Le Sacrifice de Jacob

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À Sylvania, il faisait tout le temps bon – si on omettait les jours où la reine était en colère, enfin assez en colère pour altérer la météo du royaume, ce qui était plus ou moins fréquent – : température optimale pour chaque espèce qui vivait au sein des murs en carapace du royaume puisque grâce à la magie des colonnes mises au sommet de ceux-ci, chaque individu vivait selon les conditions atmosphériques qui sont propres à son espèce, si vous veniez des marais, vous vous sentiriez comme si vous y habitiez encore.

Une belle preuve d'inclusivité pour toutes les espèces, non ?

Hé bien, je peux vous dire que malgré cela, le Héros avait ultra chaud après son combat dans l'arène. Pourtant, il n'avait pas perdu, ce n'était pas comme s'il avait rompu la promesse qu'il avait faite à sa protégée.

Était-ce le(s) Némésis qui l'avai(en)t dans cet état-là ?

Absolument pas.

Ce(s) gredin(s) ne s'étai(en)t plus manifesté(s) depuis le jour du combat entre la reine et le héros.

Alors la secte ?

Je ne vois pas comment des Féériques pouvaient remettre en cause l'intégrité d'un homme ayant survécu à un réacteur nucléaire, une chute de trois cents mètres ou aux bêtes de feuilles et statues tueuses de Monkipur.

Mais on s'en rapproche.

Le Héros ayant fini son combat fut pris à parti dans les dédales de l'arène par Mananélia Diasirée qui le plaqua contre le mur, brandissant un poing serré dans sa direction :

- Alors toi aussi tu t'es joué de Jacob.

- Arrêtez Dame Diasirée ! la retint Al-Ryanis, ce n'est en aucun sa faute.

- Cesse de me vouvoyer, il n'y a personne !

- Nous sommes dans l'enceinte d'un bâtiment officiel, je ne peux me permettre de ne pas le faire. Et lâchez Nalo-vace, ce n'est pas sa faute si Jacob est dans cet état.

Elle descendit son poing et poussa le Héros contre le mur.

- Toi, Mina, la Fée,... vous êtes les mêmes..., cracha la fée, des couards qui se cachent derrière leurs semblables, des minables.

Alors qu'elle s'en allait avec son champion, le Héros, regardant le sol, lui dit :

- Ce n'est pas ce qui s'est passé...

- Alors pourquoi es-tu incapable de te soigner si ces rayons ne t'effrayaient pas ?

Le Héros ne répondit pas. Il partit simplement, la queue entre les jambes, sous le regard dédaigneux de Mana Diasirée.

Une fois sorti de l'arène, le Héros ne put s'empêcher de courir. Courir sans jamais s'arrêter. Hurlant à plein poumons dans les rues de la Haute-Ville sous les yeux effrayés des habitants. Il ne savait pas où aller ou quoi faire. La seule chose à laquelle il pensait n'était rien d'autre que cette maudite phrase qu'il s'était dit tant de fois :

« Ça recommence ! »

La reine entendait ses cris et son désespoir, ses pensées lui étaient transmises, mais elle ne pouvait intervenir ou intercéder en sa faveur : il avait gagné en même temps que cet étrange adversaire, il devait se reprendre de lui-même.

Le Héros se dirigea dans les Bois de l'Oubli et s'engouffra dans sa brume. Il s'abandonna à une extrême violence en frappant dans les arbres qui l'entouraient. Comparé à sa peine actuelle et à sa souffrance habituelle causée par sa maladie, toutes les deux combinées étaient bien inférieures à la douleur qu'il ressentait à cause des deux trous brûlants et encore vifs qu'il avait sur le corps, faits par l'homme qui avait mis dans un sale état Jacob et les autres adversaires.

C'était quoi ce truc ? C'étaient quoi ces tirs ? J'ai jamais ressenti une brûlure pareille ! se dit le Héros, BORDEL ! BORDEL ! BORDEL !

Rien n'y faisait. Cette douleur ne voulait pas s'évanouir malgré les chocs qu'il se mettait. Il se mit à se taper la tête contre les arbres, mais cela ne fonctionnait pas, cette brulure lui dévorait infatigablement la chair et la peau.

