Au début, tu leur répondais,

Mais les jours ont passé,

Et tes douleurs pas pansées,

T’ont obligé à les ignorer,

La force des premiers jours s’est envolée,

Avec elle, ta confiance émiettée,

Ta santé mentale, aussi, brisée

Désormais, tu penses à te tuer,

Ils sont en train de te détruire,

Mais toi, tu n’as rien à redire,

De toute manière, au fond, c’est pire,

Et chaque jour, ils te font encore plus souffrir,

Tu te lèves avec une boule dans le ventre,

Tu te couches triste et désespéré,

Tu essaies de disparaître dans les murs,

Mais eux, ils sont de plus en plus dur,

T’en parles autours de toi, à tes parents,

Mais pour eux, ce n’est qu’une dispute d’enfant,

Et les heures passent, et ça ne passe pas,

Tu hurles seul dans la nuit, au milieu de tes draps,

Le matin, en te levant, tu espères que ça change,

Les mois passent et cette flamme devient hésitante,

Tu te sens craquer, et leur rire te hantent,

Il n’y a personne, pas même un unique ange,

Tu sais que tu ne tiendras pas longtemps,

Tu supportes l’enfer, en serrant les dents

Et puis un jour, tu en marres,

De souffrir de leurs tares,

Et tu commets l’irréparable,

Plus d’espoir, Plus de sourire,

Pas assez d’oreille attentive,

Alors, tu commets l’irréparable,

Irréparable ? : Passage à l’acte qu’on aurait pu éviter avec des mots et quelques actions. Mais qui n’est plus désormais modifiable.