur l'heure. 3 heures. Il me restait 3h pour dormir. Comment allais-je faire demain. Enfin, aujourd'hui, devais-je dire.

Pourquoi est-ce si difficile. J'étais pourtant fatigué avant de me coucher. Je soufflai. Une nouvelle fois, ma tête en avait décidé autrement. Mes cernes allaient se creuser encore plus. J'allais devoir camoufler cela. Rien que de penser au fond au maquillage que j'allais devoir adopter demain m'enfonçait dans un désespoir.

Je fermais les yeux.

Rien.

Le marchant de sable ne voulait pas passer ? Ou les montons. Personne ?

Je m'enroula dans la couverture, essayant de trouver la place ou je me sentirais le mieux.

Sur le dos?

Non, j'ai l'impression d'être dans l'armé.

Sur le côté?

J'ai eu mal au bras tantôt.

Mais oui !

Le ventre.

Je me retournai. Le ventre plaqué contre le matelas, le visage sur l'oreiller. Bon, plus qu'à fermer les yeux.

L'heure, je devais d'abord voir l'heure pour savoir le temps qu'il me restait. Je me relevai aussitôt pour attraper mon téléphone.

Impossible ! Il me reste une heure de sommeil. Est-ce que cela vaut la peine de dormir?

Tout sommeil est bon à prendre, non ?

Allez, j'essaie.

Mon téléphone sur la table de nuit, je ferme les yeux.

Mon corps étouffe, je me sens oppressé soudainement. J'ai du mal à respirer. Mes poumons sont bloqués. À l'aide de mes bras, je me retourne sur le côté. Une crampe vient m'accueillir. Dormir sur le ventre n'est pas pour moi.

J'ouvre les yeux. Je ne sais plus. Je ne peux plus. Je me retroune une nouvelle fois, espérant que celle-ci soit la bonne.

Un son strident me parvient aux oreilles.

- Non, m'écriais-je en pestant. Pas encore !

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Alyce ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0