Pris par un accès de violence soudain, il faillit s'enfoncer une branche dans le cœur, mais il fut arrêté in-extremis par Sawyer qui le recherchait.

- Mais qu'est-ce que tu fabriques ? Lâche ça, va !

- J'en peux plus... Ça recommence...

À cause de l'intense souffrance qu'il ressentait, le Héros peinait à s'exprimer intelligiblement.

- Qu'est-ce qui « recommence » ? demanda Sawyer plein d'incompréhension, finalement, tu me diras ça plus tard, pour l'instant, je dois t'emmener à l'hôpital souterrain. Dors et supporte la douleur en attendant.

Il l'attrapa et le mit sur son dos.

Il marcha en direction de l'entrée du royaume, il continua dans cette direction, mais plus il marchait, plus l'entrée s'éloignait. Était-il pris dans le maléfice de la forêt ? Il tourna les yeux autour de lui et perçut le Cerf aux Bois Tachetés.

À ce qu'on raconte, il était très rare qu'on puisse le rencontrer, autant les habitants de Sylvania que les intrus. Il emmenait chaque personne à sa place, soit à l'intérieur de Sylvania, soit à l'extérieur des Bois et en conséquence, en dehors du royaume.

- Ô cerf sacré, s'adressa Sawyer au gardien de Sylvania, laisse-moi rejoindre les miens au sein du royaume.

- Je ne peux laisser cette engeance destructrice au sein du royaume, lui répondit l'animal sacré.

La voix du cerf se faisait entendre au-delà de la parole, il n'avait pas besoin d'ouvrir le mufle pour qu'on l'entende. Celle-ci faisait se mouvoir les branches et les feuilles des arbres, frétillait l'herbe qu'il parcoure, cette voix avait l'effet de plusieurs voix combinées en une seule, comme si en son sein ils étaient légions.

Sa Majesté de ces bois resplendissait au milieu de cette forêt de feuillus et de brume.

- Pourquoi cela ? Il est le protégé de la reine de Sylvania. Il n'est plus un étranger pour le royaume.

- C'est bien parce que la reine l'a voulu à l'intérieur du royaume que je ne suis pas intervenu...

Elle l'a voulu ? réfléchit Sawyer, ah ! Peut-être quand elle a demandé aux gens de cette prison de lui amener des humains pour la parade.

- ... mais il n'y a aucun doute qu'il est un danger pour ce royaume... comme l'est sa protectrice.

- Vous avez déjà eu cette discussion vis-à-vis de la reine avec mon paternel, et au cas où vous l'auriez oublié, celle dont je suis le champion se nomme Audisélia II.

- Lui avoir donné le nom de ta mère, qui était par ailleurs une fée de sang non noble, ne changera rien à ce qu'elle est. Rien ne garantit qu'elle sera toujours des nôtres avec ce sang impie qui s'écoule en elle.

Le chef des Saints Chevaliers de la reine se tourna complètement en direction de la bête et lui dit avec un regard rempli d'arrogance – ce qui était plus que troublant et différent de sa nature profonde :

- Vous souvenez-vous de ce que les habitants de Sylvania et vous n'avez eu de cesse de me dire depuis la mort de Torn, mon père ? Depuis qu'Audisélia et Elena ont défait le dragon à deux têtes qui avait failli détruire Sylvania ? Depuis que j'ai donné Stelenincia à Elena ? Depuis qu'elle nous a blessés avec ? Que « je ne suis pas digne d'être le descendant de ce grand héros, que j'étais bien trop faible. » Maintenant voyez ce que je suis devenu ! Donc cela vaut aussi pour ma protégée et, par la même occasion, pour son fils adoptif !

- Toujours aussi rancunier à ce que je vois... Tu m'en veux d'avoir émis des craintes à ton égard et envers « Audisélia », comme tu aimes l'appeler, comme si elles n'étaient pas justifiées ? Pourtant, au retour de cette Elena, tu ne t'es pas vengé alors que tu la détestes pour ce qu'elle vous a fait et ce qu'elle t'a pris, tu l'as même aidée à repartir. Et maintenant, tu prends soin de son rejeton. Et tu bien sûr de ce que tu fais, fils de Torn ?

