Le rencard [2/2]

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— Tu viens ?

Sur ces mots, je me suis laissé entraîné vers ce grand bâtiment devant nous. Une fois dans celui-ci, nous nous dirigeons vers le guichetier qui nous demande quel film nous souhaitons voir. C'est alors que nous lui expliquons notre petit marché, il affiche un regard amusé et se retourne pour regarder les affiches derrière lui. Après une dizaine de seconds, il revient vers nous et nous propose trois films : les Tuche 3, Ça 2 et le Chant du loup. Je regarde Pierre et lui dit que pour " Ça " ce n'est même pas la peine d'y penser, ce à quoi il me répond en souriant que "les Tuche", c'est un peu "beauf" sur les bords. Le guichetier nous sort alors deux tickets pour "le Chant du loup". Tickets que je décide de payer pour nous deux, c'est alors que Pierre me demande d'une façon étonnée :

— Tu payes pour nous deux ?

— Bah ouais.

— Dans ce cas, je paye le pop-corn.

— Si tu veux.

Il faut avouer que cela m'arrangeait, car 7,20 € la place avec le tarif jeune, il ne me restait plus que soixante cents. Les places et le pop-corn prirent, nous nous rendons dans la salle de projection juste attend pour mon plus grand bonheur, pas besoin de regarder des pubs sans intérêt. Le film est prenant, on est aspirés avec ces sous-mariniers qui se battent contre leurs propres frères d'armes, le dénouement sachant se faire attendre rend l'ambiance tendue. Jusqu'a ce tir de torpille qui me fait sursauter au contact. Pierre posa sa main sur la mienne en me disant :

— T'inquiètes, chaussette est toujours vivant.

Chaussette, c'est le surnom du personnage principal du film, le reste du film se déroule sans problème, nous sortons contents de film que nous venons de voir et nous asseyons sur un banc sur le côté du cinéma.

— On fait quoi maintenant ? demandais-je.

— Bien faut que j'envoie un message à mon père pour lui demander de venir me chercher, mais on a le temps, non ?

— Si, dis-je en souriant.

Il me fit un sourire et posa sa tête contre moi, ce à quoi j'ai répondu en mettant mon bras sur son épaule. Nous sommes restés comme ça pendant plusieurs minutes dans un silence profond mais agréable à jouer avec nos pieds. Au bout d'un moment, il leva la tête vers ma direction, j'ai vu dans son regard brillant une demande silencieuse. Je me suis alors approché et lui est embrassé le front.

— Quand tu demanderas, tu l'auras autre part, dis-je en souriant.

Il se contenta de hocher la tête et de me sourire. Après un instant, il saisit son téléphone et appela son père pour se remettre contre moi. Nous avons continué notre petit jeu de pieds durant une dizaine de minutes encore avant que le père de Pierre arrive. Pierre ne s'empressa pas de se déblotir et m'embrassa sur la joue avant de partir, j'ai pu voir Louis sourie avant que son fils ne le rejoigne et qu'ils partent. Une fois Pierre et son père partis, j'ai détaché mon vélo et suis rentré chez moi.

Une fois arrivé, je me suis posé sur mon canapé sur mon téléphone à ne rien faire. Mon père vint a moi et se mit assi à côté.

— Alors ce ciné ?

— C'était bien, on a regardé le Chant du loup.

— Ah oui, je connais, c'est pas mal.

— Ouais, j'étais un peu triste pour chaussette et ses oreilles à la fin, mais bon.

— Apparemment, je ne connais pas assez bien, dit-il en riant.

— On ira le voir ensemble aussi alors, rigolais-je.

— On verra, sinon Pierre va bien ? dit-il en se mettant au fond du canapé.

— Oui, pourquoi.

— Pour rien, il m'a l'air d'être gentil, faudrait qu'on le voie un jour, surtout si ça devient sérieux, dit-il avec un ton très neutre.

— Pardon !? m'exclamais-je en me retournant vers lui.

Il sourit et dit d'une voix basse :

— Touché.

— je suis plus.

— T'as juste confirmé mes doutes, tu paraissais différent quand tu parlais de lui ces derniers temps, depuis le week-end ou t'es allé chez lui plus précisément. Du coup, vous êtes ensemble ?

Mon teint passa au rouge et je lui ai répondu en bégayant.

— Oui...alors, on est plus...en... comment dire.

— Flirt ?

— Ouais, on peut dire ça.

Il sourit.

— Bien, j'espère que ça ira plus loin, je suis content pour toi, et t'inquiète pas, je ne dirais pas un mot à ta mère.

— Ah Dieu merci, je n'ai pas envie d'avoir les trente-mille questions ahah.

Il rigola et me fit une petite tape à l'épaule avant de se lever.

— temps que j'y pense, c'est prêt vient manger.

Je me suis également levé, et nous avons rejoint ma mère pour le dîner. Le repas terminé, je suis allé dans ma chambre et j'ai un peu parlé avec pierre avant d'aller me coucher.

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