Fin d'un été empli de poussières.

Ayant amassé assez de grains,

J'espère en faire de nouveaux soleils.

Un peu comme celui-ci, aguicheur de moineaux

Au petit matin de campagne, souffleur de drapeaux,

Héraut du jour :

Celui se jetant dans l'infini rivage d'émois humains

Fin d'un siècle de quelques mois.

Pourrai-je te retrouver, au lever des corbeaux ?

Et espérer faire de nos écailles de nouveaux soleils.

Ce feu vers lequel je voguerai tout sourire,

Prête à m'y brûler les ailes.

Au grand lointain des montagnes, puisses-tu

Me rappeler à l'infini mirage de l'amour urbain.