Nuit sans lune, cachée par les nuages et seule autour de la Terre, elle attend de sortir de l’ombre. Grondement lointain tel un roulement de tambours guerriers préparant l’assaut. Lumière vive, aveuglante éclairant le monde plongé jusqu’alors dans l’obscurité la plus totale, le dévoilant de la manière la plus crue. Tel était l’assaut que les percussions préparaient, rapide, efficace, qui a peut-être même coûté la vie à un arbre centenaire. Le souffle du vent passe violemment sur les herbes, les faisant plier au plus bas comme une révérence envers leur roi. L’eau de pluie s’infiltrant au plus profond de la Terre, donnant la vie une fois qu’un être l’a trouvée. La vie naît dans la violence, avance dans la violence et fini dans la violence. Peut-être que la vie est la violence car sans la vie il n’y aurait pas de violence. Aux meilleures moments, il y a toujours les pires.