- Oui, affirma Sawyer, J'en suis plus que sûr. Je connais bien mieux Audisélia-Comme-J'aime-À-L'appeler que vous. J'ai grandi et j'ai appris sa notion de l' « amour », et malheureusement pour vous, la jalousie ne fait plus partie de mes défauts, donc ne jouez pas là-dessus pour me faire trahir ma reine. Si vous n'haïssiez pas à ce point la Grande Félonne, je douterais de votre non-implication dans les événements actuels.

- Que pourrais-je vouloir d'une fée sans ailes qui a eu le malheur de subir les lubies d'une enfant qui refuse de grandir ?

- Nous pouvons conclure que nous n'avons plus rien à nous dire, Ô Cerf aux Bois Tachetés, le rabroua-t-il. Maintenant, laissez-moi sortir d'ici, le pria Sawyer.

- Ne t'ai-je pas dit que je ne te laisserai pas rentrer avec cet enfant sur le dos ?

- Qu'est-ce que vous pouvez être agaçant..., pesta Sawyer.

Sawyer agrippa l'air, puis tira ce qu'il avait entre les doigts et, dans un sinistre crissement, il déchira l'espace pour ouvrir une « porte » menant à l'intérieur de l'hôpital de Sylvania.

- Désolé pour le bruit, j'ai fait exprès.

- Toujours aussi incorrigible. Mais soit ! Fais comme bon te semble, mais sache que ta fin ne semble guère meilleure que celle de ton père.

- Depuis quand jouez-vous à la divination ? se moqua Sawyer.

- Depuis que le Destin m'a parlé.

- Hé bien au lieu de parler au Destin vous feriez mieux d'effectuer votre travail de gardien de ces bois, ça m'évitera de devoir consoler des fées qui ont les ailes arrachées, anciens rois de Sylvania, dit Sawyer d'un ton méprisant.

- Le Destin, Sawyer, le Destin. Et pour la trentaine d'arbres qu'il a détruite ?

- J'enverrai des paysans les replanter, ou vous savez quoi, Ô majestueuse créature des Bois de Brume ? Je les replanterai moi-même. Maintenant, je dois vous laisser, de bien plus urgentes responsabilités me convoquent que de me retrouver à vous affronter vous et les Gardiens dans la Brume.

Sawyer rentra à l'intérieur de la « porte » et la referma.

Il demanda à une infirmière qu'il croisa à son arrivée si une chambre était disponible pour accueillir le Héros, elle lui indiqua celle qui est attribuée au Héros lors de ses visites médicales.

Il le déposa sur son lit et s'assit sur la chaise à côté. Et pendant quelques instants, les deux hommes ne dirent rien, le seul bruit qu'on percevait était les grognements du Héros à cause de ses brûlures changeantes.

- Tu ne peux vraiment pas te soigner ?

- J'ose pas. C'est la première fois que je... me fais bruler par un tel feu. Imagine, ça reste en moi.

- Je te le concède que ce n'est pas très enviable. Mais je peux t'assurer d'une chose : ce n'est pas du feu magique.

- C'est rassurant..., dit-il ironiquement, non mais tu veux que cela change quoi... à ma situation, Sawyer ?

- On ne t'a pas appris que la magie soigne tout ? blagua le chevalier en tapant dans ses mains et en se projetant en arrière.

- Si ! Alors pourquoi je dois douter... de cette vérité... qui semblait... générale ?

- Parce qu'elle ne l'est pas. Il n'y a que les nobles, les civils n'ayant pas connus la guerre, les ignares et les naïfs qui y croient. Tu leur guéris un rhume, ils pensent que la magie c'est le « Nectar de Vie ». La panacée ultime à tous nos maux. Va guérir une jambe dont il la moitié s'est fait exploser par une mine d'Ertol pour voir si c'est si simple, enragea-t-il, et je ne sais même pas pourquoi les gens continuent à perpétuer ce mensonge, leur reprocha-t-il, tout ça à cause de la magie ancestrale. Tout à un coût... Mais bon, c'est de la politique et la politique, c'est le domaine d'Audisélia avec ses ministres, et le reste du monde, moi je ne suis que chargé de la protéger, finit-il les yeux fixés au plafond, les mains derrière la tête et les jambes croisées.

