Chapitre 1 - Le jour d’après (10)

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Samedi 18 juillet 1964, maison de Frédéric, Lausanne

Urbain enleva ses chaussures et ses pantalons en disant :

— Il fait vraiment très chaud, j’espère que cela ne vous dérange pas. Vous voyez, j’ai mis un slip noir, alors que Monsieur Frédéric préfère les blancs.
— Euh, fit celui-ci, comment le savez-vous ?
— Je partage parfois votre salle de bain et j’ai jeté un coup d’œil dans la corbeille de linge sale.

Frédéric fut troublé de penser à Urbain examinant ses sous-vêtements souillés. Son propre sexe lui faisait mal, à l’étroit dans ses pantalons. Il les enleva, mais il se promit de ne pas se toucher, en espérant avoir encore assez d’énergie lorsqu’il se retrouverait dans l’intimité de sa chambre, seul avec Koen. Il ôta également son polo.

Urbain entoura la base du pénis et du scrotum de Koen avec une étroite lanière de cuir noir, il déposa ensuite quelques gouttes d’huile de massage sur le frein et la hampe du membre dressé ainsi que sur les tétons. Frédéric admirait le calme de son ami, il lui semblait que lui aurait déjà joui rien qu’avec ces manipulations.

Urbain débuta des caresses très douces et très lentes, à l’opposé des va-et-vient frénétiques des jeunes qui se masturbent. Il faisait des longues pauses, touchait également les tétons à la pointe blanchie et la base des couilles. Un fil de précum pendait du méat.

Le corps de Koen fut bientôt secoué de spasmes, Frédéric s’en inquiéta.

— Ce n’est pas grave, expliqua Urbain, déjà une sorte d’orgasme. Il ne faut pas toujours penser que l’orgasme est lié à l’éjaculation, il peut provenir indépendamment de celle-ci et se répéter.

Cette théorie ne convainquit pas Koen, il n’en avait jamais entendu parler, elle se trouvait peut-être dans les livres qu’il emprunterait. Il se garda de faire un commentaire.

Koen avait de plus en plus de peine à se retenir, il décida que cela avait assez duré, se détendit et inonda son ventre et son torse de sperme, puis fut à nouveau secoué par de nombreux spasmes. Frédéric oublia de regarder sa montre et ils ne surent jamais combien de temps cela avait duré. Urbain était déçu :

— Déjà terminé ? Il faudra vous entraîner. Vous pouvez de nouveau parler.
— Ouf, merci. Je chercherai des informations à ce sujet, lorsque j’aurais compris comment cela fonctionne, je pourrais mieux me préparer.
— Tu es toujours rationnel, dit Frédéric en riant.
— Oui, je dois aller pisser maintenant et faire un peu de toilette.
— Je m’en occupe.

Frédéric enleva la lanière de cuir, il prit les restes du slip bleu pour ôter le sperme du ventre de son ami. Koen partit se soulager, Frédéric porta le sous-vêtement déchiré dans une poubelle à la cuisine.

— Il était vraiment si mauvais que ça ? demanda Frédéric à Urbain.
— Pas du tout, il a bien réagi, mieux que la plupart des débutants, mais, si vous me permettez, je trouve qu’il a la grosse tête, il faut le ramener à un peu plus de modestie.

Koen revint quelques minutes plus tard. Il avait de nouveau mis un slip bleu qu’il était allé chercher dans la valise.

— Vous avez de la suite dans les idées, dit Urbain. Vous en avez déjà assez d’être à poil ? Dans les caves du château on l’est bien plus longtemps, c’est même chauffé en hiver.
— Ce qui me dérangeait c’était d’être le seul nu, et je veux protéger le cuir du canapé. Si j’ai bien compris, vous envisageriez maintenant de me montrer votre bite ?
— C’est envisageable, oui, mais c’est en libre-service. Je vous laisse faire le travail.

Koen regarda Frédéric pour lui demander s’il était d’accord.

— Tu peux lui faire tout ce que tu veux, plutôt tout ce qu’il est d’accord que tu lui fasses.

Les deux amis s’assirent sur le canapé, Urbain resta debout devant Koen qui lui baissa le slip noir sans ouverture jusqu’aux genoux, dévoilant le très long pénis circoncis. Koen le prit dans sa main et l’examina longuement, en particulier le gland kératinisé, puis dit :

— Je dois vous avouer que c’est la plus grosse que j’aie vu, cela va fausser un peu mes statistiques.
— Évidemment, vous ne tripotez que des minets post-pubères dans votre école.
— Pourtant celle de Theo était presque aussi longue, 11 cm. Et en érection ?
— Je vous laisse faire.

Koen hésita, puis il prit le flacon d’huile, en mit dans la paume de sa main et débuta des caresses lentes. Urbain dit en riant :

— Vous pouvez accélérer, je suis capable de tenir une heure, vous vous endormirez avant.

Koen obéit et la queue du chauffeur atteignit sa taille maximale, il devait pouvoir bander et éjaculer sur commande. Koen estima sa longueur à 20 cm, c’était de toute façon la plus longue de ses statistiques. Frédéric sentit à nouveau sa bite remplir son slip. Il dit :

— Je suis impressionné. Je sais que vous n’êtes pas allé travailler dans un bordel volontairement, mais on peut dire que vous avez le physique de l’emploi.
— J’aurais aussi pu tourner des films, on me l’avait proposé, mais je suis sorti avant.

Koen continuait à masser Urbain, il se demanda si celui-ci prenait vraiment du plaisir ou s’il faisait cela pour se faire bien voir du fils de son employeur. Au bout d’une dizaine de minutes, Urbain jouit par surprise, la semence tomba sur le slip propre de Koen, qui eut l’air dépité.

— Je t’en donnerai un autre, dit Frédéric, hilare. Tu es content ? Tu as vu la queue de notre chauffeur.
— Très content, je vois que tu bandes aussi, cela ne t’a pas laissé indifférent, dit Koen en tirant l’élastique du slip blanc pour libérer la bite de son ami.
— Merci beaucoup Urbain, je vous ferai un cadeau.
— Je n’accepterai aucun cadeau de votre part, Monsieur. C’était un plaisir d’être avec vous, je ne suis pas si vieux, mais vous me rappelez déjà ma jeunesse perdue.
— Je ne peux malheureusement pas me branler devant vous, je me réserve pour Koen.
— Pas de souci.
— Voulez-vous encore boire quelque chose ?
— Il se fait tard, répondit Urbain, et je crois que vous avez assez bu ce soir, si je puis me permettre, Monsieur. Nous aurons l’occasion de nous revoir à la confrérie.
— Vous pensez que nous sommes aptes ?
— Tout à fait, mais ce n’est pas moi seul qui décide, c’est le comité.
— Mon père en fait partie ?
— Évidemment.

Frédéric se demanda si son père serait d’accord qu’ils entrassent à la confrérie. Il devrait peut-être lui en parler avant. Il était à la fois excité et gêné d’imaginer côtoyer son père dans ce château.

J’ai été inspiré pour cet épisode par le compte Twitter @DrCumControl.

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