Vers Place Cachée
Elles prenaient à droite en sortant de la gare, Manon ouvrait la marche. Elles marchaient deux minutes avant d’arriver devant une rue barrée, c’était la rue de l’orphelinat. Une feuille était accrochée sur une porte grillagée. Manon s’approcha de la feuille avant de la lire.
- Selon le rapport officiel, il y aurait eu une fuite de gaz, prononçait-elle doucement.
- De vrais Moldus, essayons de forcer cette porte. Recule toi.
Manon s'exécuta, et Louise, sortit sa baguette de sa poche et la prit en main.
- Alohomora, prononça silencieusement Louise avec sa baguette pointée vers la porte.
La porte s’ouvrait avec un léger cliquetis. Louise rangeait sa baguette et, Manon et Louise s’engouffraient dans la rue. L’orphelinat était à trois bâtiments de là, il était largement visible à cinquante mètres à la ronde. Il était en ruine, du verres brisées étaient encore percevable au sol. L’étage où Manon logeait était beaucoup plus en état de ruine que le reste du bâtiment.
La porte d’entrée et le pourtour de l’orphelinat avait l’air encore en bon état. Elles décidaient de s’y engouffrer. Elles y déposaient leurs valises à l’entrée et continuaient dans le couloir.
- Restons ensemble, l’endroit,n’a pas l’air si sûr que ça, dit Manon.
- Je suis d’accords.
Le couple se mit en route en direction de l’escalier menant au premier étage. Elles prenaient les escaliers et y découvraient au premier étage, un couloir avec des cloisons détruites. Une vue sur la plupart des chambres était observable. Les chambres étaient elles aussi en piteuse état. Des coulures d’eau étaient observables sur le sol devant les anciennes toilettes commune.
- Ton ancien orphelinat était très…
- Moldu et pittoresque, je sais, mais on ne m’a pas laissé le choix du lieu. Viens, la chambre de l’Obscurial est par là, termina Manon en montrant du doigt une porte fracassée par terre.
Elles se dirigaient vers la chambre, et y découvraient avec stupéfaction une chambre vide et non chaleureuse.
- La commode est détruite, aucun papier ne se trouve dans cette chambre. On ne trouvera rien ici nous permettant de le localiser. On est venu ici pour rien, désolé.
- On savait que ce ne serait pas chose facile. Bon aller, viens, allons nous prendre une chambre à la Place Cachée.
- Le chemin va être long, il faut qu’on évite les transports.
Elles traversaient l’étage calciné, descendaient les escaliers, prenaient leur valise, et quittaient l’orphelinat. Elles passaient par la porte grillagée. Elles s'arrêtaient une fois la porte passée et Manon sortait un plan de Paris de sa poche.
- Bon Ok, le mieux c’est de passer par le pont Alexandre III, par le Jardin des Tuileries, de là en passant par le boulevard Haussmann et la rue d’Amsterdam, puis par le Boulevard de Clichy. On devrait assez bien s’y retrouver du dernier boulevard, la place Montmartre est juste à côté.
Elles se mettaient en marche, et au bout de deux minutes, dans une rue non loin de leur point de départ, un autre bâtiment était en ruine. A première vue, aucune barrières ni d’interdictions étaient positionnés devant. Nombre de Moldus passaient devant sans pour autant se questionner au sujet du drame.
- Des barrières anti-moldu, prononça faiblement Louise pour éviter qu’on ne l’entende.
- Je me demande ce qu’ils sont entrain de voir.
- Si seulement je le savais, répliqua Louise avec douceur.
- Continuons, j’ai envie de me poser dans notre futur chambre d’auberge.
Elles se remettaient en marches et se dirigeaient à présent vers le pont Alexandre III. Le long de leur chemin vers le pont, elles avaient pu apercevoir différent bâtiment en ruine, signe du passage de l’Obscurus en colère. Elles mirent quinze minutes à rejoindre le pont.
Elles passaient sur le pont et elles prenaient le long de la Seine, sur les quais pour rejoindre le Jardin des Tuileries. Deux minutes de marches après, elles se trouvaient en face des Jardins, de l’autre côté de la route. Elles s'arrêtaient dix secondes pour laisser passer les voitures avant de traverser.
- Il est très beau ce Jardin, dit Louise. Je n’y suis jamais venu avec mes parents.
Manon ne fit aucun commentaire et elles continuaient leur route. Le jardin était grand, de grandes allées étaient praticable. Leur valise roulait sur le sable gravillonneux, par moment leurs roulettes se bloquaient et créaient des sillons dans l’allée. A l’opposée de leur entrée dans le parc, elles sortaient du Jardin et traversaient la rue.
Elles passaient par le célèbre Boulevard Haussmann, puis par la rue d’amsterdam. Au bout de cinq minutes de marche, elles finissaient enfin par atteindre la butte de Montmartre. L’entrée pour Place Cachée était juste derrière.
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