Chapitre 03: Une nuit pas comme les autres

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Se trouvant sous la douche, mademoiselle Parker avait du mal à se concentrer sur ce qu’elle était supposée faire. Il fallait dire que toutes les pensées de la jeune femme étaient focalisées sur les récents évènements, notamment ceux en rapport avec le mystérieux livre qu’elle avait trouvé. Énormément de questions lui traversaient la tête à cet instant. Elle se demandait d’où cet ouvrage provenait, qui l’avait placé dans leur bibliothèque, mais surtout s’il s’agissait d’un acte prémédité ou pas. Peu importe le but du geste mené par le précédent détenteur de ce livre, Chérone avait eu la malchance de tomber dessus.

La malchance ? À mesure que mademoiselle Parker repensait à ce qui s’était passé, plus elle se demandait s’il s’agissait vraiment d’un évènement malchanceux. Il était certes vrai que Chérone s’était fait violer pendant plusieurs heures, mais il fallait aussi dire que cela ne lui avait pas vraiment déplu. Si elle enlevait les côtés magiques et tentaculaires de la chose, la jeune femme avait vécu un des moments les plus intenses et plaisants de toute sa vie. Elle en venait même à vouloir relire ce livre à haute voix.

- Mais à quoi tu penses, Chérone ? se demanda-t-elle soudainement.

La jeune femme revint immédiatement à elle. Elle n’arrivait pas à croire qu’elle venait tout juste d’avoir l’idée de prononcer une fois de plus les écrits de cet ouvrage à voix haute. Mais qu’est-ce qui lui arrivait ? Après ce qui lui était arrivé, comment pouvait-elle songer à faire une telle chose ? Mademoiselle Parker ne se comprenait plus. Il semblerait que ce livre avait eu un certain effet sur elle, ce qui la conforta dans l’idée qu’elle devait s’en débarrasser le plus vite possible. Cependant, sa priorité en ce moment était de finir de prendre sa douche.

Après une trentaine de minutes, Chérone sortit finalement de sa salle de bain. Étant toujours aussi fatiguée à cause son expérience surnaturelle, la jeune femme se dirigea lentement vers son lit. Ses yeux se posèrent alors sur la cause de son épuisement, le vieil ouvrage étant posé sur un de ses oreillers.

Mademoiselle Parker resta immobile au bord de son lit, observant avec grande attention le livre posé dessus. Au bout de deux minutes, elle secoua soudainement sa tête, comme pour chasser certaines pensées. La jeune femme attrapa ensuite l’ouvrage et le plaça dans une de ses commodes. Pour elle, il était hors de question qu’elle dorme à côté de cette chose. L’ouvrage étant désormais hors de vue, Chérone se coucha tranquillement dans son lit.

-----*-----

Après dix minutes, Chérone était toujours éveillée, elle n’arrivait pas à fermer l’œil. La jeune femme avait beau se tourner dans tous les sens, chercher la fraicheur de son lit, mais impossible pour elle de trouver le sommeil. À cela s’ajouta son estomac qui se mit soudainement à gargouiller. La jeune femme se retrouvait donc une situation plutôt désagréable. Non seulement elle n’arrivait pas à dormir, mais elle avait désormais faim. Mademoiselle Parker alluma la lampe de chevet et jeta un coup d’œil à la montre située à côté de cette dernière. Elle se rendit alors compte qu’il était presque une heure trente du matin.

- Putain ! s’exclama-t-elle, exaspérée.

Mademoiselle Parker prit finalement la décision d’aller manger. La jeune femme se leva donc de son lit et sortit de sa chambre. Le séjour de leur appartement universitaire lui paraissait si silencieux tandis qu’elle se dirigeait vers la cuisine. La lumière allumée, Chérone regarda dans le frigidaire s’il y avait quelque chose de rapide à préparer. Heureusement pour elle, il y avait des œufs et du fromage à l’intérieur. Elle fouilla ensuite dans les différents compartiments à la recherche de pain. La jeune femme trouva finalement ce qu’elle cherchait, ce qui était une excellente nouvelle.

