Chapitre 21 : Prélude à la valse

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Je vois bien ce que Xavier essaye de faire. Secrètement, c'est à moi de mener la danse, et même si son désir fait résonner son corps, je veux qu'il réussisse à l'exprimer. Tant pis, me dis-je, voyons combien de temps va-t-il me résister... Ou combien de temps vais-je résister, car sans crier gare, je sais qu'il prend désormais plaisir à m'échauder l'esprit et le corps. Sans geste brusque, je décolle son visage de ma poitrine et me hisse. Je finis d'ôter complètement ma robe et laisse alors clairement apparaître la seule et unique lingerie que je porte ce soir. Délicatement, mes doigts débloquent la boucle de sa ceinture, tandis que je ne dévoile que le sous-vêtement, sobre, très sobre même -sans que cela ne m'étonne- de Xavier. Bien entendu, cela me permet d'avoir un avant-goût de sa verge que je peux désormais visualiser. Mais je n'en fais rien. Je me retourne, et laisse seul mon dos visible à Xavier. Je me pose à nouveau contre lui, faisant épouser mes fesses à son entrejambe. Je plaque alors mon dos à son torse et souplement me trémousse. J'envoie mes bras en arrière afin de capturer son cou et embrasse son menton, son visage, lentement rapproche ma langue de son oreille. J'en titille le lobe inférieur et invite ses mains à saisir à nouveau ma poitrine.

Je me sens agacé, coincé entre la banquette et ce corps qui se frotte sur mon vit. J'avais envie de la dévorer et voilà qu'elle ne m'offre plus que son dos. Je plante mes dents dans la chair de son épaule, mes mains maltraitent ses seins et je la sens qui se trémousse. J'interdis à mon cerveau de penser à Marianne. Les boucles brunes d'Eléonore me chatouillent le visage et je les rassemble d'une main pour dévoiler sa nuque. Je la mords là aussi. J'ai envie de la marquer. Ma main droite descend le long de son ventre pour s'aventurer sur ses cuisses. La gauche continue de jouer avec ses tétons. J'aime la sentir se cambrer quand je viens effleurer la lisière de sa dentelle. Je bats en retraite. Elle me torture depuis que je l'ai rencontrée. À elle d'attendre, maintenant.

Ses morsures me font frissonner, et ses mains, petit à petit, décident de se balader et de malaxer mon corps. Les pincements sur mes tétons sont tantôt agréables et tantôt douloureux, on dirait presque qu'il cherche à faire de moi sa poupée. Il stoppe subitement sa presque avancée alors qu'il s'apprêtait à aller caresser mon pubis. Je désire pourtant qu'il le fasse, mais je ne peux pas imaginer qu'il ose braver un interdit qui l'entrave depuis si longtemps. Tant pis, le premier pas sera mien. Tandis qu'il est plaqué entre mon corps et l'assise, j'écarte mes cuisses, libère sa nuque d'une de mes mains. Je fais glisser cette dernière jusqu'à son boxer tendu. Le bout de mes doigts arrive sur le sommet couché de son sexe, empreint d'une touche de liquide pré-séminal que j'accumule sur la pointe de mes phalanges. Aidée de mon poignet, je soulève l'élastique me résistant et déleste Xavier de ce bout de tissu superflu. Sa verge dévoilée, je la place contre mon entrejambe et la masse du bout de mes doigts, très lentement, la caressant du gland à la limite de son prépuce. Je rapproche alors ma lingerie de l'objet dressé, profitant alors des souples mouvements pratiqués par ma main afin de les transmettre à mon Mont de Vénus.

Mon corps est pris de frissons sous l'effet de ses doigts dont je vois les ongles carmin effleurer la peau fine. Un râle m'échappe, accompagné d'un gémissement quand je la regarde m'empaumer et coulisser le long de ma verge. Une de mes mains s'agrippe à sa gorge, l'autre à sa cuisse, si proche de son sexe dont les effluves d'excitation montent jusqu'à mon nez. Si elle continue comme ça, je vais pas tarder à jouir...

Je le sens vaciller et gémir. De cette simple palpation, pourrait naître un orgasme, à en juger par les saccades qui secouent Xavier. Il commence à saisir mon cou et à le serrer... Cela m'excite, cela m'excite même beaucoup trop, et je n'ose pas me masturber afin d'accompagner ce premier plaisir. Cependant, sa main revenue à l'assaut de mes cuisses, se prêterait très bien à mon désir. Aussi, je décale ma culotte sur le côté et applique alors ses grands doigts sur mon clitoris. J'initie ses premiers mouvements et récupère à pleine paume sa verge. J'augmente l'amplitude de mes caresses et couvre désormais toute la longueur de son sexe. Je ralentis délicieusement la vitesse à laquelle je le masturbe. Je sens Xavier remuer compulsivement sous moi et j'accompagne ses convulsions au rythme de mes gémissements.

Sa chatte est chaude et trempée sous ma main, je voulais la faire patienter mais la bougresse a pris les devants. Elle a décidé de me mettre au supplice. Je malmène son bouton d'amour, rien à voir avec la douceur que je pouvais déployer pour Marianne, puis enfonce sans ménagement mon index et mon majeur dans sa grotte avide. Je calque mes mouvements sur le rythme qu'elle applique à sa main sur ma queue brûlante, puis accélère pour lui faire perdre pied. Mes doigts entrent et sortent d'elle accompagnés du clapotis de sa mouille abondante. Ma paume heurte son clitoris chaque fois que je m'enfonce brutalement en elle, puis vient se heurter en sortant à sa propre main qui ne me lâche pas. Je tiens toujours sa gorge palpitante de mon autre main et viens sucer et mordiller le lobe de son oreille. Je me concentre sur sa chatte pour ne pas jouir avant elle.

Ça y est. Je n'arrive plus à retenir mes gémissements et les allers-retours incessants des doigts de Xavier au sein de mon intimité me font ruisseler de plaisir. Je relâche quelques secondes la verge tendue et convulsant afin d'amener ma main à ma bouche. Je l'enduis de salive et... Il va me faire jouir. Je cherche la synchronisation absolue et réitère alors ma masturbation en accélérant le rythme. Les clapotis engendrés par nos corps se lient et s'embrassent. Je n'arrive plus à tenir. Je pousse un cri étouffé afin de ménager les appartements alentour et me tords de plaisir.

Je sens son vagin qui se contracte convulsivement autour de mes doigts, j'essaie de garder la cadence mais ses cris m'achèvent. Le plaisir me foudroie et je gicle dans un râle...

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