CHAPITRE 143 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite »

5 minutes de lecture

CHAPITRE 143 : « De nos jours ». » « Mission scientifique en antarctique » « suite »

« Le lendemain matin. »

Patrick soupire pour la énième fois depuis qu’il s’est allongé sur son lit et qu’il a tenté vainement de s’endormir, ne résistant finalement pas à l’envie de se lever et d’ouvrir son computeur, pour ensuite y copier le fichier que Bruno lui a envoyé depuis son téléphone portable.

Il se crée rapidement un petit programme spécifique qui analyse ce qu’il appel tout naturellement l’horloge du compte à rebours, laissant l’ordinateur mouliner les renseignements en tentant pour sa part de se recoucher.

Ce n’est que vers les six heures du matin qu’il entend le petit bip sonore indiquant que le programme a terminé, aussi se relève-t-il d’un bond pour en prendre connaissance.

Un sourire accompagner d’un profond soupire de contentement d’avoir vu juste et le voilà s’habillant rapidement pour rejoindre en courant l’igloo de Bruno qui sursaute en le voyant surgir devant lui.

- Mais je t’en prie entre donc ! Hi ! Hi !
- Comment… ah oui, excuse-moi, mais je suis trop excité là.

Bruno lui indique l’emplacement où se trouve son lit avec un petit sourire gouailleur.

- Juste le temps d’une douche et je suis à toi, ne va pas te tripoter avant mon retour surtout.
- Hein… mais de quoi tu parles ? oh je vois, monsieur et dans sa phase comique ce matin. Désoler mais tu devras te trouver quelqu’un d’autre si tu es en manque, j’étais juste venu te montrer le résultat de mes recherches de la nuit.

Bruno change de visage, tandis que d’un vaste geste du bras il repousse tout ce qui traine sur la table pour lui faire de la place.

- Vas-y montre.

***/***

« Un quart d’heure plus tard. »

Patrick éteint et referme son portable tandis que son copain reprend ses esprits après ce qu’il vient d’apprendre, commençant à compter sur ses doigts avant de se tourner vers lui.

- Nous avons jusqu’à lundi en huit pour extraire le nourrisson.
- Hum… je dirais plutôt que c’est ce jour là et pas un autre.
- Ils ne pouvaient pas prévoir un weekend !
- Comme tu y vas toi… comment pouvaient-ils le savoir ?
- Ils ont bien su nous contacter, alors pourquoi pas !

Patrick se gratte la tête comme à chaque fois qu’il se retrouve devant un problème semblant insoluble.

- Allons au bureau, Yves doit nous y attendre et va savoir, il aura peut-être une solution à nous proposer.

***/***

« Sous le barnum, dans le secteur affecté aux recherches glacières. »

Yves a écouté sans rien dire, sa moue montre bien combien il est dubitatif sur la réussite d’un plan visant à extraire le bébé pour ne pas le donner en pâture à des scientifiques bien moins scrupuleux que ses deux amis.

- Ne devrions-nous pas faire un rapport directement à sa majesté ?

Rien que d’entendre sa proposition fait froid dans le dos des deux chercheurs, un appel au roi n’est jamais sans conséquences pour celui qui s’y essai et ne c’est plus vu tenter depuis plusieurs décennies déjà.

***/***

« Petit mémento sur ce monde. »

Le monde est divisé en quatre continents principaux, chacun d’entre eux constitué de plus ou moins nombreux petits états, vassaux pour la plupart à celui dominant sur les plus vastes terres.

Quelques centaines d’années plus tôt plusieurs de ses petits états se sont rebellés et ont tenter de fonder une république avec un président élu par le peuple, ils ont tous été exterminés jusqu’aux derniers habitants pour que cette idée ne refasse plus jamais surface dans l’esprit de quiconque.

Le continent Nordien d’où viennent tous ceux impliqués dans cette aventure liée à cet endroit de la banquise n’appartenant à personne, est dirigé par un roi à la fois aimé et craint de son peuple, ne faisant que de rares apparitions publiques mais dirigeant son vaste royaume d’une poigne d’acier dans le strict respect de la loi.

Un monarque moderne et visionnaire, qui règne sans partage sur un peuple qui ne connait plus la famine ni l’extrême pauvreté, connaissant une longue période de paix depuis qu’il s’est doté de l’arme nucléaire.

Cette longue période de paix a permis d’apporter le modernisme et une vie moins difficile pour ce monde qui ne connaissait avant cela que les guerres de pouvoirs et de territoires.

***/***

- Nous devons réfléchir avant de prendre une décision, faire appel à sa majesté doit-être notre dernier recours. Avant cela nous devons mettre par écrit toutes les idées que chacun de nous pourrait avoir pour exfiltrer le nourrisson le plus discrètement possible.
- Notre idée de weekend était déjà tirée par les cheveux, alors je ne te dis pas un lundi devant tout le monde, c’est mission impossible. Je comprends qu’Yves veuille en référer à sa majesté, mais les répercussions sur nos destins respectifs seraient catastrophiques.
- Pourquoi donc ?
- Tout simplement parce que nos supérieurs se sentiraient humiliés et là je pèse mes mots, pour être honnête avec vous je ne suis pas chaud pour cette idée, je viens juste d’être papa et je ne voudrais pas briser l’avenir de mon fils par une décision prise dans l’urgence, au pire nous pourrions faire comme si nous n’étions au courant de rien.

Bruno fixe son ami, les yeux ronds d’incrédulités.

- Tu penses vraiment ce que tu viens de dire ? je ne te reconnais plus là, où est le scientifique près à tout affronter pour découvrir des vérités ?
- Je suis spécialiste des grandes glaciations, pas dans celui des extra-terrestres.
- Donnons-nous quelques jours à chercher une autre solution avant d’en reparler, vous en pensez quoi ?
- Je suis d’accord.
- Moi aussi.

Le lieutenant sourit en constatant qu’il a éteint le feu, reconnaissant que pour lui aussi et ce malgré que la proposition vienne de lui, l’idée de faire un appel au roi lui amène des sueurs froides rien que d’y repenser.

- Bien alors… disons qu’on se voit vers cette heure là demain matin pour déjà échanger quelques idées, cela vous va ?

L’accord étant trouvé, ils se séparent, pour chacun plancher sur un scénario réaliste visant à faire disparaitre le bébé sous le nez et à la barbe de tous ceux encore présent sur le site.

Plusieurs jours et réunions matinales se passent avant qu’au matin du quatrième jour, Patrick n’arrive à son poste complétement surexciter par l’idée qu’il a eu durant la nuit.

Il l’expose donc à ses compagnons qui au fur et à mesure qu’il la leur dévoile, restent figer comme deux ronds de flan devant un scénario digne des meilleurs films d’actions.

Bruno attend que son ami en ait fini pour le prendre par les épaules en le fixant dans les yeux.

- Là mon pote tu me les coupes !! ce n’est pas glaciologues mais scénariste de films que tu aurais dû faire !! Wouah !!
- Tu connais vraiment quelqu’un qui pourrait être d’accord pour nous aider à réaliser tout ce que tu viens de dire ?
- Oui, mais pour ça j’ai besoin de ton aide.

Le lieutenant plisse le front en se demandant quelle sera cette aide qu’il devra fournir et s’intégrant dans le plan digne des meilleurs films d’espionnages qu’a imaginé son ami.

- Dis toujours mais rappel toi que je ne suis qu’un simple lieutenant, pas un super-héros ! Hi ! Hi !

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire laurentdu51100 ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0