Le Héros l'observa du coin de l'œil. Cette discussion avec la bête des Bois de Brume ne lui avait pas échappé, lui aussi avait des préjugés sur le gardien de la reine, même si avec certaines techniques il avait été impressionnant, le Héros les avait toujours considérés comme des tours de passe-passe qu'il serait bon d'apprendre pour sa propre quête, il ne l'avait jamais considéré comme les arcanes d'un un grand guerrier. Mais avec les paroles qu'il avait dit au Cerf aux Bois Tachetés, il comprit que Sawyer était lui-même au courant de sa propre réputation de « faible ».

Cela étant, il ne faut pas penser que le Héros le dénigrerait parce qu'il était faible. Il est vrai qu'il admirait les forts – surtout parmi la gent féminine – mais il n'avait aucun complexe de supériorité face à ceux qui lui étaient plus faibles ou qui lui paraissaient plus faibles – sauf s'ils étaient ennemis de son Destin. Cependant, il n'avait aucune considération pour sa force de héros de la légende, il se trouvait même plus faible que bien d'autres personnes.

Il lui arrivait souvent de se dire...

- Garçon, dit Sawyer, est-ce que tu vas me parler de ce que t'as chuchoté la créature de bois ?

Le Héros lui tourna le dos et fixa le mur, puis se ravisa à cause des plaies brulantes qui se ravivaient dans cette position.

- Vous avez qu'a demander à la reine... de vous le dire étant donné qu'elle peut entendre toute chose parler... et toute chose penser... dans le royaume, lui répondit-il avec agressivité.

- Cette créature ne fonctionne pas avec des connexions neuronales électriques au niveau du cerveau et elle émet une onde trop basse pour que la reine puisse la convertir en électricité, et aucune vibration avec sa bouche donc la reine n'a pu rien entendre. Il est rare qu'elle se retrouve confrontée à ce genre de situation.

- Alors... vous savez pas vous-mêmes ce que c'est.

- En étant franc avec toi... c'est bien la première fois que je rencontre une telle chose.

- Hé bien...

Le Héros hurla de douleur, se tordit dans tous les sens, s'appuya sur la plaie qu'il avait sur les côtes avec sa main gauche pendant que la droite appuyait sur son épaule gauche. La douleur était si intense qu'il en venait à baver, pinçant sa lèvre inférieure avec ses dents jusqu'à presque se la déchirer.

- Bon, on parlera plus tard, pour le moment, je vais chercher un médecin parce que ça commence à s'aggraver.

Sawyer partit en courant à la recherche d'un médecin ou d'un mage-soigneur disponible pour stopper la propagation de ces brulures. Il finit par trouver le médecin s'occupant des participants blessés durant le combat du jour, il y aperçut Jacob qui est traité par une troupe d'infirmiers et de mages, et tous avaient l'air très précautionneux sur son cas. Cela semblait être celui à avoir été le plus impacté durant le combat. En même temps, c'était le seul qui avait persévéré face aux attaques de la créature pour protéger le Héros.

Pourquoi avoir fait cela d'ailleurs ?

- Ah ! Sir Vanguard ! Que me vaut votre présence parmi nous ? lui demanda l'un des médecins.

- J'ai ramené le quatrième combattant, l'Humain.

- Nalo-vace ? Très bien, il va peut-être nous permettre de soigner les autres sans tenter le Démon. Flora et Iris, venez avec moi puisque vous vous êtes déjà occupées de Nalo-vace.

C'est donc le nom qu'ils lui ont donné ? se dit Sawyer.

Le médecin suivi des deux autres infirmières thérianthropes se joignirent le chef des Saints de la reine jusqu'à la chambre du Héros qui était recroquevillé sur lui-même.

