Chapitre 1 - Le jour d’après (1)

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Samedi 18 juillet 1964, appartement de Dominique, Glion

Koen se réveilla à 5 heures. Après avoir réalisé qu’il avait dormi sur un canapé-lit trop dur et qu’il avait des courbatures, il s’étira et s’intéressa à l’état de sa bite, il constata avec plaisir qu’elle était bandée. Elle avait pourtant servi plusieurs fois la veille :

Tout d’abord pour une analyse de sperme à la clinique Beaumont. En présence des deux cousins, Frédéric et Daniel, Koen avait dû éjaculer afin d’examiner son sperme au microscope, Daniel l’avait aidé à obtenir l’échantillon ;

Ensuite sous la douche de la salle de bain de Dominique, toujours avec les deux cousins, cela avait été juste un échauffement, Koen avait pu observer que Daniel n’avait plus de problème avec son prépuce et qu’il pouvait maintenant décalotter son gland en érection ;

Enfin Koen l’avait introduite dans le rectum de Frédéric, confirmant ainsi qu’il avait atteint le niveau 6 sur l’échelle de Kinsey, car il avait échoué à honorer une dame avec cette même bite.

Koen avait dormi nu, il se rendit dans la même tenue aux toilettes, sans se soucier de croiser Dominique. En revenant, il sortit sur le balcon. Il faisait chaud, la nuit avait été tropicale. Le soleil se levait derrière les montagnes entourant le Lac Léman. Koen se demanda comment on pouvait vivre dans un pays qui n’en avait pas, il avait pourtant passé son enfance aux Pays-Bas et était venu en Suisse pour apprendre l’allemand dans une école à Grindelwald. C’est là qu’il avait rencontré Frédéric.

Il lui vint à l’esprit qu’il pourrait rester en Suisse, vivre avec Frédéric pour le reste de ses jours. C’était encore trop vite pour l’envisager, ils voulaient d’abord une période d’essai. Et Koen désirait établir le profil sexuel de tous les élèves de l’école, ce qui nécessiterait quelques infidélités à Frédéric.

Celui-ci sortit également sur le balcon, il tenait à la main un slip bleu et dit :

— Nous ne sommes pas à l’école pour faire notre gymnastique à poil. Cache ton zizi, il y a des voisins.

— Tu crois ? fit Koen. Ils dorment tous. Il est beau mon zizi, non ?

— Il y a certainement des collègues de Dom qui se lèvent tôt pour aller travailler, je ne voudrais pas qu’elle ait des ennuis et qu’ils te prennent pour un satyre.

Koen enfila le sous-vêtement. Frédéric avait mis un slip blanc.

— Tu n’as que des sous-vêtements blancs ? demanda Koen.

— Oui, la marque que je préfère n’en a pas d’autres. Question de standing. Et je ne voudrais pas m’attirer des remarques au gymnase, un camarade avec des slips en soie ocre s’est fait traiter de pédale. (NDA Ici le mot « gymnase » ne signifie pas salle de sport, c’est l’équivalent du lycée en Suisse.)

— Ils n’auraient pourtant pas tort de te traiter de pédale, mais ils devraient utiliser un terme plus scientifique.

— Mon père m’a dit de rester discret et je pense qu’il a raison. D’ailleurs, je ne sais pas si j’y retournerais au gymnase.

— Pourquoi ?

— Parce que j’ai bien envie de rester à l’école Hinterhoden jusqu’au bac, si tu veux bien de moi dans ta chambrette, sinon j’irai coucher avec Theo.

— Je t’accepte ! fit Koen avec un grand sourire. Theo était intéressant à observer avec sa grosse queue, mais je te déconseille de coucher avec lui. Il ne me plaît pas trop.

— Merci, il faudra que j’en parle avec mes parents. Je suis toujours mineur. (NDA À cette époque la majorité était à 20 ans en Suisse.)

Koen et Frédéric s’embrassèrent. Ils restèrent un moment silencieux, regardant la lumière qui changeait à mesure que le soleil apparaissait.

— La journée sera magnifique, fit Koen. Pas un seul nuage. On fera quoi ?

— On verra avec Dominique et Daniel. Ils voudront peut-être baiser toute la journée et on ne va pas les déranger.

— J’aimerais bien les déranger lorsqu’ils baisent, Dom ne s’est pas privée de le faire.

— Elle est chez elle et nous sommes ses invités. Ce soir on sera chez moi et tu seras mon invité, tu ne pourras pas déranger mes sœurs si elles sont rentrées. Bon, que veux-tu faire à présent ? Te branler ou dormir encore un peu ?

— Je préfère dormir, je n’ai pas eu mes heures de sommeil réglementaires.

— Comme tu voudras.

Frédéric et Koen enlevèrent leur slip et se recouchèrent.

À 9 heures, l’odeur de café frais les réveilla. Dominique sortit de la cuisine, elle était déjà habillée, elle avait mis une robe estivale à fleurs multicolores, ce n’était pas la même que la veille.

— Bonjour les loirs. Ne vous pressez pas, vous aurez tout le temps de déjeuner, il sera copieux, cela fera aussi le dîner. (NDA En Suisse on dîne à midi.) Vous pouvez encore faire l’amour avant.

— Je ne pense pas, dit Frédéric, nous allons nous doucher.

Daniel sortit de la chambre de Dominique à ce moment-là. Il avait mis un slip qui ne pouvait cacher son érection matinale, il bâilla :

— Salut tout le monde ! Bien dormi ?

— Salut, dit Frédéric, très bien, et toi ?

— Comme dans mes rêves les plus fous.

— Douchez-vous ensemble, fit Dominique, si vous voulez de l’eau chaude.

Les trois jeunes hommes entrèrent dans la salle de bain.

— Elle n’est pas jalouse, fit Koen, te laisser seul avec deux invertis.

— Je ne pense pas, dit Daniel, et je vais me contenter de regarder, sans toucher.

— Regarder quoi ? demanda Frédéric.

— Regarder mon cousin et son ami qui se branlent. À moins que vous l’ayez déjà fait ce matin ?

— Non, dit Koen, nous avons dormi longtemps.

Daniel enleva son slip, le mit dans la corbeille de linge sale.

— Tu te sens déjà chez toi ! fit Frédéric en riant.

— Oui, puisque Dom m’accueille chez elle.

— Et te lave tes slips sales.

— Bon, toi tu as une femme de ménage qui le fait, tu ne te salis pas les mains non plus.

— Pas à l’école, on doit faire la lessive nous-même.

Daniel voulut pisser, Koen l’arrêta :

— Attends ! On doit économiser l’eau.

— Celle de la douche, objecta Daniel.

— Pas seulement, si on ne fait pas attention on aura de gros problèmes de pollution dans quelques années.

— On a compris, fit Frédéric, pissons tous ensemble pour que le professeur Koen puisse nous mater, et le professeur Koen veut qu’on se décalotte avant.

— C’est plus hygiénique.

Les trois amis pissèrent de concert, se lavèrent les mains avant d’entrer dans la baignoire pour se doucher.

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