Le père de Louise
Louise et Manon se levaient du canapé et quittaient le salon, main dans la main. Une fois sur le lit, elles s’embrassaient et quelques larmes coulaient sur les joues de Louise.
- Qu’est ce que t’as ma belle ?
- Désolé, c’est juste qu’il c’est passé beaucoup de chose pour moi aujourd’hui. Toi, tu as failli mourir aujourd’hui, j’arrive pas encore à me l'imaginer, mais pourquoi c’est à nous qui arrive des choses comme ça ?
- Parce que tu es une fille extraordinaire et que c’est aux meilleures personnes qu’arrive les pires choses, et puis comme ça, sa pimente un peu notre couple. Si aucune de nous deux ne s’inquiète pour l’autre, alors comment pourrait on ne pas tomber dans la routine ? C’est grâce à ce qui nous arrive qu’on est aussi soudée l’une envers l’autre.
- Oui, c’est vrai, tu as surement raison mais parfois j’aimerai qu’on soit un couple sans histoire voir même un couple de moldu.
- Si nous étions Moldu, nous nous serions peut être jamais rencontré.
- Alors dans ce cas, je préfère largement qu’on soit sorcières, même si les épreuves que nous rencontrons sont parfois mortelle.
A la fin de ses mots, Louise l’embrassait de nouveau et Manon lui rendit. Elles continuaient de s’embrasser, parfois leurs lèvres se détachaient et allaient se perdre dans le cou mais sans plus. Au bout d’une heure, Louise regardait la pendule qui était dans sa chambre.
- Il est déjà vingt heure, mon père va rentrer, il faut qu’on descende. Ça fait plus d’une heure qu’on s’embrassent, c’est la première fois que tu me fais autant d’effet.
- Et j’espère que ce ne sera pas la dernière, rigola Manon.
Elles se levaient et quittaient leur chambre. Manon tenait la main de Louise pendant qu’elles descendaient les escaliers, elles se dirigeaient ensuite vers la cuisine en passant par la salle à manger. La mère de Louise était en train de terminer le repas.
- Ma fille, tu veux bien me mettre la table s’il te plais.
- Oui, bien sûr maman.
Louise sortit sa baguette de sa poche arrière et fit un coup de poignet avec. Des tiroirs s’ouvraient et tout ce qui pouvait être utile pour manger en sortaient et se dirigeaient vers la salle à manger. Par sa curiosité Manon suivit le couvert et ce qu’elle découvrit était sublime, le couvert tournoyait dans l’air avant de se poser délicatement sur la table. Manon en était émerveillé.
- Manon, aimes tu le Strudel ? demanda Eloise qui était encore dans la cuisine.
- Je ne sais pas, je ne sais même pas ce que c’est le Strudel.
- C’est un gateau au pomme Autrichien, donc un Strudel pour ce soir.
La porte d’entrée s’ouvrit et un grand homme pouvait être visible derrière cette porte.
Annotations
Versions