- Nalo-vace, l'appela le médecin, je suis le médecin Hyurin Mioleves. C'est moi qui vais te prendre en charge. Étant au courant de ton état d'immortalité, est-ce que tu nous permets de tester certaines choses pour aider à soigner les autres champions ?

- Faites... ce que vous avez à faire.

Ils se mirent tous en action et Flora s'approcha du garçon et lui chuchota à l'oreille :

- Ne t'inquiète pas, nous ferons tout pour que tu t'en sortes sans le moindre dommage.

Puis ils intimèrent à Sawyer de rester à l'extérieur, et il se retrouva benêt face à la porte. Il resta là, interdit, avant de se rendre compte qu'il avait autre chose à faire qu'observer la porte d'un patient. Personne en vue aux alentours, il rouvrit un passage menant à l'extérieur de l'hôpital et rejoignit la caserne pour réfléchir un peu.

Ce dont ils avaient été témoin était différent de toutes les armes qu'ils avaient pu observer à travers le monde, cette chaleur qui se dégageait de cette créature était différente de la luxinite, du magma, de la lave, de sort de feu ou de la simple flamme, ça se rapprochait plus de... la lumière...

Une fois Sawyer parti, les médecins déployèrent tout leur savoir-faire pour soigner ces brulures plus qu'étranges. Ils donnèrent au Héros un bâton pour qu'il morde dedans le temps que la douleur passe. Et à travers quelques cris de douleurs, des mots inaudibles sortaient de sa bouche, desquels si on tendait correctement l'oreille, on pouvait l'entendre s'injurier comme dans le Bois des Brumes de l'Oubli en se répétant cette même phrase : « Ça recommence ! Pourquoi suis-je un tel incapable ? Comment ils ont pu se jouer de moi ? ».

« Ne sois pas aussi arrogant. Ce que je viens de faire n'est qu'un simple avertissement de la part des Envoyés de la Félonne... n'en avons pas qu'après toi... le message que nous t'avons fait passer avec Thoosa ne t'es pas bien rentré dans le crâne... ni toi, ni tes proches n'êtes en sécurité, avec ou sans la reine... D'ailleurs, nous savons pour ton secret... ne te crois plus jamais plus malin que nous, humain. »

Toutes les expériences des médecins n'eurent aucun effet sur les plaies brulantes, alors ils décidèrent d'user du lac au fond du corps de la tortue géante les transportant.

- C'est exceptionnel ce que nous faisons alors réjouis-toi de pouvoir t'en prodiguer, dit le médecin.

Flora et Iris amenèrent une fiole rempli d'une eau bleu foncé et ils en versèrent sur les plaies du Héros et celles-ci, comme attendu, s'éteignirent. Désormais, le Héros pouvait se régénérer sans crainte.

- C'est quoi ? demanda le Héros.

- C'est l'un des éléments du Bain Miraculeux qui nous sert à soigner les plus grands malades ou blessés, normalement, il ne faut pas l'utiliser pur, mais cette fois, on va faire une incartade aux règles. Allez en mettre aux autres patients.

Le Héros put sortir de l'hôpital en peu de temps. Cette fois-ci, il n'attendrait pas la fin de sa régénération automatique héroïque. Il allait la forcer et trouver quelque chose pour enlever ce poids qu'il avait au ventre.

Mais avant qu'il s'engouffre dans l'ascenseur royal, Flora l'avertit que quelqu'un l'attendait à l'« entrée » de l'hôpital.

- « L'entrée » ? Y a une entrée principale ?

- Oui. C'est vrai que lors d'une urgence personne ne l'emprunte mais c'est par là que normalement tous les visiteurs rentrent, et étant donné que tu n'es jamais un visiteur...

- J'ai compris. Merci. Je suis les bandes blanches dans la direction inverse des flèches et je la trouve cette entrée.

Elle hocha la tête et le poussa vers la sortie pour voir ce visiteur inattendu. Vu sa tête, le Héros s'attendait à voir la Fée, mais finalement, le mot « inattendu » n'était pas là pour décorer.

- De toutes les personnes que j'aurai pu penser vouloir me voir, je n'aurai jamais misé une pièce sur toi, Beneltig.

- Il faut qu'on parle.

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