Qu'importe l'époque, Aphrodite est systématiquement bien apprêtée. Ses beaux cheveux blonds descendent en cascade le long de son dos dénudé. Elle marche à mes côtés avec la même légèreté qu'un nuage. Le sourire narquois au coin des lèvres, elle me tient la main et me regarde avec ses yeux d'un bleu perçant.

Aphrodite, on ne peut pas l'oublier elle son prénom énigmatique. Elle est aussi entêtée que ravissante et ça a le don de m'énerver. J'aimerais qu'elle me lâche la main et qu'elle s'en aille pour de bon. Mais rien y fait, elle reste.

Parce que s'il y a bien une chose qu'elle sait faire Aphrodite, c'est rester. Oui, toujours rester, coûte que coûte. Elle s'en fiche des statistiques, de l'impossible, et de tous ces maux qu'elle fait naître. Peu importe tant qu'elle est là.

Enfin voilà, Aphrodite ce n'est pas vraiment une amie, mais plutôt une sale garce. Mais putain. Putain qu'est ce qu'elle est belle.