amour interdit, secret inavouable
Il faisait froid ce soir-là, le vent soufflait, les feuilles tremblaient,
les âmes étaient meurtries, prises de mélancolie,
mais loin de ce chaos, loin de ces contrées,
tu m’as pris la main et tu m’as emmené,
tu m’as guidé vers la plage et tu m’as fait danser,
ne se souciant plus de l’hiver, ni du froid amer,
on a dansé la valse sur des comptines d’été,
on riait et on riait, plus rien ne comptait,
et puis on s’est regardé et on s’est embrassé,
te tenant par la taille, là au milieu des vagues,
ton regard a croisé le mien et on s’est embrassé encore,
l’essor du moment était tel que j’en ai perdu les mots,
et puis on a continué de danser,
danser, danser, et danser encore,
les étoiles scintillaient, tes yeux brillaient
mais le paradis ne fut que de courte durée,
car sans prévenir l’aube s’est montrée,
rompant le charme de cette parenthèse enchantée,
se tenant la main avec désolation on s’est alors quitté,
scellant à jamais le terrible secret de deux femmes qui s’aiment.
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