Chérone sortit tout le nécessaire pour se faire une charmante petite omelette au fromage. Alors qu’elle préparait tranquillement son petit repas, la jeune femme jeta un coup d’œil à la porte de la chambre de sa colocataire. Son expression faciale s’assombrit légèrement. Mademoiselle Parker n’avait pas été la seule à avoir subi les conséquences à avoir subi l’horrible action des tentacules, Véronica était également présente et avait vu son corps être violenté par ces choses. Par conséquent, Chérone se demandait dans quel état se trouvait sa colocataire en ce moment. Elle aurait bien voulu aller cogner à la porte de sa chambre, mais se retint de le faire, se disant qu’elle devait sûrement dormir.

Parce qu’elle était trop focalisée par ses pensées vis-à-vis de mademoiselle Brook, Chérone faillit bruler son omelette. Heureusement, la jeune femme parvint à retirer son plat du feu à temps. Elle attrapa son assiette de nourriture et un peu de pain et alla prendre place sur une des chaises.

Une dizaine de minutes plus tard, la jeune femme finit son repas. Elle se leva donc de son siège et alla nettoyer tout ce qu’elle avait sali. Cela étant fait, Chérone éteignit la lumière de la cuisine et retourna dans sa chambre sans remarquer que sa colocataire, qui avait entrouvert la porte de la sienne, l’avait observée depuis le moment où elle s’était assise. Comme mademoiselle Parker, Véronica avait du mal à trouver le sommeil. Depuis qu’elle était sortie de la chambre de Chérone, elle avait du mal à penser à autre chose qu’aux tentacules qui étaient entrés en elle.

Véronica avait été tout aussi perturbée par ce qu’elle avait vécu quelques heures auparavant. Cependant, contrairement à mademoiselle Parker qui se demandait encore comment elle allait agir vis-à-vis du livre, la jeune femme savait parfaitement ce qu’elle allait en faire. Malheureusement, l’heure n’était pas propice. Véronica referma donc la porte de sa chambre et retourna sur son lit.

Dans l’obscurité, mademoiselle Brook regardait droit devant elle. Elle repensait à la manière dont ces tentacules étaient en elle. Bien qu’elle ait été très surprise et effrayée au début, elle s’était très vite rendu compte qu’il n’y avait pas lieu d’avoir peur. La seule chose que ces choses avaient faite était de lui procurer du plaisir, une sensation qu’elle n’avait pas pu éprouver avec son compagnon quelques instants auparavant, ce qui l’avait profondément marquée. De plus, depuis qu’elle était revenue dans sa chambre, Véronica se demandait comment Chérone avait fait pour faire apparaitre ces tentacules. Elle devrait sûrement lui apprendre comment faire.

À cause de toutes les pensées qui traversaient son esprit, la libido de Véronica grimpa en flèche. La jeune femme ouvrit donc sa commode et en sortit un godemichet. Elle retira ensuite les vêtements qu’elle portait et passa à l’action. Mademoiselle Brook introduisit délicatement l’objet dans son vagin et commença avec de lents mouvements de va-et-vient. Pendant que le gros et long objet noir se glissait doucement en elle, la jeune femme se caressait la poitrine avec la plus grande délicatesse.

Mademoiselle Brook se chauffait donc petit à petit tout en imaginant qu’elle se trouvait de nouveau en présence des tentacules. Elle ne savait pas trop pourquoi, mais cela avait pour effet de décupler toutes les sensations qu’elle éprouvait durant son acte. Par conséquent, au bout de quelques minutes, le corps de la demoiselle montrait tous les symptômes d’une excellente partie de jambe en l’air. Son rythme cardiaque et respiratoire s’accéléra, et la température de son corps augmenta. Son entrejambe devint également beaucoup plus humide, ce qui permit de meilleurs et savoureux mouvements de va-et-vient avec son jouet sexuel. La jeune femme continua donc avec son petit plaisir personnel. Elle enfonçait le gode plus profondément à chaque fois.

Au bout d’une dizaine de minutes, Véronica s’arrêta brusquement. Même si ce qu’elle faisait lui plaisait énormément, elle trouvait que quelque chose manquait, quelque chose de plus organique. La jeune femme voulait le retour de ces chers tentacules. Elle voulait à nouveau les sentir en elle, éprouver le même mélange d’étouffements, de douleur, et de plaisir quand ils se frayaient un chemin en elle. C’était une expérience qu’elle voulait revivre encore et encore.

Mademoiselle Brook remit donc le godemichet à sa place et s’allongea complètement sur le lit. Elle tenta ensuite de s’endormir, mais sans succès, son esprit étant toujours occupé diverses pensées. Décidément, elle passait une nuit pas comme les autres.

A suivre !!!

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