Juliette dans le songe d'une nuit d'été
EXTRAIT :
Vérone. Mardi, aux environs de deux heures du matin.
Quand l’aube effleure Vérone
Juliette était entortillée dans le drap. Nul mouvement ne venait polluer ses songes. Les traits relâchés de son joli minois confirmaient la quiétude de son corps. Une respiration paisible s’échappait de ce tableau de belle au bois dormant. La poitrine se soulevait légèrement. Son esprit voyageait loin, très loin…
Lorsque l’aube pointa le bout de sa frimousse chiffonnée, perçant la fenêtre du Palazzo d’un doigt amoureux, les mains graciles de Juliette balbutièrent, sur le lin de la couche, à la recherche du corps censé être à ses côtés. Ne l’y trouvant pas, elle soupira.
En contrebas de l’édifice, l’Adige fredonnait une mélodie affable.
Encore engourdie, elle se leva. Ses pieds rencontrèrent le sol glacé. Elle prononça un juron étouffé. Elle ne reconnaissait pas la chambre dans laquelle elle s’était endormie la veille, où, tombant de fatigue après une arrivée tardive à l’hôtel, elle avait senti la vigueur de Marc Antoine se loger dans la raie de ses fesses.
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Une Histoire d’Amour Contemporaine : « L’Éternité aura ton regard »⠀
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Pour vous qui arrivez en cours de cette histoire, voici ce qui a précédé :
Le prologue s’ouvrait sur deux âmes créées il y a plus de deux mille ans qui devaient fusionner post mortem, prouver qu’elles avaient la capacité de s’aimer au-delà du trépas, dans le but de sauver l’Être Suprême et son Univers, menacés d’extinction si elles n’y parvenaient pas. Nous étions au septième jour.
Le premier chapitre de ce roman basculait une semaine auparavant sur la journée de lundi, alors que Juliette, spécialiste des antiquités romaines, était au premier jour de ses congés de fin juin. Elle exprimait son désarroi de porter seule le poids des responsabilités familiales, tandis que son mari Marc Antoine, rigoureux au travail mais désordonné à la maison, et leur fille Cléo, une ado comme les autres, la laissaient gérer le quotidien avec les frustrations que cela pouvait entraîner.
Contre toute attente, alors que Juliette l’avait sollicité trois mois auparavant et qu’il avait refusé, Marc Antoine avait finalement organisé un voyage surprise, un road plane pour leurs congés communs, comme sous le coup de ce que lui-même avait nommé une impulsion divine.
Cette annonce, d’abord mal accueillie par Juliette, en raison de sa soudaineté, à moins de vingt-quatre heures du départ, finit par l’enchanter.
Le couple s’apprêtait à embarquer à bord d’un avion à destination de leur première étape : Vérone, la ville des amants éternels.
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