Chapitre 9 - Promotions (7)

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Dimanche 16 août 1964, école de Hinterhoden, Grindelwald

Les deux cousins réalisèrent qu’ils étaient les seuls à se masturber et qu’ils pouvaient maintenant se laisser aller. Ils accélérèrent leurs mouvements et jouirent en même temps, sous les applaudissements du reste de l’assemblée. Koen les déclara vainqueurs ex aequo.

— Je suis fier de Frédéric, ajouta-t-il, c’est moi qui l’ai entraîné.

— Ouais, dit celui-ci, on va voir si tu arrives à tenir aussi longtemps.

— Moi ? Je suis l’arbitre.

— On s’en passera, couche-toi sur ton lit.

Koen fut obligé d’obéir et les autres l’entourèrent, sauf Franz qui observait la scène de loin.

— Qui veut s’occuper de ses seins ? demanda Frédéric.

— Nous, firent Laertes et Hiroshi en chœur.

Ils s’agenouillèrent de chaque côté du lit et commencèrent à lui triturer les tétons.

— Un fétichiste des pieds ? Personne ? Bon, c’est compréhensible, il ne les a pas lavés.

— Je veux bien, fit Dominique.

— Tu le chatouilleras, il n’aime pas. Yanis, comme tu es l’invité de marque, je te laisse sa queue.

— Tu me fais trop d’honneur.

— Ne lui baisse pas le slip tout de suite, il aime bien quand on le caresse sur l’étoffe.

Koen s’était tu, finalement ce n’était pas si désagréable d’être entouré par des beaux gosses nus qui s’occupaient de son magnifique corps et il l’avait bien cherché avec sa manie de vouloir examiner tout le monde. Sa bite était déjà tendue dans son slip, Yanis la parcourait méthodiquement, du gland aux couilles.

— Tu peux enlever le slip, dit Frédéric, avant qu’il ne soit trop humide.

Yanis fit descendre le sous-vêtement jusqu’aux pieds, Dominique le récupéra.

— Qu’est-ce que tu penses de sa queue ? demanda l’infirmière.

— Je ne sais pas, je n’ai pas beaucoup d’expérience, répondit le fleuriste.

— Dis-lui qu’elle est sublime, fit Frédéric, il adore.

— C’est vrai qu’elle est belle, dit Dom, et j’ai de l’expérience avec tous mes patients.

— Tu les fais tous bander ? s’étonna Alexandre.

— Moi, elle m’a fait bander dès mon arrivée à la clinique, dit Daniel, une vieille tradition, soi-disant, faire prendre un bain à tous les nouveaux arrivants.

— Seulement aux plus jeunes et plus beaux, comme toi, dit Dominique en riant.

Yanis avait pris le pénis dans sa main et faisait des va-et-vient lents et appliqués.

— Si tu continues comme ça, on en a jusqu’à demain, fit Alexandre.

— Nous sommes déjà demain, dit Frédéric, minuit a passé.

— Tu me permets de lui mettre mes doigts dans le cul ?

— Autant que tu voudras. Tu n’as pas peur de les abîmer ?

— Je profite, je devrais peut-être les assurer un jour et ce sera prévu dans le contrat que je ne devrais plus les mettre n’importe où.

Le pianiste s’agenouilla de l’autre côté du lit, en face de Yanis, il prit du gel et en enduisit copieusement la rosette de Koen avant d’enfoncer son index mince et noueux.

Koen se taisait toujours. Il se souvenait de la séance d’edging avec Urbain, essayait de se retenir, mais Alex avait enfoncé un deuxième doigt, puis un troisième, et Yanis accéléré la cadence. Le Néerlandais éjacula en de nombreux jets qui atteignirent son torse.

— J’ai tenu combien de temps ? demanda-t-il, inquiet.

— Je n’ai pas chronométré, dit Frédéric, mais c’est nous qui avons gagné.

Frédéric enleva le sperme du torse et du ventre de son ami avec le slip bleu.

— C’est l’heure de dormir, fit Franz, bonne nuit !

— Pas de toilette intime ce soir ? s’étonna Frédéric.

— Je vous en dispense, certains doivent se lever tôt.

Franz sortit. Laertes et Hiroshi prirent congé pour aller dormir dans leur chambre, ils ne se reverraient qu’à la fin des vacances, les deux continuaient jusqu’à l’obtention de leur bac. Stefan partit aussi, il devrait se lever pour préparer le petit déjeuner, servi seulement jusqu’a 9 heures pour ceux qui feraient la grasse matinée, précisa-t-il. Les autres se couchèrent sans remettre de vêtement et s’endormirent rapidement, la masturbation est un bon somnifère.

Koen se réveilla à six heures, comme à son habitude. Il se leva, pissa, et, constatant qu’il n’y avait personne à mater dans les urinoirs et qu’il avait la gueule de bois, il se recoucha sans se branler.

Les autres se réveillèrent vers huit heures, comparèrent leurs protubérances matinales avant d’aller vider leurs vessies.

— Tu organises un concours ce matin ? demanda Peter à Koen.

— Je n’ai pas envie, je serais de nouveau obligé d’être l’arbitre. Et vous êtes assez grands pour vous branler tout seuls.

— On pourrait faire autre chose, des fellations par exemple ? Je dois approfondir ma relation artistique avec mon pianiste préféré.

— Tu n’as pas peur que j’abîme tes cordes vocales ? demanda Alex.

— Je profite, je devrais peut-être les assurer un jour et ce sera prévu dans le contrat que je ne devrais plus sucer n’importe quoi.

Yanis et Philippe se remirent ensemble pour ce nouvel exercice, les deux cousins aussi, Koen se retrouva avec Dom. Franz entra dans le dortoir pour les réveiller, les observa sans faire de bruit, les envia, ils étaient jeunes et vigoureux alors que lui avait déjà dix ans de plus. Ils semblaient très décomplexés par rapport aux étudiants des années précédentes, étaient-ce les nouvelles idées de libération sexuelle ? Si tous les nouveaux élèves étaient la même chose, il aurait beaucoup de travail pour les clamer, les professeurs n’aimaient pas qu’on dormît pendant leurs cours après avoir baisé toute la nuit.

Franz resta, sortit son pénis de sa braguette et se branla.

C’étaient les vacances, elles seraient très courtes. Frédéric avait rendez-vous avec ses parents à 11 heures pour monter au Jungfraujoch en train à crémaillère avec Koen, Dominique et Daniel. Ils invitèrent aussi Yanis et Philippe qui avaient envie de faire plus ample connaissance. Il faisait froid à 3’454 mètres d’altitude, ils mangèrent une fondue au fromage.

Philippe rentrait chez lui à Paris en train, il promit à Yanis de le revoir à son retour. Koen rentrait aussi chez lui aux Pays-Bas et Frédéric l’accompagnait.

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