’’Un masque tombe… et c’est tout un peuple qui découvre sa véritable histoire

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PRÉFACE


Dans les plis oubliés de la mémoire africaine sommeillent des voix, des masques, des silences… et des vérités. Ce récit théâtral que vous tenez entre les mains n’est pas simplement une histoire : c’est une cérémonie. Une traversée. Une parole rendue à ceux qu’on avait condamnés au mutisme.
Né d’un rêve ancien, ce roman-théâtre plonge ses racines dans les profondeurs des traditions Akan, mais son souffle touche tous les peuples qui ont connu la division, la peur de l’autre, la perte de sens. Ici, les tambours parlent, les ancêtres veillent, et la parole est sacrée. On y célèbre la beauté du verbe, la puissance du pardon, et la nécessité de se souvenir pour mieux se relever.
“Le Dernier Masque” est une œuvre conçue pour la scène comme pour l’écran, où chaque personnage porte une part d’héritage collectif, et où chaque scène est un miroir tendu à notre humanité. C’est un appel vibrant à la réconciliation, au retour à soi, à la terre, à l’autre. Un chant dramatique et lumineux pour une Afrique debout, qui regarde enfin son passé en face… sans masque.
Que cette lecture vous transporte, vous questionne, et surtout… vous réveille.

— Joël Konan
Gardien de récits et tailleur d’échos ancestraux




NOTE D'AUTEUR


Ce roman théâtral, “Le Dernier Masque”, est né du désir de rendre hommage aux traditions ancestrales africaines, tout en abordant des thèmes universels de réconciliation, de mémoire et d’identité. Enraciné dans la culture Akan, ce récit explore la tension entre la violence du passé et la possibilité de guérison, à travers une série de révélations dramatiques qui bouleversent l'ordre établi d'un village longtemps déchiré par des conflits internes.
L’histoire prend place dans un univers où les esprits et les ancêtres sont plus présents que jamais, mais où le peuple, aveuglé par des divisions historiques et des mensonges, a perdu le chemin de la paix. Le centre de l’intrigue repose sur l'idée que les vérités, aussi douloureuses soient-elles, doivent être confrontées si l'on veut espérer reconstruire un avenir commun.
Les personnages de cette œuvre sont les porteurs d’une mémoire collective, mais aussi d’une transformation personnelle. L’unité, la réconciliation et le pardon deviennent des actes sacrés, un retour aux racines primordiales d’un peuple, qui doit, enfin, se retrouver dans son ensemble. Cependant, le chemin vers cette réconciliation est pavé de vérités déchirantes et de sacrifices. Le dernier masque, qui représente à la fois l’oubli et la répression, devient le symbole d’un peuple qui, pour avancer, doit se débarrasser de ses peurs et de ses fausses croyances.
À travers cette œuvre, je cherche à susciter la réflexion sur la manière dont nos sociétés, souvent fragilisées par les héritages du passé, peuvent réinventer leur destin. Le théâtre, ici, devient l’espace d’une rencontre sacrée, où les voix du passé et du présent dialoguent pour offrir une perspective nouvelle sur l’avenir.
Je vous invite, cher lecteur ou spectateur, à vous laisser imprégner par cette pièce, à vivre son rythme vibrant et à y trouver, peut-être, une réponse à vos propres interrogations sur la mémoire, le pardon et la renaissance. Que ce texte soit un miroir dans lequel chacun puisse voir les échos des luttes et des espoirs de notre monde.
— Joël Konan
Auteur et créateur de récits initiatiques



INTRODUCTION


“Le Dernier Masque” est une fresque théâtrale profondément enracinée dans l’imaginaire africain, mais destinée à toucher le monde entier. L’histoire se déroule dans un village mythique, hors du temps, où les coutumes, les secrets familiaux et les blessures de l’histoire se mêlent comme les fils d’un même tissu sacré.
Dans cette œuvre, chaque scène est un rite. Chaque personnage est une incarnation symbolique. Chaque silence, une parole contenue depuis des générations. L’intrigue nous plonge au cœur d’un vieux conflit entre clans, alimenté par un mensonge ancestral. Une guerre fratricide qui a éloigné les hommes de leurs dieux, de leurs ancêtres, et surtout, d’eux-mêmes.
Le point de départ de la pièce est une disparition mystérieuse, suivie d’un retour inattendu. Le masque que tout le monde redoutait – celui qu’on ne doit jamais regarder en face – refait surface. Et avec lui, des vérités qu’aucun cœur n’était prêt à entendre.
Mais cette pièce n’est pas un simple règlement de comptes. C’est une quête. Une remontée vers la lumière. Un voyage collectif vers la réconciliation, où le théâtre devient à la fois un tribunal des âmes et une célébration des vivants.
“Le Dernier Masque” convoque la musique, la danse, le chant, la parole… pour renouer avec l’esprit même du théâtre africain : un théâtre total, sacré, communautaire. Une œuvre que l’on ne lit pas seulement, mais que l’on ressent, que l’on partage, que l’on célèbre, à la manière des grandes veillées autour du feu.
Que le rideau s’ouvre sur ce récit. Et que la mémoire se réveille.

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